Sujet: Alea Alendras [Fiche terminé] Ven 21 Fév - 22:53
Alea Alendras
Personnage
Nom : Alendras Prenom:Alea Surnom: Sexe:Feminin Age :Environs 170 ans Ville de naissance:Un village aux frontières Nord-Est de la region de Charmon
Capacités
Sort: Flamme Arme(s):Arc long et Katana
Informations
Race :Démon Peuple :Peuple du feu Métier : Mercenaire, bandit (Avec votre accord) Alignement : L'axe du bien : mauvais L'axe de la loyauté : neutre L'axe de la sagesse :neutre, l'axe de la pureté : neutre Classe sociale : Les bourgeois
Description physique
La démone a des cheveux blonds qui tombent en cascade le long de sa nuque et ce jusqu'au bas de son dos. Sa peau, aussi lisse que le marbre, est coloré comme celle des humains, dont elle se nourrit, mais reste froide au touché, perpétuellement glacé. Ses yeux sont entièrement recouvert d'un voile noir, lorsqu'elle utilise son pouvoir celui-ci tombe et vous laisse entrevoir ce que beaucoup décrivent comme des pupilles de feu! En réalité son iris dorée se met à scintiller, créant ainsi l'illusion. Ses mains, fines et d'apparence délicate, sont pourvu de griffes affûtées elle les dissimulent généralement afin de ne pas attirer l'attention sur sa véritable nature.
Description mentale
Aujourd'hui elle n'est plus qu'une ombre sans cœur qui erre de ville en ville afin de gagner sa pitance. Ses convictions, ses idéaux et ses croyances n'ont cessé de changer et d'évolué au fil des années. 170 ans pour réfléchir et devenir quelqu'un, il y a là bien assez de temps pour passer par tout un panel de personnalités. De la frêle créature au prédateur chevronné, en passant par l'incertitude et la folie, on peut dire qu'aujourd'hui Alea est une sorte de melting-pot d'émotion et d'état d'âme, le tout rigoureusement encadré par un instinct de survie sans faille. Elle apparaîtra comme une personne froide et distante, sa facilité à tuer sans remord et sa passion pour le sang et la chair fraîche ne facilite pas non plus les relations sociales me direz-vous.
Histoire
En travaux /!\
Hors RPG
Comment t'appelles-tu ? Ca c'est un secret Quel âge as-tu ? Ca n'en est pas un
Quelles sont tes passions ? Ca pourrait en être un Est-ce ton premier forum RPG ? Non mais il a bien longtemps que je ne m'étais pas aventuré sur ce genre de site
Comment as-tu connu le forum ? Google (Top liste forum actif) Ton avis dessus Je prendrais une décision lorsque je le connaîtrais mieux
Alea Alendras
Informations
Age : 35 Messages : 211 Messages RP : 72 Localisation : Pyroung
En l’an -170, période de rudë, Foret du Nord Est de la region de Charmon.
"- Tu te souviens de cette nuit? De ces couleurs? Tout était si rouge, si sombre.... Et ces cris - Je me souviens du blanc de la neige... et de notre rencontre"
C’était une nuit sans lune, lugubre et glaciale. Un silence de mort régnait en ces lieux intégralement recouvert de neige. Les arbres fléchissaient sous le poids de l’amas de poudreuse, dessinant ainsi, d’étranges silhouettes à l’horizon. En cette période de trouble pour le peuple d’Oshury, la garde dragon représentait leur seul espoir. La famine affaiblissait les citoyens que personne ne semblait vouloir défendre mais eux… Cette armée de guerrier sanguinaire se battaient sans relâche, pillant et volant aux contrés voisines afin d’assurer leur survie. Les nouveaux héros du peuple du feu. C’était un honneur de faire partie de l’élite, ceux qui, pour le peuple, font ce qui doit être fait, et c’était surtout « son » devoir d’assurer un avenir à son peuple.
Elle se tenait debout, immobile, ne brisant le silence sous aucun prétexte. Une troupe de la garde du Dragon avait reçu pour mission de pilier un petit village de paysans à la lisière de la foret de Charmon cette nuit là. Le massacre promettait d’être sanglant car rien n’est plus à craindre qu’une bête féroce et affamé. Une dizaine d’hommes, prêt à se lancer comme un seul sur cette bourgade de fortune afin de la déposséder de tous ses biens. Parmi eux une démone, non pas un chef où une personne importante, juste un être né pour faire régner le vice et la terreur. Son existence entière y avait été consacrée. S’était-elle enrôlée pour le bien de son peuple ? N’en croyez rien car comme la plupart de ses paires, son engagement pour sa patrie dissimulait son addiction a la violence et a la décadence. Tout acte de barbarie provoqué pour le peuple est accepté par le peuple, tel était la vrai raison de leur présence ici : piller, violer, déchiqueté la chaire et ôter la vie pour rentrer tel des héros sur les terres de leurs ancêtres.
L’attaque n’allait plus tarder, ils n’attendaient qu’une chose : le signal. C’est alors qu’elle fut prise de vertige, elle n’en laissa rien paraître mais elle sentait que quelque chose était en train de se produire. Cela commença avec une sensation de picotement au creux des reins qui s’intensifia encore et encore pour finir par lui tirailler les entrailles. C’était une lutte sans merci qui se livrait à l’intérieur de cette personne toujours immobile au milieu des soldats, attendant impatiemment que sonne l’heure du chaos. Il lui était de plus en plus difficile de retenir cette douleur lancinante si bien que de la sueur commençait à perler sur son front. Les autres chiens ne remarquèrent rien, ils étaient trop occupé à s’imaginer jusqu’où pousser le vice lors de l’assaut. Que se passait-il ? Pourquoi elle ? Pourquoi maintenant ? Etait-ce l’œuvre d’un sorcier venu protéger les paysans ? Etait-elle la seule dans ce cas ? Trop de question se posèrent à la foi et il lui était impossible de réfléchir tant la douleur était grande. C’était comme si des centaines d’épées la transperçait en même temps, semblable à quelque chose qui tentait de s’extirper de l’intérieur, qui poussait et poussait sans relâche ; aussi assourdissant que le bruit de l’assaut menée par la troupe sur les villageois, chaud comme le sang de ces derniers se répandant sur la neige, comme cette chose qui s’écoulait le long de ses cuisses… Pendant un instant elle reprit ses esprit et se rendit compte de la gravité de ce qui était en train de se produire. Impossible ! Pourquoi ? Quand ? Avait-elle pu renier tous les signes qui s’étaient présenté à elle à ce point ? Denier l’évidence jusqu’au moment ultime ? Le temps lui manquait et « prendre la fuite » ne faisait pas partie de son vocabulaire. Elle se jeta à terre et entreprit la chose avec beaucoup de rigueur car elle ne pouvait se permettre de perdre plus de sang. La bataille l’attendait, le chaos se déversait avidement à quelques pas de là et elle était en train de rater la fête. Les cris horrifier des villageois s’élevaient dans les airs, fracassant le silence tel le tonnerre sur la plaine, puis vint ce tintement aiguë…. Un son à peine audible dans ce vacarme nocturne.
La bête se terra au fond de son trou, elle disparue pour laisser place à une personne fragile et déboussolé, elle la tenait, ne la laisserait pas tomber… Sa nouvelle raison… son nouveau but…. Ce petit dem… ?! Quelle horreur ! Cette chose ne pouvait pas être le fruit de ses entrailles, la chaire de sa chaire !! Comment ce bouc à corps de femme avait-elle pu mettre au monde cette erreur de la nature ?! Elle l’envoya valser dans la neige, comme on se débarrasse de son linge sale et, comme si de rien était, s’en alla prendre part à la bataille qui faisait rage. Il s’agissait plutôt d’un massacre sans état d’âme car que pouvaient faire de pauvres paysans face à de telles ignominies.
La garde du dragon ajouta cette victoire à son tableau de chasse mais « elle » mourut au combat. L’accouchement prématuré l’avait tellement vidée de son sang que même le plus petit des poignards était difficile à manier. Oh ce n’était qu’un simple soldat, pas même quelqu’un de reconnu. Un démon bouc de plus ou de moins, cela n’y changerais rien, l’ascension de la garde du dragon n’en serait pas affecté, personne ne pouvait en être affecté…
… Il y était arrivé, il avait réussis à tromper la garde et à s’enfuir sans être repéré. Ce jeune homme, paysans de père en fils, venait de voir toute sa famille, ses amis, se faire massacrer sous ses yeux et, par on ne sait quel miracle, avait réussi à réunir le peu de force qui le maintenait en vie pour s’enfoncer dans la foret de charmon, là où personne ne pourrait le suivre, là où les démons ne le tro… Ses pieds se heurtèrent à quelques choses, détruisant l’équilibre qui le maintenait debout. Allongé face contre terre, à moitié enfoncé dans la neige, il tentait de retrouver son souffle, retrouver la force de se lever. C’est alors que le bruit assourdissant qui s’élevait au loin se fondit au silence, juste l’espace d’un instant, à peine assez de temps pour percevoir cet appel à l’aide, ce combat pour la vie. Il se redressa et se tourna vers l’objet de sa chute. Impossible, il n’en croyait pas ses yeux. Un bébé nue était allongé sur le sol, criant de toutes ses forces pour qu’on lui vienne en aide. C’était une petite fille ornée d’une touffe de cheveu blond. De son ventre pendait grossièrement le cordon ombilical. Mais d’où pouvait bien provenir cet enfant, ce bébé ? Cette humaine ? Le temps lui manquait, il fallait faire vite. Sans se poser de question il empoigna l’enfant et le glissa sous son manteau, tenant fermement ses petites mains dans les siennes. Tous deux étaient relié par un même destin, un même but : le combat pour la vie.
Il courut aussi vite que ses jambes le lui permettaient, il filait à tout allure, glissant entre les arbres dans cette foret qu’il connaissait comme sa poche, continuant sans relâche de creuser le trou qui les séparaient d’une mort certaine. Il trouva finalement refuge dans une maisonnette abandonné, logement de fortune utilisé par les chasseurs lors des battues. Recroqueviller dans un coin sombre, il la serait fort contre elle, partageant sa chaleur avec ce petit bout de vie si précieux. Il se surpris à jouer rapidement avec elle, comme pour oublier que cette nuit était réel, comme pour créer cette bulle impénétrable qui n’appartenait qu’à eux seul. C’est alors que, de ses petites mains de nourrisson, l’enfant attrapa la main gelée de son père de fortune, comme si elle comprenait, comme pour le remercier… Elles se mirent à s’illuminer de l’intérieur. Ce n’était pas une lumière forte et oppressante non, c’était un léger hâle chaleureux, comme si la flamme d’une bougie avait été enfermée derrière cette peau translucide et souillé par un sang noir bleuté. De la chaleur s’en émanait, il pouvait à peine le sentir mais il en était sûr, ces mains venaient de produire une infime quantité de chaleur ! Elle était son don du ciel… Il allait la garder pour toujours auprès de lui, il voyait cela comme un signe divin. Un pauvre paysans comme lui ne connaissait guère rien à la magie mais une chose était sûr, ensemble tout devenait possible ! Ensemble ils survivraient
Chapitre 2:
Chapitre 2 : en l’an -160 période de Tredë à la frontière nord de la région de Charmon, au bord de la rivière frontalière.
« - Tu as entendu parlé du massacre cette nuit là ? Un village tout entier qu’ils disaient ! - Aucun survivant, une véritable boucherie. - Si une petite fille. - Pauvre petit ange. - On m’a parlé d’elle, mais impossible de me souvenir de son nom. »
C’était un petit village composé d’à peine 6 rues, une principale et cinq adjacentes se finissant toutes en cul de sac. Il n’y avait là que très peu de maison, seulement la moitié d’entre elles étaient occupé, les autres avaient été abandonné lors des premières pillages de la garde dragon. Les frontières Nord du peuple neutre n’étaient plus un endroit calme et prospère, tout n’était plus que ruine, une vraie pagaille. Oh oui, avant il y avait là tout un commerce qui florissait, l’échange de minéraux et gemme en tout genre était assuré par ces villages de commerçant, ils constituaient un véritable pont, permettant de transférer les richesses du peuple du feu sur tout le continent.
Un havre de paix, voilà ce qu’il représentait pour ce paysan de fortune et son unique fille de 10 ans. Il n’avait aucune réel compétence dans les métiers de l’agriculture mais les cendres qui s ‘émanaient du volcan avaient fertilisé ces terres, pendant bien plus de lune qu’il ne pourrait en voir, rendant ainsi la culture plus aisée même pour les ignorants. Beaucoup de rumeurs courraient sur eux. Les seuls qui ont nagés contre le courant, les seuls à venir s’installer ici pendant que les autres fuyaient vers le sud et la capitale. Le père fut élevé au rang de fou du village tandis que sa fille en était devenue la sorcière… « Elle est étrange, ses mains s’illuminent, je l’ai même vu cracher du feu ! » « Un vrai démon, l’autre jour je l’ai vu dévorer une de mes bêtes, j’en suis sûr ! » « Elle pratique la magie des anciens, son apparence est trompeuse on dit même qu’elle à plus de 500 ans ! » Dieu que les rumeurs peuvent prendre une ampleur démesuré, le bouche à oreille n’aidant en rien. Etre rejeté par les villageois ne les affectaient pas plus pour autant, au contraire cela renforçait leur solidarité, un amour parent/enfant des plus enviable à vrai dire ; ils étaient tout l’un pour l’autre. Il l’avait prénommé Aurore et honoré de son nom de famille qu’il m’est aujourd’hui impossible de vous citer. Le temps altère facilement les souvenir les plus futiles. Quoiqu’il en soit elle avait grandis comme ses semblables les humains, intimement convaincue de ne faire qu’un avec cette race ; la question ne s’était de toutes façons jamais posé étant donné que physiquement elle leur ressemblait en tout point. En réalité son ignorance et ses nouvelles croyances avaient rejeté au plus profond de son être sa véritable nature. Par moment le démon tentait de percer cette carapace intérieur, sortir au grand jour, libérer cette bête qui sommeillait en elle, mais toutes les tentatives furent vaine. De simples mains plus chaude qu’à la normale et légèrement scintillante voilà tout.
Dans le miroir se reflétait une petite fille, à peine plus haute qu’un semi homme, aussi fragile qu’une fleur. Ses yeux étaient ornés d’un bleu turquoise et ses longs cheveux blonds encadraient un visage angélique. L’heure du couché avait sonné et elle profitait des dernières lueurs de sa bougie pour peigner sa chevelure. Elle se glissa lentement dans son lit, les nombreuses équimoses qui lui recouvraient le corps ne lui facilitaient pas la tâche. Plus tôt dans la journée, deux garçons plus âgées l’avaient assailli de coup, car les enfants sont bêtes et méchants, surtout envers les « sorcières ». Le silence qui régnait rendait la chose plus triste à vivre, plus pesante, aussi pesante que l’absence d’une mère aimante… C’est alors que, brisant l’amertume, son père ouvrit la porte de sa chambre et l’aida à surmonter cette épreuve. C’était comme si toutes ses peines s’étaient évaporer, emporté dans un courant d’air, car il représentait la bonté et l’amour, la sagesse et la vie. Assis à son chevet, il lui fredonna une berceuse, toujours les même notes, à peines plus de huit temps, mais c’était leur hymne le plus précieux. Au loin s’élevèrent des cris, l’obscurité de la pièce se dissipait dans une teinte orange et mouvante… Ils étaient là !
La garde dragon continuait de pilier et saccager les villages, tant à profit que pour se divertir, car il n’y avait rien de précieux à trouver dans cette bourgade en ruine. Sous les ordres de son père elle se cacha sous son lit, le regard effrayé, fixant les traits rassurant de cet homme, photographiant l’instant, comme par instinct, comme si elle savait. Le fracassement de la porte la referma dans sa bulle, se bouchant les oreilles comme pour se protéger de la réalité. Des rugissements en tout genre, des objets se brisant au sol, un cris semblable à un écho lointain suivis de près par une imposante masse qui s’étala violement à terre.
Rouge, tout était devenu rouge, sombre… tiède et dérangeant ? Non chaud et enivrant… Le temps semblait se perdre dans les songes où seul persistait cette couleur attirante… Tout était devenu rouge
Elle s’extirpa de sous le lit, rampant dans le sang et les entrailles de son parent le plus proche. Il n’y avait plus personne dans la chambre, il semblait même n’y avoir plus personne dans les alentours. Sans réellement s’en rendre compte, elle sortit de chez elle et continua à marcher dans les rues de son village, la seule chose qui l’intriguait était ce silence si pesant, si glaciale. Elle trébucha sur quelque chose de mou, tombant dans la boue, uniquement de la boue ? Non cela semblait plus familier. Elle regarda sa main afin de comprendre ce qu’il y avait de si attirant dans de la terre humide…. Attendez un instant ! De la boue ? La réalité s’engouffra en elle à une vitesse sidérante, si bien qu’elle en avait le souffle coupé. La pluie s’abattait en trombe tout autour d’elle, mélangeant la terre glaise au sang des cadavres qui jonchaient les rues. Son rythme cardiaque augmenta au rythme des révélations qui s’imposaient à elle. La garde du dragon venait d’attaquer son village, comment avait-elle pu en sortir indemne ? Elle semblait bien être la seule à pouvoir encore respirer, la seule survivante… Ses premières pensées se tournèrent vers son père, y avait-il la moindre chance qu’il soit encore en … Son sang se glaça, l’empêchant de respirer, de penser autrement, elle était bien la seule à pouvoir conter cette histoire à présent. C’est alors qu’un murmure s’éleva à ses pieds. Le corps sur lequel elle venait de trébucher était en train de s’animer. « Pitié » lança-t-il péniblement tout en crachant des gerbes de sang, « Aide moi ». C’est alors qu’elle reconnut son visage, impossible de l’oublier car elle l’avait croisé plus tôt dans la journée, dans l’ombre d’une bicoque abandonné, à la différence près que celui-ci était dépourvu d’assurance et de sadisme, de sourire et de pierre.
Un sentiment étrange, profondément enfui, une satisfaction intrigante, un instinct…
Chapitre 3::
Chapitre 3 : en l’an -160 période de Tredë au sud de la region ardente.
Sa vision se troublait, ses forces l’abandonnaient, tout espoir était perdu. Cela faisait maintenant une demi-décade qu’elle errait dans ces bois, longeant la rivière à la recherche de personne capable de lui venir en aide. Elle avait regroupé toutes les vivres qu’elle avait pu trouver dans les maisons de son village, volé une cape et un immense sac en bandoulière qu’elle trainait péniblement. Sa paire de botte était bien trop grande pour elle, ce qui ne facilitait pas son voyage. Elle arriva enfin à la lisière de la foret, aveuglé par l’aurore qui s’élevait au loin, il lui fallut quelques instant avant de s’adapter à cette nouvelle luminosité. Elle ne s’était jamais aventuré aussi loin sur ces terres, impossible pour elle de connaitre sa position sur cette vielle carte emprunté dans le bureau du cordonnier. Persuadé de se diriger vers le sud afin de trouver refuge dans la cité de Charmon, elle scruta l’horizon à la recherche d’un repaire visuel, un indice sur l’itinéraire à suivre. A sa droite, elle aperçut l’immense cité, certes elle n’était encore qu’un minuscule petit point au loin mais elle était surtout sa lueur d’espoir !
Elle ne pouvait pas abandonner maintenant, Charmon était encore à plus d’une décade de distance mais elle n’avait pas le choix, il fallait y arriver. Elle continua malgré tout, trainant cet immense sac rempli de vivre. Profitant de l’ascension du soleil, elle contempla le calme qui s’imposait sur la plaine. C’était presque devenu un instant magique, profond, de ceux qui vous font sentir tout petit et apprécier la plus primordiale des réalités : être vivant. A l’Est s’élevaient les premières lueurs du jour, dévoilant ainsi une montagne solitaire à l’Ouest… Etrange, elle n’apparaissait pas sur sa carte, ou s’agissait-il des premiers reliefs de la frontière Ouest ? Impossible, il s’agissait bien là d’une montagne, un pic vertigineux qui s’élevait sur la plaine, son sommet se fondait dans les nuages… Des nuages aussi bas et aussi sombre n’étaient pas envisageable c’était donc de la fumée… Sur une montagne…. Le volcan ! Misère, pendant tout ce temps elle ne s’était pas dirigé vers le sud, c’était le nord qui s’étalait à ses pieds ; cette région ardente peuplé d’être maléfique et monstrueux. Accablé par cette découverte elle se laissa tomber sur ce sol fertile, il n’était pas envisageable de faire demi-tour, elle n’y arriverait jamais, elle était épuisé, désorienté et ses réserves de nourriture serait insuffisantes… Seul un miracle aurait pu la sauver de la mort. Elle ferma les yeux, allongé sur le sol, pour la première fois depuis des jours, elle allait baisser sa garde, se reposer pleinement, car tout espoir était perdu et il n’y avait plus aucune raison de se battre.
Un vent chaud lui caressait le visage, perdu dans ses songes, elle rêvait de son père, le voyait debout, vivant, devant l’âtre de la cheminée à préparer le bouillon pendant qu’elle épluchait le peu de légumes qu’ils avaient pu récolter. C’était un jour de fête ! Des légumes dans du bouillon ! Elle n’arrivait pas à se souvenir de quelle fête il s’agissait mais ils étaient heureux c’était le plus important. Une goutte d’eau tomba du plafond, le clapotis qu’elle provoqua ne l’intrigua pas outre mesure, jusqu’à ce que celui-ci se répète, encore et encore, jusqu’à devenir plus oppressant, plus réel. De l’eau ? Elle ouvrit les yeux et, se redressant, elle aperçut, à quelques pas de là, un immense lac. Elle avait, comme par habitude, continué de longer la rivière des frontières sans savoir que celle-ci se déversait dans un immense point d’eau perdu au milieu d’une terre désolé. Une légère brume flottait dans les environs rendant les lieux d’autant plus sinistres mais qu’importe elle pourrait enfin se désaltérer et prendre un bain ! Elle rampa difficilement jusqu’au bord du lac, laissant ses affaires derrières elle.
Son reflet dans l’eau n’était pas beau à voir. Souillé de la tête aux pieds par le sang de ses paires, ses cheveux ne semblaient plus blond mais brun, sa peau virait au gris voir au noir par endroit et des croutes de sang séché recouvrait la plus grande partie de son corps. Comment en était-on arrivé là ? Comment pouvait-elle envisager de survivre ? Elle qui ne connaissait rien au monde qui l’entourait. Une lumière apparut dans les eaux, au fond du lac précisément, un hâlo pâle et vacillant qui envouta l’enfant. Sans s’en rendre compte elle la suivait du regard, cette petite boule de lumière si intrigante, rapprochant son visage de la surface de l’eau, un peu plus à chaque fois.
Deux mains visqueuses l’empoignèrent brusquement et l’emportèrent dans les profondeurs du lac. En état de choc, la jeune fille capitula, mourir noyer semblait être une bonne option puisque vivre était devenu bien trop difficile. Elle était incapable de voir sous l’eau, mais la peau de son ravisseur était visqueuse et semblait pourvu d’écaille. Qu’importe, elle n’avait qu’à se laisser aller, le destin en avait, cependant, décidé autrement. Une autre créature l’attrapa par le pied et l’amena brusquement à la surface, tapant de toutes ses forces contre l’ennemie afin de lui faire lâcher prise. Une fois la tête hors de l’eau elle prit une profonde inspiration et cracha l’eau qui s’était infiltrer dans ses poumons, c’était une douleur poignante mais nécessaire.
La personne qui se tenait à ses côtés n’avait rien d’humain. Un être cadavérique à la peau grisâtre et complètement desséché, deux grosses griffes remplaçaient ses coudes et ses mains, palmé, étaient armé de griffe aussi longue que des couteaux de cuisine. Une queue ! la petite fille ne rêvait pas, ce bipède rachitique en était bel et bien pourvu. Deux grands yeux globuleux bondissaient, tantôt sur la surface agitée du lac, tantôt sur le corps tremblant du rescapé. Son visage était à l’image du reste de son corps et cinq grosses corne ornait sa tête.
- Dangeureux ! Pas s’aventurer dans l’eau pâle !
Sifflota la créature d’une voix rauque
- Ondin pas gentil, rivière et lac saccagé… Ils ont faim si faim, le poisson se mange quand on a faim, mais ondin monte la garde…. Gluant et puant
Sa voix tremblait, apparemment l’inconnue paraissait aussi horrifier par ce qui habitait le lac que la petite fille.
- L’enfant ne doit pas s’approcher
Ses yeux se remplir de tristesse et ses long doigts se mirent à caresser les osselets qui lui servaient de colier tout en fixant le lac
- L’enfant meurt…
Sur ces mots elle s’approcha d’Aurore tout en retrouvant son calme.
- Pas de poisson ici !
Lui cria-t-elle dessus avant de l’attraper par le pied et de la trainer jusqu’à la lisière de la foret la plus proche.
La respiration haletante, un rythme cardiaque frôlant la tachycardie, la petite fille tentait tant bien que mal de se débattre pour s’enfuir. Noyer par un poisson ou manger par un cannibale… Mourir ne semblait plus l’intéressé du tout ! Elle avait beau hurler, agiter se pieds ou s’accrocher aux moindre cailloux qui se trouvait sur son passage rien ne semblait perturbé son ravisseur. Ce dernier marmonnait ses remontrances et paraissait entretenir une conversation plus que passionné, avec lui-même. Arrivée à destination, Aurore valsa dans les airs avant de retomber aux pieds d’un arbre. Aussitôt elle se releva tandis que l’infâme créature lui lança un cri à vous glacer le sang. Tout semblait fini, la mort était si proche. C’est alors que, contre toute attente, l’animal s’en alla, reprenant tranquillement sa conversation avec son « autre moi ».
Son cœur s’était arrêté un instant, juste assez de temps pour digérer ce qui venait de se passer. Elle s’adossa à un arbre et se laissa glisser jusqu’à s’asseoir à ses pieds. Apres avoir pris une profonde inspiration elle expira longuement tout en essayant de trouver un sens à ce qui venait de se produire.
- Je te présente madame Iyurh, elle peut paraitre froide quand on ne la connaît pas, je te l’accorde, mais tu finiras par l’apprécier… Enfin je crois
Lança l’arbre d’une voix enjoué, attendez une seconde, ça peut parler un arbre ?? Elle se leva d’un bond et se tourna vers l’écorce.
- Pardonne mon impolitesse, je m’appelle Linguë
Sur ces mots une silhouette se dessina sur le tronc, comme si elle cherchait à s’en extirper. C’est alors qu’il apparut, un jeune homme d’une grande beauté à moitié encré dans la masse.
Lui, c’était une dryade, et après avoir rassuré l’humaine et gagné sa confiance, il lui expliqua qu’Iyurh était de la race des Cénozoides et qu’elle avait perdu son enfant au bord du lac des limbes, férocement attaqué par les Ondines en colères qui étaient venu protéger les lieux. Depuis 10 ans la famine dévastait le pays du feu, poussant les habitants à l’anarchie la plus totale. Dans de telles conditions, plus personne ne respectaient la faune ou la flore et il fallait bien que la nature se défende. Il ajouta que les osselets qui ornaient le coup de la mère éploré étaient là les seuls souvenirs de son enfant bien aimé.
Aléa, contente d’avoir enfin trouvé une personne qui ne semblait pas vouloir la tuer, décida d’écouter cet arbre jusqu’au bout. Il était le premier être aimable qu’elle avait croisé depuis son départ, peut-être était-ce due à son jeune âge mais elle décida de lui accorder du crédit et de l’intérêt. Nombre de saison s’écoulèrent, avec le temps il était devenu comme son grand frère, sa nouvelle famille. Il lui enseigna tout ce qu’il y avait à savoir sur le monde et son histoire, tout du moins tout ce qu’il avait pu en apprendre, et l’initia à l’art de la magie car si son aura de démone restait profondément enfuie sous cette carapace angélique, ses pouvoirs ne cessaient de grandir et de se manifester.
Alea Alendras
Informations
Age : 35 Messages : 211 Messages RP : 72 Localisation : Pyroung
Chapitre : en l’an -152 période de Rudë au sud de la region ardente.
8 ans avaient passé. La neige s’abattait à nouveau sur les plaines désertées du pays d’Oshury. Les différents peuples survivant s’étaient presque tous rapproché de la capitale, place forte où l’on pouvait trouver de la nourriture « réquisitionné » par la garde Dragon. Seules les troupes de soldats se risquaient à emprunter les routes, si ce n’était pour une question de vie ou de mort, plus personne ne sortait de chez eux, une véritable hibernation de groupe.
En ces temps si sombre, il lui était devenu plus difficile de subvenir à ses besoins. Elle avait pris pour habitude de voler les caravanes de marchand et les petites troupes de soldat au beau milieu de la nuit, à l’heure où même le guet ne prêtait plus d’oreille attentive. Plus il y avait de soldat plus le risque était grand. Elle commença donc par se faire la main sur des voyageurs de fortune épargner par la garde dragon et augmenta la difficulté progressivement. Elle ne ressemblait plus à l’orpheline égarer d’entant, elle avait grandis, mûris, autant sur le plan de la force que sur celui de l’esprit. C’était une femme blonde à la silhouette élancé et à la peau pâle, la beauté de ses traits lui permit plus d’une fois de tromper l’ennemi. Elle avait gagné en agilité et était devenu silencieuse, c’était comme si son corps tout entier, fusionnait avec la foret, à tel point qu’il lui était aisé de disparaître et semer l’ennemie. Son ami, Linguë la dryade, lui avait enseigné tout ce qu’il y avait à savoir si l’on voulait survivre dans la nature. De l’art de la chasse au dépècement du petit gibier, en passant par le maniement de l’arc et les connaissances sur les différents poisons naturels, mortel ou non. Ainsi, elle vivait dans les bois, comme un animal, en compagnie de la dryade. Il lui avait également enseigné la méditation, afin de pouvoir communier avec son corps et le comprendre, lui permettant ainsi de travailler sur ce don si précieux qui ne l’avait jamais quitté. Impossible cependant de produire une quelconque flamme dans la paume de sa main, seul de la chaleur s’en dégageait. Difficile d’être autodidacte dans ces domaines si complexes, d’autant plus que personne ne semblait réellement informé sur la question. Apres chaque voyage dans le monde des esprits elle semblait plus vile, plus assombris comme si sa véritable nature avait enfin trouvé une faille. Ses crocs se formèrent et des griffes prolongeaient ses longs doigts fins. Plus elle utilisait la magie, plus ses yeux se mettaient à scintiller, abandonnant progressivement le bleu turquoise pour un jaune doré. L’humaine qu’elle avait été disparaissait, laissant place à quelque chose de plus puissant, de plus féroce. Elle n’était en réalité qu’au commencement de la première phase de transformation mais son ignorance l’amena à penser qu’elle était accomplie.
Le troisième soir de la deuxième décade de Rudë , Auë, nouveau nom donné par la dryade à l’orpheline, s’élanca dans les bois à la recherche de caravane à dépouiller. Elle tomba sur une petite troupe de la garde Dragon qui semblait rejoindre un campement plus grand. Les attaques de la garde sur les frontières n’avaient cessé de croître, forçant l’ennemie à fuir. Les soldats devaient s’aventurer plus profondément sur ces terres, établissant des camps de réapprovisionnement fixe. Étrange, ils semblaient se diriger vers le sud ouest et donc… Linguë ! Son sang ne fit qu’un tour, ses entrailles se resserrèrent. Pas cette fois, pas encore ! Ils ne pouvaient pas tous mourir, ceux qui comptaient. Elle couru aussi vite que possible, évitant les nombreuses autres troupes de gardes qui venait prêter main forte à la construction du campement. La lisière de la foret semblait bien plus proche qu’à son habitude, avait-elle couru si vite ? La respiration haletante, elle se tenait là, immobile, devant un champ de souche grossièrement coupé, vestige de ce qu’il restait de sa maison…. De son ami !
Une folie meurtrière s’empara de son être, tout ce vice accumulé mélangé à cette haine profondément enfui se déversa en elle, brulant son sang comme si ce dernier avait été en fusion, noircissant ses veines. Elle releva la tête, au loin le chantier allait bon train et les flammes brûlaient allègrement, réduisant en cendre ce bois si précieux. La démone empoigna son arc et couru à vive allure, sans même chercher à se cacher, décochant autant de flèche que possible jusqu’à arriver aux abords du campement. Bien entendu l’alerte avait été sonné et, même si chacune de ses flèches avait été meurtrière, car empoisonné, au corps à corps contre un régiment de soldat surentraîné elle n’avait aucune chance de survie. Elle fut capturée aussi facilement qu’un chiot en cavale mais ce chiot n’en était pas moins enragé. Sa haine n’avait cessé de croître et le sang et la mort étaient devenus ses obsessions premières. C’est alors qu’il apparut : Athanor, le chef de l’ordre secret. Il était venu voir ce qui avait troublé la construction de la place forte. Impossible de discerner son visage, sa folie l’avait presque plongé dans un état de cécité, mais son odeur… Elle inspira profondément, comme pour s’en imprégner, jamais elle n’oublierait.
- Que se passe-t-il ? Ne pouvez-vous donc pas vous contrôler un instant ?
Demanda-t-il fermement agacé aux soldats devant lui, ces derniers s’inclinaient devant leur maitre avant de s’expliquer.
- Nous venons de trouver cette furie monsieur, elle tentait d’attaquer le régiment. Nous avons réussis à la capturer mais 5 des gardes sont mort.
Sa voix tremblait de peur, il savait que la mort pendait au nez de chacun des soldats présents, pour manque de compétence car il n’y avait pas de place pour les faibles.
Athanor posa son regard sur ce trouble paix mais ne montra pas sa stupeur. Les yeux de la jeune fille étaient recouverts d’un voile noir, comme si ces derniers ne renfermaient que le chaos et les ténèbres. La jeune fille se débattait sans relâche, mordant et griffant tout ce qui se trouvait à porter. Elle avait du sang de démon dans les veines, un sang qui ne s’était pas encore pleinement manifesté, peut-être pourrait-elle bien plus intéressante que ce qu’il n’y paraissait. Appelez cela de la faiblesse ou de la folie, mais le maître de l’ordre secret décida de suivre son instinct et épargna la vie de la jeune fille. Pour compenser la perte de ses hommes il l’assigna au rang de catin du campement. Enchaîné à un poteau sur quelques brins de paille, elle servirait de divertissement à quiconque voudrait se défouler. Si elle survivait à cela alors peut-être reconsidérerait-il la valeur de sa vie. Finalement la mort n’aurait pas été une si mauvaise option
L’on fêta par cinq fois le roi Elbord, quatre années s’étaient donc écoulées depuis sa descente aux enfers. Esclaves des plus vils désirs de ces immondes créatures, elle fut battue, abusé et maltraité sans relâche parfois même par plus d’un soldat à la fois. On l’envoya faire le tour des campements avec d’autres femmes comme elle, toujours enchaîné à ces poteaux ou à leur paires constamment nu, pour quelle raison les aurait-on habillé ? Seul de longues capes noires les protégeaient du froid lors de leurs voyages le long des frontières. Elle s’était complètement refermée sur elle-même, comme dans une sorte de transe constante qui lui permettait de s’évader de ces atrocités. Nourrissant chaque jour un peu plus ce démon qui sommeillait en elle, tout n’était plus que rage dégoût et soif de mort. Sa part d’ombre la plus sadique ne cessait de croître, s’imaginant les pires tortures à réaliser pour se venger de toute cette décadence. Le démon lui avait permis de survivre là où d’autres perdaient la vie, le démon avait enfin pu faire surface… Elle était devenue le démon.
Finalement, le bataillon qu’elle se devait de divertir en cette période de chaü retourna à Pyroung, capitale des régions ardentes. Elle trompa la vigilance d’un garde et, regroupant le peu de force qui ne lui avait pas été arraché, s’enfuit dans les ruelles sombre qu’offrait la cité. Ses instincts animaliers s’étaient décuplés, le démon était à l’état brut, bien loin d’être apprivoiser. Son combat pour la survie commença. Elle se terra dans les égouts de la ville, se nourrissant principalement de rat et d’animaux égarés. Elle pouvait passer des jours entiers sans manger tant qu’elle continuait de boire, et l’eau ne manque jamais dans les égouts. Elle vécut ainsi pendant deux ans.
Petits à petits elle redécouvrit la lumière du jour, la vie en société, le vol à l’étalage. Ce n’était qu’une simple sans abris parmi tant d’autre, tous ceux qui étaient venu trouver refuge dans la cité. Presque trente ans déjà que la famine accablait le peuple d’Oshury qui se mourrait à petit feu.
Elle rencontra un homme qui vit en elle bien plus que les apparences ne voulaient bien en montrer et, bien qu’elle n’eut jamais réellement connu son nom, elle le suivit au sein de sa confrérie. Ils s’occupèrent d’elle, lui apprirent à canaliser sa force et à contrôler son pouvoir, l’art du combat n’allait bientôt plus avoir aucun secret pour elle qui se trouva même une passion dévorante pour la dissection de la chaire et la torture de l’homme. C’est ainsi qu’elle entra dans la guilde du bas réseau. Elle n’avait pas besoin de connaitre leurs noms ou leurs buts, elle voulait tout simplement tuer, verser le sang, déchiqueter les boyaux, torturer les vivants et abuser des morts. La noirceur de son âme se dessinait sur les traits de son visage déformé par la bête. Des veines apparente se dessinaient tout autour de ses yeux et elle s’était fait implanté une couronne de rubis sous la peau du front.
A cette époque les idéaux politiques l’importaient peu, elle se devait de connaitre chaque recoin de chaque nation dans les moindres détails ainsi que le fonctionnement et les intentions des pouvoirs en place mais n’en pensait absolument rien seul les ténèbres l’obnubilait. Elle recevait directement ses ordres de "l’homme présent" et était membre d’une des équipe les plus dangereuses. 5 démons sans foi ni lois, obéissant à un seul et unique homme, comme ses pantins les plus redoutables, les cinq doigts de sa main. Chacun étant le plus diabolique, le meilleur de sa catégorie. Notre démone était réputée pour sa discrétion, ses interrogatoires et ses séances de torture à vous couper le souffle. En ce temps on l’appelait « le bouc » surnom due à sa coupe de cheveux qui n’était pas sans rappeler les deux cornes d’un bouc tout simplement. C’était plus un mythe, de ceux qui vous glace le sang rien qu’en entendant leur nom, l’on pensait même qu’il s’agissait d’un homme, anciennement bourreau du roi, et non d’une femme.
Propulsons-nous un peu moins de 50 ans plus tard car l’histoire à conter y est bien plus intéressante, rappelons que dans un contexte géopolitique instable, le royaume du feu était gouverné par le roi Albrös II qui avait pour réputation d’avoir abandonné son peuple aux guerres et à la famine. C’est alors qu’arriva Hubberard le vampire, il destitua l’ancien roi et renversa le pouvoir en place. Aucune preuve de l’implication de la guilde du bas réseau dans ce coup d’état ne fut trouvé mais les « on dit » n’arrivaient pas à se mettre d’accord. Quoiqu’il en soit « le bouc » mourut en et Ilyani s’engagea dans la garde Dragon.
Elle apparaissait comme une démone aux cheveux blond et au regard maudit, plus aucune trace de son passé n’était visible sur sa peau et tous ses implant lui avaient été retiré. Elle avait changé de nom et d’apparence pour s’intégrer à la prestigieuse garde dragon. Cette troupe de malfrat avait bien évolué depuis sa création en -200 par lord Athanos. Aujourd’hui c’était une force de frappe dangereuse qui se nourrissait de la haine et la soif de vengeance des gens. En effet pendant toutes ces années de famines, aucun des pays voisins n’avait tendu la main pour prêter main forte au peuple du feu, le laissant mourir sur ses braises, animant d’autant plus leur haine. Le pouvoir en place décida, malgré les réticences du peuple, à ouvrir les frontières de ce pays dévasté et Athanor n’était en rien d’accord avec cela. La garde dragon n’obéissant qu’à son unique chef cela promettait beaucoup de sang, de décadence, de perversion et de guerre. A nouveau, Ilyani ne suivait pas un idéal politique mais le groupe le plus enclin à assouvir ses pulsions démoniaques.
Ce furent cent ans de débauche et d’excès qui suivirent, et en conter les récits serait une tache veine et répétitive, tout ce que nous avons besoin de savoir c’est qu’avec le temps, la démone s’assagit, elle avait vu et fais des choses qui avait comblé ses désirs les plus absurdes. Elle était allé si loin dans le vice tout en prenant bien soin de ne rester, en apparence, qu’un simple soldat obéissant. Le temps avait coulé sous les ponts et son désir de retraite se faisait de plus en plus ardent. Elle profita de l’agitation provoquée par la disparition d’Adrietha pour « tuer » Ilyani et faire naitre Alea, une mercenaire solitaire.
Depuis 6 ans maintenant elle parcourt ces terres. Pour le moment elle n’a aucun but prédéfini, si ce n’est celui d’apprendre et de voir le monde sous un nouveau jour, avec un regard neuf afin d’en comprendre les rudiments les plus complexes et pourquoi pas, un jour, aspirer au trône.
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