Informations Age : 31 Messages : 18 Messages RP : 12 Localisation : Orsin
Feuille de personnage Race: Humaine Métier: Kraken – Garde Léviathan Guilde: Aucune
Profil | Sujet: [Macha/Alekseï] ~ De l'enfant des rues au soldat de sa majesté Jeu 6 Mar - 18:42 | |
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Macha/Alekseï |
Personnage Nom : / Prenom: Macha (mais personne ne l’appelle plus comme ça désormais) Pseudonyme (ou prénom d’usage): Alekseï Sexe: Féminin Age : 35 ans Ville de naissance: Orsin
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Capacités Sort: Guérison Arme(s): Kriss répondant au nom de Zoya, offert par Marjistan Kolen lors de son accession au poste de Kraken – Arc long
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Informations Race : Humaine Peuple : Ysyra Métier : Kraken – Garde Léviathan Alignement : Neutre – Neutre – Sage – Pur Classe sociale: Noble de par le sang qui coule dans ses veines
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Animal de compagnie Race: Chien Description: Kel III, plus simplement appelée Kel, est une chienne sans prétention, aussi bâtarde que Macha et le poil aussi roux que les cheveux de sa compagne. Lorsque Macha est Macha, Kel est aussi désinvolte que la jeune femme, jappant pour un rien, l'oeil vif et le pelage fou. Mais lorsque Macha et Alekseï, Kel devient à l'image du jeune Kraken: droite, calme, obéissant au doigt et à l'oeil de son maître. En un mot, Kel devient un chien de combat, prêt à défendre à coups de crocs ou de griffes ce qui lui est cher.
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Description physique S’il en est un qui peut se permettre de décrire le physique d’Alekseï, c’est encore Ryan, son ancien compagnon de chambrée : « Alekseï, c’est un beau mec, musclé ’vec ça. Et un visage poupin, sans poil d’ssus. Si j’t’ais une bonne femme, pas d’doute que j’me l’taperais le salopiaud ! »
Un mètre quatre-vingt, soixante-cinq kilos, des muscles fins, à peine saillants sous une peau claire et douce, des cheveux courts aux reflets cuivrés, des yeux aussi bleus que les flots marins, presque aucune imperfection si ce n’est cet auriculaire droit manquant. Oui, Alekseï est fait pour plaire aux femmes. Mais avant d’être un homme, Alekseï était Macha, et de sa condition féminine Alekseï a gardé quelques traces : sa poitrine d’abord, méthodiquement cachée chaque matin sous des vêtements d’hommes ; sa pilosité faciale presque inexistante ; ses cils, longs et ourlés et la finesse de ses traits qui lui valurent plusieurs fois le surnom de « poupée » lorsqu’il côtoyait le bas-réseau. Avec l’habitude, Alekseï a appris à durcir l’expression de son visage en fronçant légèrement les sourcils, il a également adopté une voix rauque et plus grave que celle de Macha, et pour masquer ses quelques formes trop féminines, il porte son uniforme de Kraken en toute circonstance.
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Description mentale Alekseï est un soldat, dans la plus pure tradition, droit, rigoureux, consciencieux, modeste, magnanime et d’une loyauté sans faille. Bien que son ascension au poste de Kraken lui autorise désormais une plus grande liberté de gestes et de paroles, il s’applique toujours à se faire le plus discret possible dans l’ombre de sa Reine, obéit au doigt et à l’œil et ne prend la parole que quand on lui en donne la permission. Il ne cherche jamais la bagarre et n’agit qu’après avoir soigneusement réfléchi aux conséquences de ses actes. C’est d’ailleurs l’une des qualités qui lui valut sa précoce nomination au poste de Kraken. Loin de lui valoir les jalousies de ses compagnons, celle-ci n’a fait qu’augmenter le respect que lui vouaient déjà les autres soldats de la garde Léviathan.
Seulement voilà… Derrière Alekseï se cache toujours Macha, Macha et ses secrets, Macha et ses faiblesses, Macha et son passé douloureux, rebelle. Alekseï c’est un peu la carapace derrière laquelle se cache la jeune femme. Si lui est d’un calme infini, elle est une révoltée, une rebelle, elle n’aspire qu’à courir, combattre, voyager ; à jurer, à rire ou à pleurer ; à côtoyer ceux qui risquent de lui attirer des ennuis et ce malgré ses 35 ans. Tous ces sentiments contradictoires, Macha les a enfermés dans un coffre-fort nommé Alekseï, un coffre-fort qu’elle ouvre parfois la nuit, parce que maintenant, en tant que Kraken, elle n’a plus de compte à rendre à personne… sauf à la Reine, à Kolen et à son père, où qu’il puisse se trouver.
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Histoire An -20 – Quelques jours après l’armistice entre Ciend et Ysyra – Orsin
Kolen détourna le regard. L’odeur des cadavres et la vision de ces vers, partout, lui donnaient envie de vomir, à lui, superviseur de la garde Léviathan qui avait vu tant de morts par le passé. Tant de morts, mais aucun auxquels il était aussi attaché qu’à ces deux-là.
Trois ans plus tôt, peu après son accession au poste de superviseur de la garde Léviathan et alors que la guerre entre Ciend et Ysyra faisait rage, sa femme Ilda et leur fille, Macha, avaient été enlevées par le camp adverse. Les tractations avaient duré jusqu’à la fin de la guerre. Il avait tout essayé, la force, le silence, l’argent, rien n’y avait fait. Chaque nouvelle tentative s’était soldée par un échec. On lui avait d’abord envoyé une oreille, à laquelle pendait encore une des boucles qu’il avait offertes à sa femme pour leurs dix ans de mariage. Puis, un doigt, un auriculaire, dont l’ongle rongé jusqu’au sang trahissait l’appartenance : c’était celui de Macha. Après, plus rien, que le mutisme de Ciend, et aucune nouvelle… jusqu’à aujourd’hui où le roi Maken avait cru bon, en signe d’amitié, de lui renvoyer les corps de ses proches.
Il reporta son attention sur les cadavres. Il manquait bien une oreille au plus grand des deux, et l’auriculaire à celui, plus petit, qui se blottissait contre le sein du premier. Etait-ce bien là sa femme et sa fille ? Les visages, rongés par la mort, étaient méconnaissables ; mais Kolen n’avait aucune raison de croire le contraire… Pourquoi Maken aurait-il pris la peine de lui envoyer les corps de deux inconnues ? La tristesse et la douleur écrasèrent soudainement les épaules de Kolen. Les larmes se mirent à couler en silence le long de ses joues. Il ne pouvait en supporter davantage. Lentement, comme si sa force légendaire l’avait abandonné, il repoussa le couvercle du cercueil sur les cadavres. Aujourd’hui, plus que jamais, il se sentait seul, tellement seul…
An -14 – Falcon, Quartier Pauvre
« Dehors ! Je t’ai dit dehors, sale gueuse ! Tu crois pas que t’as assez vécu à nos crochets toutes ces années ! T’as quinze ans maintenant, va gagner ta croûte, comme tout l’monde ! » Macha regardait son père sans broncher, du moins sans montrer la colère qui grondait en elle. Certes, elle savait que cette famille n’était pas réellement la sienne, certes elle savait qu’elle leur devait déjà beaucoup, beaucoup trop, son père d’adoption le lui avait répété de très nombreuses fois par le passé. Mais c’était là tout ce qu’elle avait, tout ce qui lui restait. Où irait-elle, que ferait-elle, si eux ne voulaient plus d’elle ?
Un caillou vint frapper sa mâchoire, la douleur lui vrilla les tempes et un gémissement de douleur lui échappa. « C’est ça, couine, sale chienne ! Dehors ! Mes fils ont besoin de manger, MES fils, toi tu n’es rien, rien tu m’entends, et certain’ment pas ma fille ! Dégage ! »
Macha embrassa une dernière fois du regard le lieu où elle avait grandi. L’amour d’une mère, d’un père, elle ne l’avait pas connu… Toujours recluse dans les écuries, toujours mise à l’écart, séquestrée sans pouvoir voir le jour plusieurs semaines durant, nourrie avec les restes… comme les chiens, oui. Elle ravala ses sanglots, et se retourna évitant une deuxième pierre au passage. Un aboiement dans son dos, puis un cri, ce fut la dernière chose qu’elle entendit avant de prendre ses jambes à son cou, suivie de près par Kel. Kel, la seule et l’unique amie qu’elle ait connue pendant toutes ces années : une chienne, bâtarde comme elle.
Il lui suffit d’essuyer quelques bagarres et une tentative de viol pour comprendre que la rue n’était pas un endroit pour une fille, qui plus est une fille de son âge. Elle coupa sa tignasse rousse, noircit ses joues avec du charbon, dénicha des habits d’homme trop grands pour elle, qu’elle ajusta à sa taille, et masqua sa poitrine naissante sous un tissu serré autour de ses côtes. Puis elle abandonna Macha… et devint Alekseï. Avec ce nom, et cet accoutrement, les problèmes s’évaporèrent. Elle apprit à vivre dans la rue, à voler les passants, à chaparder des fruits sur les étals des marchands et intégra un gang de petites frappes sans importance jusqu’à en devenir le chef. Cela dura quatre ans, puis elle se lassa, et rejoignit une troupe de brigands. En détroussant les caravaniers, elle apprit à tirer à l’arc. Ses qualités lui valurent même quelques félicitations, mais elle se garda bien de faire la fière. Trop attirer les regards lui aurait valu des questions supplémentaires. Les autres l’appelaient déjà « poupée » à cause de son visage efféminé, c’était amplement suffisant. Cela dura quatre ans, encore, puis elle se lassa et regagna Falcon et ses premières amours : le vol.
An -5 – Falcon, Place du Marché
« Au voleur! Au voleur ! Il est parti par là-bas ! » Macha sourit et ne bougea pas de son poste d’observation, dans l’encoignure d’une porte, à deux pas seulement de celle qu’elle venait de détrousser. Kel II, fille de Kel, reposa son museau entre ses pattes ; elle connaissait le rituel mieux que quiconque. Une vingtaine de minutes s’écoulèrent avant que les deux compagnes ne s’éloignent d’un pas tranquille dans la direction opposée à celle soi-disant prise par le voleur.
Soudain, une main saisit le bras de Macha et l’entraîna dans une ruelle à l’écart, sans que celle-ci ait seulement eut le temps de dire quoi que ce soit. « Bien joué, gamine. » Deux yeux aussi clairs que la ruelle était sombre la fixaient. Macha distinguait à peine le visage de son interlocuteur, taillé en lame de couteau, le nez fin et les cheveux bouclés bruns tombant sur de larges épaules. « Je m’appelle Alekseï. Que me voulez-vous ? » « Oh gamine… Si tu savais… Je t’observe depuis longtemps, et j’ai des projets infiniment plus ambitieux pour toi. » « Je ne suis pas une… » « Tais-toi Macha ! Je sais qui tu es, je sais ce que tu fais. Ne joue pas à ça avec moi. » Le ton avait été impérieux, sec, n’admettant aucune réplique. L’inconnu relâcha le bras de la jeune femme et s’écarta. Etrangement, Kel II n’avait pas bronché, pas aboyé, elle regardait sa compagne sagement assise sur son derrière, comme si tout cela était on ne peut plus normal. Macha s’écarta simplement et continua, perplexe : « Qu’est-ce que vous me voulez à la fin ? » « La question n’est pas ce que je veux moi, Macha ; la question, gamine, c’est qu’est-ce que tu veux TOI ? » « Je ne comprends pas… » « N’as-tu pas d’autres ambitions que d’être une simple voleuse à la tire ? » « … » « Tu peux m’appeler Kozak. Je peux faire de toi ce que tu veux. »
Et c’est ce qu’il fit. Il fallut presque une année entière avant que Macha n’atteigne les critères pour que Kozak lui permette d’accomplir sa première mission. Une année pendant laquelle Macha apprit à se battre, d’abord au corps à corps, puis au poignard et à l’épée. Une année pendant laquelle elle enchaîna entraînements physiques, longues périodes de jeun, missions sans importance. Kozak, bien qu’il ait sans doute une bonne dizaine d’années de plus que Macha, devint un peu plus qu’un mentor, un peu plus qu’un ami aussi et ce malgré que la jeune femme ne sache rien sur lui, si ce n’est qu’il appartenait au Bas-Réseau et que c’était non seulement un voleur hors pair mais aussi un assassin sans équivalent.
Macha effectua son premier contrat un jour de Rüde, alors que l’orage battait les toits et étouffait le bruit de ses pas. Personne n’entendit non plus le cri de sa victime lorsqu’elle lui trancha la gorge. A cette époque, Macha ne savait pas où était le bien et où était le mal… Elle ne voyait qu’une chose : la fierté dans les yeux de celui qui était désormais… son amant.
An -3 – Falcon, Palace – En pleine nuit
« Noooooon ! » La lame de l’épée s’arrêta à quelques centimètres seulement de son visage. Mais cela n’avait plus rien à voir avec cette stupide d’assassinat raté ; cela n’avait rien à voir non plus avec le fait qu’à la merci des gardes du palais royal, elle risquait désormais la mort ; cela avait encore moins à voir avec le fait que Kozak, son maître et amant, l’avait lâchement abandonné pour s’enfuir. Non… Ce qui défilait devant ses yeux se déroulait dans un autre endroit, à une autre époque. Ce qui défilait devant ses yeux : c’était des souvenirs, des souvenirs de son autre vie.
« Arrache-lui une oreille, qu’on puisse au moins faire comme si elle n’était pas morte, crétin. J’t’avais dit qu’il nous les fallait en vie. LES DEUX ! » Le cri la fit fondre en larmes de nouveau, jusqu’à ce qu’une nouvelle fois la pointe de la lame se pose sur sa gorge pour lui intimer le silence. « Ta gueule, morveuse… Si tu veux te plaindre, c’t’à ton putain de soldat de père qu’il faut l’faire, pas à moi… Moi j’suis qu’un vulgaire sbire tu comprends… Je fais que c’qu’on m’demande, moi… C’pas ma faute à moi si c’te guerre entre Ciend et Ysyra t’en train d’dévaster nos deux pays… » Elle baissa ses grands yeux bleus mais son regard croisa celui de sa mère, éteint, se vidant de son sang juste à côté d’elle. « Prends l’oreille, élimine moi c’te cadavre pi on s’tire avec la gosse. Et nettoie-moi c’te bordel putain ! » La dernière chose qu’elle vit, avant que l’homme la balance sur son épaule comme un vulgaire sac à patates, c’est un emblème au-dessus de la cheminée, une sorte d’écusson avec des flammes sur un fond bleu nuit, et un trident rouge qui jaillissait des flammes…
L’emblème de la garde Léviathan…
Macha passa devant le tribunal quelques jours après sa capture. Elle fut déclarée coupable de tentative de meurtre avec préméditation, qui plus est sur un membre de la haute société, et le haut juge ne lui proposa comme alternative à la mort que celle de devenir conscrit. Macha accepta, n’ourdissant qu’une seule chose : sa fuite… Les souvenirs lui avaient révélée beaucoup plus qu’elle n’espérait : elle avait sans doute un père encore en vie, en Ysyra. Car elle appartenait au peuple d’Ysyra… et tout ce qu’elle avait connu jusqu’à maintenant n’était qu’un vaste mensonge.
La première escapade lui valut suffisamment de coups de fouet pour ne plus pouvoir se lever pendant plus d’une semaine et de longues cicatrices dans le dos, encore visibles aujourd’hui. Mais la deuxième fut la bonne. Elle reprit contact avec la troupe de brigands qu’elle avait côtoyée dans sa jeunesse, et avec leur aide, parvint jusqu’à Orsin. Son objectif était simple : elle souhaitait retrouver son père et ses racines, et pour se faire, elle devait intégrer la garde Léviathan. Là, peut-être, elle parviendrait à s’élever suffisamment haut, suffisamment loin pour qu’il la reconnaisse un jour… Qu’il reconnaisse son propre sang.
An 6 – Orsin, Place forte de la garde Léviathan, Champ de tir
« Vas-y Hector, éloigne la cible de trente pieds encore qu’on voit si Poupée arrive à en toucher le cœur, même à cette distance. » Alekseï ragea en son for intérieur, ce surnom avait le don de lui taper sur les nerfs, et pourtant il l’avait suivi jusqu’ici… Son visage resta de marbre, et elle banda son arc après avoir soigneusement choisi sa flèche. Les traits froncés ne se déridèrent qu’à l’instant où la corde se détendit. Il y eut un léger sifflement et la flèche frappa le cercle rouge au centre de la cible, comme toutes les autres. Sur un champ de tir… tout paraissait plus facile. Kel III, fille de Kel II et petite-fille de Kel, jappa à ses pieds, comme pour féliciter sa compagne, mais le visage d’Alekseï resta de marbre, et ce même quand Ryan, son compagnon de chambrée, émit un sifflement d’admiration. « Tu m’impressionneras toujours Poupée… » « Je te remercie Ryan. Tu n’es pas mauvais tireur non plus. » Alekseï eut une hésitation mais continua tout de même. « Et ne m’appelle pas Poupée. » « D’accord… Poupée ! » Le rire tonitruant de son ami fut coupé net par l’arrivée de Kolen. Le superviseur ne rigolait jamais, il avait les traits soucieux et en permanence cet air triste et sans vie qui lui valait parfois le surnom de « Croque-Mort » parmi la bleusaille. Il n’en était pas moins respecté et admiré.
« Alekseï, veuillez me suivre, je vous prie. » Le gardien suivit son supérieur sans un mot. On ne discutait jamais les ordres de Kolen, même lorsqu’on était comme lui, le plus jeune gardien de l’histoire de la garde Léviathan. N’importe qui d’autre aurait pu prendre la grosse tête, mais pas lui : il savait d’où il venait, du moins d’où il était parti, et où il souhaitait arrivé. Ses années passées à gravir les échelons, à côtoyer le peuple de l’eau ou à essayer de glaner des indices (sans résultats) avaient vu grandir son amour pour les siens. Pour rien au monde il n’aurait changé de camp : Orsin, Ysyra en général, était sa famille, et parmi ces gens, ces soldats, se trouvait son père, Macha le savait et c’était aussi une des raisons pour lesquelles elle vouait une loyauté sans faille à son royaume.
Le bureau de Kolen était aussi froid et austère que sa personne, mais cela convenait à Alekseï. « Asseyez-vous je vous prie. » La jeune femme s’exécuta et déjà Kolen continuait. « Vous savez, je n’en doute pas, que Palthern est mort. » Il enchaîna sans attendre de réponse. « Les récents évènements, les tumultes sous-jacent et l’absence de résultats concernant les recherches sur la disparition d’Adrietha, nous ont poussé, sa majesté la reine Télès et moi-même à choisir sans tarder un remplaçant à Palthern. Et ce sans attendre la fin de la période de deuil règlementaire. » Là, Kolen marqua une pause. Il attendait manifestement une réponse. « J’en suis navré Messire, mais je crains moi aussi pour la sécurité du royaume. La politique d'Adrietha était un véritable bienfait pour les différents royaumes, nul ne craignait plus pour les siens. Mais depuis son départ, rien n'est plus pareil. Les velléités à peine dissimulées d’Oshury à notre égard me font craindre le pire, et les manigances de bas étage de nos voisins de Ciend n’augurent rien de bien meilleur. Il faut nous préparer… » « Nous sommes d’accord sur ce point, comme sur la plupart d’ailleurs. Votre raisonnement est toujours à la hauteur de mes attentes Alekseï… Aussi vous avez été choisi pour remplacer Palthern à son poste de Kraken. Cela prend effet immédiatement. Rassemblez vos affaires, vous dormirez ce soir au palais. » Le visage du jeune éphèbe ne marqua aucune surprise, à peine un éclat dans sa pupille trahit son étonnement. De là-haut, Macha avait toutes les chances de retrouver son père, non ? « Je tâcherai de me montrer digne de l’insigne honneur que vous m’accordez là Messire. » « Je l’espère Alekseï, je l’espère… » L’esprit du vieil homme semblait ailleurs, comme perdu dans ses souvenirs, tandis que son regard fixait avec insistance, l’auriculaire manquant du jeune Kraken.
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Hors RPG Comment t'appelles-tu ? Cf. fiche d’Eireen Quel âge as-tu ? Idem
Quelles sont tes passions ? Idem Est-ce ton premier forum RPG ? Idem
Comment as-tu connu le forum ? Idem Ton avis dessus <3
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