Les traditions
Les fêtes importantes
Le jour d'Elbord
Elbord fut le premier roi à avoir régné sur le trône d'Oshury. Il apporta au peuple la promesse de jours meilleurs, remplissant leur cœur d’espoir et de rêves en mettant fin à la guerre civile qui faisait rage. Pour célébrer la grandeur du monarque, on proclama un jour de fête dans tout le royaume, le cinquième de la première décade de Chaü. En ce jour glorieux un immense festin est organisé sur la grande place de Pyroung, seuls les nobles sont invités à participer au banquet plus privé du monarque. Pendant la famine qui ravagea la région cette fête devint un bal populaire tenu dans la cours du château où la royauté en place se devait d'offrir à son peuple de quoi se divertir.
De nos jours l'ont célèbre Elbord par une foire dans les rues de la capitale et la journée s'achève par une sorte de festin et bal populaire.
Le jour du feu
Ce jour, le dixième de la deuxième décade de Trede, mis en place par Nalfein le roi drow, célèbre la fin d'une longue période chaotique pour le peuple d'Oshury. Le royaume, qui avait sombré suite à des rois plus diaboliques les uns que les autres, se devait de faire peau neuve et, tel le phœnix, renaître de ses cendres afin de prospérer à nouveau. D'immenses statues de bois sont montées des semaines durant par les plus grands artisans du pays afin de brûler la nuit de la fête du feu. Leur tailles varient entre 10 et 20 mètres de hauteurs. Cet immense feu de joie est accompagné par un banquet ainsi qu'un bal nocturne.
Le jour du sang
Mis en place par le roi Huberard le dixième jour de la deuxième décade de Trede, ce jour apportait un peu de divertissement au peuple qui, depuis trop longtemps, souffrait de la famine. Il fit venir des centaines de gibiers des contrées voisines et proclama un jour de chasse ouverte. Au fil des ans cette tradition perdura, proposant toujours plus de choix aux personnes participants à cette grande partie de chasse diurne et nocturne. Le secret caché derrière tant de générosité est le suivant. Le soir de la grande journée du sang, les vampires d'Oshury se lance également dans une partie de chasse nocturne, remplaçant le gibier par les humains partie chassés.
De nos jours cette pratique plutôt barbare s'est transformée en une soirée privée, réservée uniquement aux vampire, durant laquelle le roi lui même proposait secrètement une "cuvée" de choix à ses invité. Une véritable orgie baignant dans le luxe et l'opulence.
Le mariage
Pour les paysans, le mariage se fait sans grande cérémonie. Le passage à l'église n'est en rien une obligation, le chef du village peu aisément se charger de lier les deux individus. Un repas familiale se tint au domicile des jeunes mariés.
Pour les bourgeois, lors de leur mariage les deux participants se doivent de celer leur unions devant le chef du village ainsi que devant le prêtre représentant leur croyance. L'union est faite par le sang, l'homme comme la femme se doivent de mélanger leur sang dans un calice d'or avant d'en boire le contenue. Le vin d'honneur est ouvert à tous tandis que le repas reste plus intimiste.
Concernant les nobles, tout comme pour les bourgeois l'union se doit d'être célébrée des deux façons. En plus de se lier par le sang, on dispose sur le front des mariés un mélange de cendre ayant appartenu aux deux lignées. Seuls les bourgeois et les nobles, invités, peuvent participer au vin d'honneur ainsi qu'au repas. Afin d'animer la soirée le père de la mariée ainsi que le marié se combattent afin de permettre au gendre de prouver sa valeur aux yeux de tous. Il est également de rigueur, pour ce dernier, de perdre noblement. Il serait mal vu d'écraser son beau père un soir de noce. Rappelons également que la virginité est un point clef pour la femme afin d'assurer un héritier certifié à sa nouvelle famille.
La mort et l'au-delà
L'incinération est la méthode la moins coûteuse pour les paysans. Pour les moins aisées il est envisageable de finir dans la fausse commune la plus proche.
Les bourgeois procèdent étagement à une crémation et le corps est exposé la nuit précédant la cérémonie religieuse afin de permettre aux proches parent de saluer le défunts pour la dernière fois. Un cortège emmène ensuite le corps au bûcher consacré. Un repas est organisé sur le lieux de la crémation et les cendres sont récupérées, scellées dans une urne de granit et emmenées au caveau familiale.
Les plus riches ont le droit à des enterrements plus raffinés. Outre la période d'exposition plus longue, le cortège était accompagné par des musiciens, des pantomimes, des pleureuses et des danseurs. Il menait le défunt sur le bûcher mis en place sur sa propriété ou son plus proche parent lui embrassait les lèvres afin de recueillir son dernier souffle. Lors de la crémation un conteur récitait un poème représentant la vie menée par le défunt et ses cendres, scellées dans une urne d'or finissaient dans le caveau familiale. Une petite partie de ces dernières étaient recueillies et mélangées aux cendres de ces paires dans l'urne familiale sertie de diamant. Une statue, gravée dans la roche volcanique, était élevée à son effigie dans sa demeure. Aussi importante avait été sa vie, aussi grand était son trophée.