La naissance C'était une nuit de Chaü, chaude comme à son habitude dans le pays du feu.
Un enfant non attendu de sa mère, mais grandement de son père venait de voir le jour sous la lumière vacillante des bougies.
C'était un petit bout d'homme, aussi joli que celle qui venait de le faire naître et aussi fort que le père.
Ce jeune était prometteur, son père lui prédisait une grande carrière dans l'armée Oshurienne. Il l'avait attendu depuis si longtemps !
La mère de ce jeune garçon était d'une grande beauté. C'était une humaine aux cheveux d'or, aux yeux couleur ciel, aux traits fin et élégant.
Elle aurait dû être fière d'avoir engendré un si bel enfant. Cependant ce n'était pas le cas ; elle n'aimait pas l'homme avec qui elle était, elle n'avait jamais voulu être avec lui. Elle avait presque été achetée à ses parents pour devenir la femme de ce démon. Vendue par ses plus proche …
Le père, comme dit précédemment, était un démon, fort et puissant, à la peau foncée tel le sang et à l'âme emplie de malignité.
Il a décidé de faire de cette femme sa compagne pour avoir un fils magnifique. Je dis bien fils car il ne voulait absolument pas de fille. Cette mère n'en était pas à son premier accouchement, cependant c'était le seul qui restait en vie. Le démon avait tué ses précédent enfants sous le seul prétexte qu'elles n'avaient pas le sexe voulu.
Le jeune homme eut un nom, Akiro.
L'enfance L'enfant reçut toute l'éducation nécessaire à un noble. On apprit donc à écrire, à lire, on lui apprit également comment réfléchir on lui fit connaître l'art. L'art de la littérature, des peinture, mais aussi celui de diriger une troupe d'homme, l'art des stratégies militaire et bien évidement celui de ce battre.
Le jeune enfant voyait beaucoup de maîtres différents qui s'enchaînaient les uns après les autres. Ne voulant pas que sa progéniture connaisse les doux sentiments qui bercent l'enfance, le père du jeune demi-démon exécutait ses professeurs lorsque ceux-ci commençaient à devenir trop proche du garçon.
Il avait besoin d'un fils fort et capable de faire briller le nom des Khaynes par des actes sanglant et terrifiant. Il ne devait laisser aucune place à l'amour dans le cœur de son fils ; seulement de la ruse, de la malignité et de la force.
Son père s'occupait personnellement de ses entraînements physique. Il lui apprit à se battre, d'abord avec des épées en bois puis en fer.
Le combat à deux lames était devenu sa spécialité. Il était impressionnant pour un garçon d'à peine 9 ans.
Les entraînements du père étaient intensifs et violent. Souvent le jeune garçon revenait couvert de bleus ; son père le battait quand il le considérait pas assez performant. Mais il savait très bien très bien que ce n'était pas sa mère qui panserait ses blessures et qui le serrerait dans ses bras.
Il n'a d'ailleurs jamais reçu la moindre affection de sa maternelle. Même pas un regard. Il restait là, seul, en attendant la moindre preuve d'attention.
Akiro aimait jouer dehors. Il se sentait libre. C'était le seul endroit de la maison où personne ne l'oppressait.
Cet enfant avait cependant un étrange passe temps, celui d'écraser, d’amputer ou de faire souffrir tout simplement les insectes ou animaux se trouvant sur son passage. Celui-ci trouvait un malin plaisir en cela.
C'est un jour qu'il marchait comme à son habitude dans les jardins de sa grande demeure en quête de petits être à martyriser, qu'il fit une surprenante rencontre. Il trouva caché derrière un buisson un jeune mamba noir, tout petit, qui venait sûrement juste de sortir de son œuf.
Le sang-mêlé était fasciné par cet animal à sang froid qui n'avait ni bras, ni jambes, mais qui avait pour lui une arme redoutable, des crocs et un puissant venin. Plus celui-ci en avait, plus il aimait le reptile et le mamba était un serpent qui en produisait énormément.
Le serpent était craintif, méfiant et prêt à mordre s'il le fallait.
Le jeune garçon lui parla un peu, tentant de l'apaiser. Le reptile fit une tête bizarre pour un animal, il semblait intrigué.
Akiro lui dit ensuite d'approcher et c'est ce que fit le reptile. Le garçon ne s'y attendait pas, il était surpris de la réaction de l'animal. Pourquoi celui-ci ce serai approché sans intention de le mordre?! Il compris alors et ce souvint de ce que lui avait dit un de ses maître une fois. Certaines personnes possèdent un don et le sien était celui de parler avec les serpents.
Au fil du temps il développa une relation plus intime avec le reptile, si bien qu'ils devinrent de grands amis. Le mamba n'aurait plus jamais envisagé de mordre son compagnon. L'hybride pouvait lui par contre lui demandé de mordre qui il voulait et le serpent s'exécuterait.
Ils formaient un duo aussi magnifique que dangereux. Le reptile avait reçu le nom de Rayko.
Le garçon maintenant âgé de de 14 ans devenait de plus en plus étrange. Il avait commencé à ce renfermé sur lui même, restant toujours soit avec son serpent, soit avec son père.
Les entraînements étaient de plus en plus rude et éprouvant. Akiro n'en pouvait plus de ce que lui faisait faire son père, tout ce qu'il voulait c'est qu'il arrête. C'est alors qu'il commanda au mamba de mordre son géniteur. Rayko lâcha sa proie pour revenir au près de son maître. L'homme était dans une colère noire, il s'apprêtait à décoller la mâchoire de son fils, mais il ne l'atteint jamais. Il était tombé sur le sol à à peine une longueur de bras de l'adolescent. Le poison le faisait souffrir,il agonisait par terre et regardait son fils avec le plus grand mépris.
Akiro observait l'homme qui était à terre. L'homme qui l'avait fait souffrir depuis si longtemps ; un sourire sournois apparu sur son visage, une joie malsaine pu se faire sentir. Il était libre, débarrassé d'un poids.
La femme du mort arriva ensuite, elle était figée devant le spectacle. Le jeune homme fit un sourire innocent à sa mère.
-Regarde maman ! J'ai annihilé l'objet de notre crainte, on va enfin pouvoir vivre en paix ! Lui dit-il avec enthousiasme.
Sa mère le regardait dégoûté.
-Tu es comme ton père, un sale démon qui va même jusqu'à tuer un de ses parents ! Le demi-démon était très peiné. C'était la seule fois où sa mère lui parlait, où elle le regardait. Mais ses mots étaient tous sauf agréable, au contraire. Ses sentiments de joie firent place à de la haine, prit d'une rage folle il demanda une nouvelle fois à son serpent de mordre. Quelques minutes plus tard, le corps de la femme rejoignit celui de l'homme.
Ce flux d'émotions qui l'envahissait le rendait quelque peu perdu, c'est après qu'il savoura sa liberté. Riant à plein poumons d'un rire sinistre et effrayant pour un enfant de cet âge.
L’adolescence Craint de tout le personnel de la famille, il était resté chez lui car il n'était pas encore en âge pour pouvoir intégrer les rangs d'Oshury comme le lui avait prédit son père. C'est durant cette période que son état mental ce dégrada plus encore. En effet, ce n'était plus aux petits animaux qu'il s'en prenait mais aux domestiques et autres personnes travaillant dans la demeure.
Un jour, lorsqu'une des domestiques avait fini de nettoyer le salon, Akiro prit d'une envie mesquine renversa le vase à côté de lui. Les débris de porcelaine brisé jonchaient le sol et le vase c'était vidé de son contenu, salissant les tapis. Avec une colère feinte il hurla sur la pauvre femme :
-C'est comme cela que vous faite votre travail ?! Il me semble que je ne vous paye pas pour faire de tels dégâts ! Sur ces mots il l'a prit par les cheveux et la mettant ainsi à terre, il commença alors à la ruer de coups avec un sourire mauvais et une lueur amusé dans les yeux.
Ce genre d’incident était assez fréquent. Les années passèrent et il devint de plus en plus brutal avec son entourage, allant même jusqu'à torturer ses serviteurs.
Lorsqu'il atteint l'âge de 16 ans il commença à s’intéresser fortement au sexe féminin. Il est vrai qu'on ne lui avait jamais parlé de ces plaisirs charnels.
C'est un jour où il se baladait de nouveau dans son jardin qu'il vit une jeune bonne s'occupant de fleurs. Il la regarda plus attentivement, elle n'était pas vilaine, elle avait un agréable visage aux traits fins, une jolie poitrine et des formes généreuses. Il ne saurait l'expliquer, mais cette personne l'attirait. Il senti l’excitation le gagner. Il s'approcha de la jeune fille se mit derrière elle et regarda par dessus son épaule. Puis il posa ses mains autour de sa taille et posa ses lèvres sur son cou en se délectant avec délice de ce contact. La demoiselle se dégagea de cette étreinte, refusant le contact avec cet homme.
Akiro, d’abords surpris, commença à s'énerver.
-Comment ose-tu ne pas répondre à mon désir ?! -Il fit un pas vers elle-
Je suis ton maître, tu dois te plier à ma volonté ! Sur-ce il la poussa violemment sur le parterre de fleurs et entrepris de lui déchirer ses vêtements. La voyant ce débattre il commença à la frapper. Tandis qu'elle sanglotait, les mains sur son visage blessé, il déboutonna son pantalon. Puis tout cessa d'exister, il ne restait plus que le moment présent, le contact de sa langue sur la peau, la caresse sur la chaire nue. Tout cela lui procurait un intense sentiment d'extase et de supériorité.
L'armée C'est à ses 18 ans qu'il s'engagea dans l'armée d'Oshury.
Débutant comme simple soldat il fini par monter en grade. Il devint sous-officier à ses 20.
Akiro s'ennuyait à en mourir, il pensait que l'armée serait quelque chose de drôle et d’intéressant, qu'il y aurait des séances de tortures des combats etc.
A son plus grand désespoir les sorties qu'il faisait n'étaient pas passionnante, pas la moindre attaque, juste des patrouilles et des tours de garde sans grand intérêt.
Il devait d'ailleurs contenir ses pulsions sanglante vis à vis de son entourage et en l'occurrence de ses collègues. Il savait que s'il les battait -ou pire- ce ne serait pas très bien vu.
Akiro avait une envie folle de tuer ses supérieurs. Il les haïssait ! Eux et leur air satisfait et dédaigneux lorsqu'ils donnaient des ordres. Et les ordres ! Il les haïssait autant que ceux qui les lui dictaient. Il n'en pouvait plus. Il devait les tuer ! Cependant il ne pouvait pas ce permettre d'éliminer tous les haut gradé de l'armée Oshurienne.
Sa soif de sang augmentait de jour en jour. Il parvint pourtant à ce retenir, faisant toujours bonne figure.
Puis deux ans plus tard il fut envoyé faire une patrouille dans les alentours de la capitale avec un petit groupe de personnes. Des troubles causé par des brigands avaient été constaté.
Il y avait un officier, lui sous-officier et des soldats lambda. Parmi ce groupe de débutant un jeune homme de son age retint son attention, un certain Jeff G. Boreth.
Cet homme dégageait quelque chose de fascinant, une aura de puissance et de malignité émanait de lui. Il avait des comportements et réactions assez intéressante.
Cette patrouille allait sûrement se révéler divertissante !
Il était bien-sûr toujours commandé par ce stupide officier.
Dès que je le peux, je le tue ! Pensa-t-il.
La troupe avançait au pas lorsqu'elle fut attaquée par une bande de briguant.
Deux des soldats du groupe furent tués par eux.
Un rire se fit entendre, c'était Boreth qui avait l'air d'avoir complètement pété un câble. Il s'attaqua ensuite aux briguants, , se présentant poliment pour ensuite couper la tête du plus proche. Il devait sûrement ne pas s'attaquer seulement aux briguants...
Son rire monta en décibel et devint de plus en plus hystérique, cela donnait envi au demi-démon de s'amuser aussi.
Akiro regarda l'officier avec un sourire malsain aux lèvres ; il s'approchait de lui, sortant ses deux lames. Son supérieur ne le regardait même pas, il se disait sûrement que comme il était censé être dans son camp il ne lui ferai rien, là était sa plus grande erreur.
Le sous-officier continua son chemin vers sa proie lorsqu'une personne couru dans sa direction, immédiatement il désarma son adversaire puis lui coupa les genoux, les bras et finalement la tête. Plusieurs autres arrivèrent et subirent la même sentence.
Il s'avança de plus belle d'un pas tranquille vers son supérieur qui comprit cette fois-ci les intentions du sang-mêlé.
L'officier avait le visage défiguré par la peur, ce qui fit grandement sourire Akiro.
Adieu mon cher, votre vie, s'arrête ici. Lui dit-il la mine enjouée.
Sur ce il ordonna à Rayko de le mordre e plein cou. L'officier gisait sur le sol, comme l'avaient jadis fait ses parents.
Akiro regarda autour de lui, il ne restait plus personne, hormis lui et le fou. Celui-ci était recouvert du sang de ses victimes, comme l'hybride d'ailleurs.
Jeff éventra l'un des hommes au sol et s'en délecta.
Il proposa un morceau au sang-mêlé qui fit un signe de tête, refusant l'offre. Le cannibale paraissait étonné de cette réaction.
Des soldats avaient échappés au carnage, les deux nouveaux amis avaient désormais deux choix la mort ou la fuite.
Étant toujours en vie leur choix parut évident ! Ils étaient devenu des conscrits d'Oshury !
Le vagabondage Durant une année les deux compagnons voyageaient où bon leur semblait. Akiro appréciait cet homme dont la nature lui ressemblait, surtout quand il apprit que c'était un métamorphe cobra.
Le jeune homme était fasciné par son ami qui pouvait se transformer en une splendide créature lorsqu'il le voulait.
C'est durant ces années qu'une certaine Adrietha réunifia les quatre nations. Akiro en avait entendu parler jusqu'à Oshury et ne voyait pas d'un très bon œil l'arrivée de cette dame. Une aire un peu plus sanglante que celle qui s'annonçait le réjouirai beaucoup plus.
Le retour a la maison Un an c'était écoulé depuis leur départ, le fous et le sang mêlé faisaient désormais bande à part, traçant leur chemin chacun de leur côté. En effet Akiro n'avait pas pour but de rester un vagabond pour le reste de sa vie.
C'est âgé de 23 ans que le Khaynes retourna dans son domaine. Le demeure était toujours aussi belle et bien entretenu qu'à bon départ. De plus les domestiques étaient toujours présent, sûrement dû à une quelconque menace de leur maître avant de partir.
La peur pouvait se lire sur les visages des pauvres gens, au plus grand plaisir d'Akiro.
Et c'est durant les quatre années suivante que le demi-démon resta le plus calme. Il était occupé à rassembler le plus grand nombre possible de serpent en tout genre. Certain n'étaient pas ou très peu venimeux, mais il avaient tous quelque chose de spécial.
C'est grâce aux venins de ceux-ci qu'il apprit à fabriquer de puissants poisons.
Bien-sûr les journée ne pouvaient pas resté éternellement calme, pour s'amuser il lâchait parfois ses reptiles à l'intérieur, faisant courir et parfois trépasser quelques domestiques. Il leur était bien entendu interdit de violenter ces pauvres bêtes.
- Blason de la maison Khaynes: