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Sujet: Un rodeur dans nos rangs [Terminé - Flaschback Rudë 5] Mar 20 Aoû - 10:09
Un rodeur dans nos rangs
PNJ, Azamir - Jungle (région des templiers) - Flachback Rudë de l'an 5
"J'en ai marre de courir à droite et à gauche" pensa-t-il à voix haute. Il n'en pouvait plus à peine venait-il de finir un contrat qu'un autre se présentait devant lui. "Encore un" pensa-t-il à nous mais cette fois intérieurement. "Quand mes maitres auront-il fini de recruter pour leur sataner guildes ? Pour l'instant elle n'avait pas été très efficaces." Continua-t-il sa lancée de critique. Il pensait être seul, enfin il cherchait sa cible mais il ne pensait la voir ici. Il se dirigea donc vers la sortie de cette jungle. Cependant, un bruit le fit sursauter, il décida donc de le suivre. Avec surprise il vit au loin un homme enfin il n'en était pas très sûr. Il s'approcha donc puis grimpa dans l'arbre le plus proche, s'accrochant aux lianes, il fit tomber l'enveloppe avec la mission.
"Si vous êtes celui que je cherche, si vous me cherchez aussi, voici ce que vous devez faire. Non loin de là se trouve une sorte de marécage, une petite tribu de brigands si cache. Dans moins d'une heure une caravane doit passer sur la route longeant ce camps, protéger le comme vous pouvez, tuer si cela est nécessaire."
Le messager campa attendant de voir la réaction de ce dernier.
Azamir
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Sujet: Re: Un rodeur dans nos rangs [Terminé - Flaschback Rudë 5] Mar 20 Aoû - 21:16
Un Rôdeur dans les rangs
PNJ, Azamir - Jungle (Région des Templiers)
« Tu crois toujours que c'est une bonne idée que d'intégrer les Mercenaires ? » « Evidemment. Tu ne t'amuses pas, petit moineau ? » « Tu sais que je déteste, n'est-ce pas ? »
Le vieillard ne put s'empêcher de sourire. Il le connaissait que trop bien et ne prit pas la peine de répondre. Et si le colibri se débattit longuement pour obtenir la réponse, continuant à parler seul, le Garou continuait d'avancer dans la Jungle. Depuis longtemps il s'était perdu. Il avait oublié où il devait se rendre et pour ne rien arranger, il avait tout simplement oublié les instructions. Autant dire que s'il ne tournait pas en rond, cela y ressemblait fortement. Eliel, quant à lui, perdait patience. Aussi, s'il était parti la joie au cœur, notamment parce qu'Azamir était heureux, il voulait surtout rentrer et reposer ses ailes. Il ne supportait pas se perdre et l'humidité ambiante ternissait son plumage. Aussi jacassait-il pire qu'une pie en plein ébat. Il continuait de sourire même s'il en venait doucement à en avoir des maux de tête.
Pendant qu'il avançait, il continuait de réfléchir. Que lui demanderaient-ils ? Ayant vécu durant une vingtaine d'années, il avait surtout vécu tel un solitaire. Aussi s'était-il tourné vers le poste de Rôdeur. La survie était son élément. Fronçant les sourcils, il avait ralenti son pas pour finalement s'arrêter complètement. Soudainement, il se rendait compte que si l'épreuve était de connaître son orientation, il aurait eu échoué aisément. Et son équipement frôlait le vide total. Sinon son épée, il ne portait que son arbalète. La veille, il s'était permis une courte chasse sous sa forme animale. Plus rapide, il gagnait en discrétion et en puissance. Elle régressait moins vite que son corps d'être humain. Ce n'est qu'en reprenant sa marche qu'il s'arrêta à nouveau, à la surprise de l'oiseau.
« Alors, quoi ?! Tu as fini par comprendre ton erreur. Allez, on rentre, tu bois une bonne rasade. Et demain, on reprend la route comme des nomades. » « Oh non ! Je dirais que nous sommes plutôt arrivés. Ou alors, nous sommes aidés. » « Je déteste quand tu fais ça. » « Je sais. »
Ayant ouvert le papier déposé au sol, il déchanta bien vite. Aucune réelle indication pour rencontrer un collaborateur ou même le Maître. Son humeur se dégradant rapidement, pour devenir le ronchon personnage que le colibri connaissait que trop bien, le silence s'imposa entre les deux comparses. Finalement, épuisé, le second entra dans la capuche relevée de son propriétaire, au plus grand déplaisir du premier. Pourtant, il n'en dit mot, se concentrant sur les quelques mots transmis.
Il devait tuer.
« Je suppose qu'il est trop tard ... »
Si nécessaire. Quelles étaient les autres choix ? Négocier avec des petites frappes était impossible. Il n'avait rien à leur échanger contre une caravane marchande. Du moins, rien ne lui venait à l'esprit. Parlementer et leur faire entendre raison ? Ils se moqueraient seulement de lui et de son approche. Non, s'il voulait que les marchands et leurs marchandises arrivent à destination, une seule possibilité s'imposait. Pourtant, il connaissait le calvaire de ceux-ci. Peut-être était-ce même que quelques juvéniles dont la survie en dépendait. Ils seraient tombés sur le mauvais larron. Haussant les épaules, il prit la direction indiquée. Ou du moins, celle qu'il pensait. Déjà, il était devenu le prédateur. Et aussi silencieux que le loup qu'il était, son dos s'était courbé, tel le chasseur face à son gibier.
C'est le bruit de leurs discussions qui lui permit de les localiser avec précision. S'arrêtant derrière un arbre, bien caché par les fougères et l'ombre procurée, il pouvait les observer. Pourtant, outre cette chasse à l'homme, son esprit se demandait comment ils l'évalueraient. Etait-ce seulement un piège ? Et si ces hommes étaient ses observateurs. Son esprit bouillonnait. Trop réfléchir l'empêchait d'agir. Soufflant, il prit la peine de savoir comment il agirait. Ils étaient cinq. Peut-être plus si quelques-uns se baladaient. Autant dire que toutes les données étaient incomplètes. Aussi, il devrait agir rapidement. Eliel, lui, ne se souciait de rien. Cacher dans sa capuche, il savait que rien ne lui arriverait.
Prenant une inspiration, il sortit son arbalète lourde. Une flèche. Il n'aurait le temps que d'en relâcher une. Le temps s'arrêtait autour de lui, ralentissait doucement sous sa construction. Le meurtrier qu'il était, le tueur inassouvi prit la place de l'être brisé. L'oiseau ne s'inquiétait guère. Il connaissait ce rituel. Il savait qu'il se préparait à tuer. De sang-froid. Puis seulement il culpabiliserait.
Il s'était retourné et avait décoché sa flèche, filant directement se planter dans la gorge d'un brigand. Mais déjà avait-il lâché sa première arme qu'il dégainait son épée longue pour cisailler dans l'abdomen d'un deuxième, suivit d'une parade pour contrer un troisième qui avait réagi plus vite. Pourtant, après l'avoir repoussé brutalement, le vieillard montra l'intensité de son regard. Pris de frayeur devant ce regard glacé, il fut une seconde trop court. Une seconde durant laquelle la lame s'était glissée entre son épaule et sa gorge. Sa vie s'arrêtait. Mais devant ses yeux, il se transformait. Devenu un Garou, il sauta sur le quatrième dont il arracha la tête du corps.
Un bain de sang. Voilà ce qu'il avait commis. Aucune once de pitié. Ni dans ses muscles. Ni dans son désir de prouver sa valeur. Malgré son âge, ses capacités restaient celle d'un homme aguerri. Et même s'il n'avait plus les muscles d'un être entrant dans la vingtaine, il restait un fier combattant. Peut-être avait-il commis une erreur. Néanmoins, retournant vers sa lame puis son arbalète, il posa sur chacun les dernières phrases pour leur vie d'après. Il s'excusait aussi de ne pas avoir prévenu.
Poussant un soupir dans les pendeloques qui étaient maintenant son pantalon de toile et sa chemise, il attendit. Que devait-il faire ? Il ne savait pas. Nettoyer ? Montrer cette preuve ? Pourtant, il se demandait déjà s'ils n'avaient pas été plus. Aussi prit-il le temps d'inspecter les environs avant de revenir dans la zone ensanglantée. Comme un être perdu. Finalement, exécutant le dernier homme qui agonisait de ses entrailles jetées au sol, il lança à la forêt un appel qu'elle lui renvoya.
« Si vous pouviez vous montrer, cela serait gentil. Jugez de mes actes ! Dites que je suis un assassin si vous me prenez pour tel. J'ai protégé vos marchands, comme vous le désiriez. Maintenant montrez-vous plutôt que de faire de moi votre pantin. »
Il avait trop parlé. Mais il souffrait. Il détestait tuer, même s'il n'avait guère le choix. Il se sentait coupable de leur mort et responsable de ces derniers. Si le monde n'était pas comme tel, peut-être vivraient-ils tout autrement.
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Sujet: Re: Un rodeur dans nos rangs [Terminé - Flaschback Rudë 5] Mer 21 Aoû - 20:59
Un Rôdeur dans les rangs
PNJ, Azamir - Jungle (Région des Templiers)
Le messager attendait bien patient suivant tranquillement son contrat. Il se demandait alors ce qu'il déciderait de faire face aux bandits. Réfléchirait-il ? Agirait-il directement en les tuant ? Il ne savait mais il se doutait bien que la journée allait être plaisante à voir. Sa mission venait de trouver l'enveloppe cacheté, il s’apprêtait à l'ouvrir. Rien de particulier pensa-t-il en voyant l'homme, un peu vieux quand même. Cependant, il remarqua l'animal qui virevoltait autour de l’individu. Un colibri, il n'en avait point vu depuis fort longtemps. Ces oiseaux étaient rares encore plus en présence d'être vivant. Il regarda alors l'animal essayant de dessiner sur un parchemin des traits grossiers pour le représenter. Dans l'âme, il était un dessinateur.
Il fut interrompu quand l'homme décida de partir à la recherche de ces cibles. Zut, pensa-t-il de nouveau, j'avais presque fini ce dessin. Il descendit discrètement de sa cachette puis marcha à une certaine distance de ce dernier. Ils arrivèrent près du marécageuse où vivaient les bandits. A ce moment-là, il voulait le prévenir que la caravane ne tarderait à passer, mais il n'eut le temps. En effet, l'homme venait de tirer sa première flèche qui transperça de part en part la gorge d'un des brigands, un homme qui en était d'ailleurs pas un. Le seul de la bande. Ensuite le cauchemar arriva, le sang coula par barrique entière, se déversant sur le sol d'une couleur grisâtre. Il n'avait pu empêcher ça, il s'en voudrait pour son ami, mort ainsi, assassiné. Néanmoins, la guilde voulait s'en débarrasser pour trahison, chose faite.
La bataille terminait, il ne restait qu'eux deux et l'animal. L'homme pensait qu'il était un pantin à ses mains. Chose qui le fit rire doucement et sortir de sa cachette.
"Un pantin, vous en l'êtes mon cher ami. Mes marchands ne passeront peut etre pas. Cependant, seul, vous êtes venu à bout de cinq brigands lourdement armés."
Il fit une petite pose et ouvrit la malle qui se trouvait près du feu. Des sabres et pièces d'or en sortirent . Le messager les prirent de ses mains.
"Vos actes sont bons mon ami. Merci de m'avoir débarrassé de ce traitre par la même occasion, ce n'était pas un briguant juste un des notes. Enfin rien de grave donc. De ce que j'ai vu, vous êtes un être bien bâti aussi animalement qu’humainement. Mais quel est votre nom ? Pour ma part, on me nomme le messager ou Taïr"
Il baissa son capuchon qui recouvrait sa tête puis s'approcha de l'homme. D'un coup, il dégaina son épée et lui pointa au visage.
"Juste un dernier combat pour vous juger mon ami, rien de mortelle je vous le promets, ensuite discutons un peu de votre motivation".
Azamir
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Sujet: Re: Un rodeur dans nos rangs [Terminé - Flaschback Rudë 5] Jeu 22 Aoû - 17:16
Un Rôdeur dans les rangs
PNJ, Azamir - Jungle (Région des Templiers)
Un instant, le silence s'installa autour de lui. Tandis que les quatre corps continuaient de se vider de leur sang, il observait le campement rudimentaire. Ils semblaient être quelques nomades, quelques petites frappes incapables de faire réellement trembler une caravane. Au vu de leur temps de réaction, ils n'auraient jamais su faire craindre quelques marchands. Mais il s'était mis sur leur chemin. Et avait mis fin à leurs malveillances. Il soupira un court moment avant de s'arrêter, entendant le rire d'un inconnu sortant à peine des fourrés. Voici donc l'examinateur. Il était difficile à décrire tant l'ombre que portaient les arbres était importante. Ce qu'il remarquait, c'était le fourreau qui pendait à sa ceinture.
« Un pantin, vous ne l'êtes mon cher ami. Mes marchands ne passeront peut-être pas. Cependant, seul, vous êtes venu à bout de cinq brigands lourdement armés. » « Il vient bien de parler de cinq bandits, quand j'en ai tué quatre. N'est-ce pas ? » « Oui. » « Où il est alors ? Est-ce lui ? Pars faire une recherche sur un court rayon et revient vite. Je ne suis pas à l'aise. »
L'oiseau partait déjà quand l'examinateur se permit une pose et ouvrit la malle près de lui. A l'intérieur se trouvait le butin des cinq hommes, ainsi que le « lourdement armé ». S'il les avait eu par surprise et qu'ils n'avaient donc pas eu le temps de montrer tout l'équipement qu'ils possédaient, ils l'étaient pourtant bel et bien. Déjà, sa culpabilité disparaissait devant le trésor découvert. Autant d'argent amassé. Même s'ils ne furent jamais que de petites frappes, ils avaient su se faire un beau pactole durant leurs attaques. Et devant cet argent, l'esprit avare du Garou n'attendait qu'une chose : obtenir son droit. Car s'il désirait travailler pour les Mercenaires, dans une organisation officielle, il n'en était pas moins quelqu'un de cupide. Pour de l'argent, il serait capable de tout. Tromper. Tuer. Assassiner. Si monnaie sonnante se trouvait derrière une action à poser, il le ferait sans état d'âme. Il en avait besoin. Pas pour son amour de l'argent. Mais son amour de la boisson. Son besoin frénétique d'avoir un peu quelque chose sur lui pour simplement survivre. Car trop longtemps, il avait vécu comme un miséreux.
« Vos actes sont bons mon ami. Merci de m'avoir débarrassé de ce traître par la même occasion, ce n'était pas un brigand juste un des nôtres. Enfin rien de grave donc. De ce que j'ai vu, vous êtes un être bien bâti aussi animalement qu’humainement. Mais quel est votre nom ? Pour ma part, on me nomme le messager ou Taïr. »
Aussi en apprenait-il un peu plus sur la situation. Celui qu'il nommait comme un traître avait été le premier tué. Il avait le plus loin de la zone et aurait eu plus de temps pour réagir. Il avait été sa première cible et la flèche l'avait transpercé de part en part sa gorge. Là, ses yeux exorbités témoignaient encore de sa surprise. Le plus intéressant restait le fait que par son interlocuteur, il apprenait qu'il avait été un Mercenaire. Avant de trahir la Guilde. Il ne put s'empêcher de sourire. Voilà ce qu'ils réservaient à ceux qui choisissaient une autre voie. Était-ce comme un avertissement ?
Ayant retiré sa capuche, il dévoila un peu plus de son faciès, se présentant par la même occasion. Soit le Messager. Soit Taïr. Avait-il une place importante ou n'était-ce qu'un rôle de demi-mesure ? Il pouvait être les deux. Quoi qu'il en soit, difficile de faire la part des choses. De toute façon, il n'était pas homme à réfléchir mais bien à agir. Obéir aux ordres était son mot d'ordre. Tandis que les lois n'étaient que quelques lignes sur des bouts de papier. Il avait retenu cela de la rue. Agir coûte que coûte pour sa survie et sa mission. Tant qu'il avait un but, il serait capable de transgresser n'importe quoi. Quitte à en mourir.
Avec une certaine surprise, l'homme vint à sortir son épée. Une épée longue qu'il tenait habillement. Une certaine dextérité se retrouvait dans sa main. Il n'était pas qu'un simple Messager, incapable de se battre. Il avait bel et bien reçu un entrainement. S'il ne put contenir un sourire amusé, il était néanmoins désorienté. Pouvait-il l'abattre ? Nullement. Il perdrait son seul contact actuellement avec la Guilde. Faire semblant de perdre pour satisfaire l'ego d'un dégénéré ? Il n'était pas ce genre d'homme. Une seule solution s'imposait réellement à lui. Être le gagnant de ce combat, sans tuer. Juste quelques coupures. Quitte à faire appel à l'animal.
« Juste un dernier combat pour vous juger mon ami, rien de mortelle je vous le promets, ensuite discutons un peu de votre motivation. »
Déjà déposait-il l'arbalète sur le côté, prouvant qu'il attaquerait à la loyale. Tout comme il prit le temps de dégainer son épée, sans jamais s'avancer. Juste quelques coups de taille et d'estoc. Suffisamment violent pour que son adversaire s'en souvienne sans pour autant le blesser. Néanmoins, dans un coin de son esprit, restait la possibilité qu'il soit le cinquième et dernier bandit. Il aurait usurpé son réel contact et aurait pris sa place. Un risque à considérer. Et si tel n'était pas le cas, un dernier pouvait toujours rôder dans les fourrés. Dernière possibilité, Taïr s'était trompé. Auquel cas, il serait aisé de comprendre pourquoi il n'était pas devenu Marchand. Il ne savait tout simplement pas compter.
Se lançant dans un premier coup d'estoc dirigé vers l'estomac, il laissa sa lame être bloquée par son adversaire. Tout comme il laissa ce dernier attaquer d'abord par un coup de taille avant de suivre par un coup d'estoc. Ce n'est qu'ensuite que les coups s'accélérèrent. Jamais les épées effleurèrent les corps des deux hommes. Pourtant, quelques fines gouttes de sueur commençaient à perler sur le front du vieillard. Il détestait l'endurance. Aussi, après une trentaine de coups échangés, il lâcha sournoisement son épée en pleine attaque pour se transformer à nouveau et bloquer le Messager contre un arbre, une poigne brutale sur la gorge.
« Discutons donc, maintenant. Je me nomme Azamir. Et tu l'auras remarqué, je suis un Loup-Garou. Les présentations terminées, Taïr, parlons un peu ... plus professionnellement. »
Eliel fit son apparition et se rangea aussitôt sous la capuche encore relevée du Garou. Sa voix, muée par sa transformation, résonnait tel un Canyon dont le fond était invisible. Plus brutale, plus hachée aussi, elle semblait contenir toutes les souffrances qu'il avait vécu. Les crocs dévoilés semblaient aptes à déchiqueter n'importe quel muscle, à briser l'os le plus solide. Il était là, sous sa pleine puissance. Il n'avait nullement l'intention de blesser l'homme, pas plus que de le tuer. Seulement il souhaitait l'effrayer. Lui faire comprendre qu'il était un guerrier au passé troublé.
« Je n'ai repéré personne. » « Soit c'est lui. Soit il n'existe pas. » « Ou alors, je l'ai raté. » « Bien. Concernant cette malle, je comptais m'attribuer un petit dédommagement. Cela est-il permis ? Le reste revient à la Guilde, naturellement. Mais ce serait plus appréciable si pour mon premier travail, je gagnais une petite somme.
Sinon. Tu as quelques questions à me poser ... Taïr ? » « Tu serais pas un peu de mauvais poil, toi ? »
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Sujet: Re: Un rodeur dans nos rangs [Terminé - Flaschback Rudë 5] Jeu 22 Aoû - 18:02
Un Rôdeur dans les rangs
PNJ, Azamir - Jungle (Région des Templiers)
Il regarde l'homme dans les yeux puis vit son animal partir au loin. Cherchait-il le vrai cinquième bandit ? Avait-il compris non erreur ? Taïr aimait bien torturé un peu ces victimes en leur faisant croire des choses qui n'existaient pas. Le cinquième bandit, cependant était là, mort des les buissons par le messager, qui avait voulu faciliter sa tâche de sa recrue.
Le combat commença, l'homme qui venait d’abattre cinq brigands se défendait plutôt bien au corps à corps, cela lui plaisait énormément. En effet, le messager avait rencontré une lune avant lui, un autre homme, un elfe des bois sans doute. Ce dernier avait péri à sa lame, il ne connaissait rien du combat hostile et réel. Un embuscade lui serait tombée dessus qu'il serait mort le pauvre, repensa alors Taïr, un sourire aux lèves.
Les trente coups de lame données, le messager se transforma en garou. Cela ne le surprit guère, il avait tout prévu. Il lui souria même, une fois plaqué contre l'arbre. La discussion s'entama alors. Il voulait une partie de l'or, soit, cela ne dérangeait personne, le messager se gardait souvent les butins des bandits tués. Il fit un pas vers Azamir.
"L'or vous revient en partie, vous l'avez gagné au péril de votre vie me semble-t-il ? Cependant, n'avez-vous rien oublié ?"
Taïr aimait manipuler les personnes, c'est pour cela que la guilde l'avait pris comme messager et non pas comme entraîneur.
"Je rigole bien mon ami, mais le cinquième homme... Enfin vous auriez dû faire attention à tout cela. Il vous avait vu, il était prêt à vous tuer."
Le messager se passa la main dans le cheveux et siffla, un étalon apparut alors suivit de deux autres personnages.
"Pour les questions, j'avais oublié, je n'en ai plus maintenant, bienvenue parmi nous, j'espère te revoir très prochainement..."
Il monta sur son cheval et salua l'homme tel un militaire.
"A très bientot et faites attention à vous !"
Azamir
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Sujet: Re: Un rodeur dans nos rangs [Terminé - Flaschback Rudë 5] Jeu 22 Aoû - 20:41
Un Rôdeur dans les rangs
PNJ, Azamir - Jungle (Région des Templiers)
En seulement quelques minutes, l'étranger avait su l'agacer. Si cela n'avait tenu qu'à lieu, il aurait laissé place à une fureur gratuite. Juste l'étrangler un peu plus. Et sentir le souffle le quitter. Il ne le fit néanmoins pas. Par prudence. Par sécurité. Pourtant, cette crapule ne valait guère mieux que les quatre petites frappes mortes. Peut-être même était-il pire. Mais il travaillait au sein de la Guilde des Mercenaires. Il était sous la protection d'une organisation. Néanmoins, le Garou le surveillerait. Comme si un mauvais pressentiment le conduisait à craindre le Messager.
Tandis qu'il le relâchait doucement, le sourire qui décorait le visage de ce dernier l'énervait. Une pulsion meurtrière le poussait à sauter à la gorge de ce Taïr, de le vider de son sang. Hautain, désagréable, Azamir ne comprenait pas la décision de la Guilde. Comment pouvait-on placer un homme aussi immoral comme examinateur ? Il semblait prendre plaisir dans la manipulation et surtout, dans la souffrance d'autrui. Autant dire qu'il était un réel danger.
« Je rigole bien mon ami, mais le cinquième homme... Enfin vous auriez dû faire attention à tout cela. Il vous avait vu, il était prêt à vous tuer. Pour les questions, j'avais oublié, je n'en ai plus maintenant, bienvenue parmi nous, j'espère te revoir très prochainement... »
Déjà, il était parti.
Un cinquième homme ? Cela était impossible. Sa technique de chasse n'avait jamais souffert. Et ici, il avait un homme discret. Impossible d'être repéré par cette couverture végétale. Habillé de noir qu'il était, personne n'aurait su le voir. Surtout pas une petite frappe. Pourtant, l'homme était déjà parti. Impossible d'obtenir davantage de réponse. Pas plus que l'homme n'avait creusé. Non. Il lui avait seulement demandé deux choses. Tuer un petit groupe d'amateurs dont la malle était remplie de monnaie. Se battre sans se tuer. Il n'avait fait qu'évaluer sa valeur au combat. Seul l'intérêt de son potentiel semblait être de mise. Serrant le poing, il reprit forme humaine dans ce qui restait de son habit.
« Inutile de t'emballer. Tu es là où tu souhaitais. Rentrons. » « Par où ? »
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Sujet: Re: Un rodeur dans nos rangs [Terminé - Flaschback Rudë 5]
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