| Sujet: Sigyn Hel ~ Méfiez-vous de l'agneau, il n'a rien à envier au loup... [Terminé] Sam 26 Oct - 17:48 | |
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Sigyn Hel |
Personnage Nom: Hel Prenom: Sigyn Surnom: On m'appelle Hel, c'est court et suffisamment concis pour que n'importe qui puisse s'en souvenir. Le reste du temps, on écorche mon prénom, donc je préfère Hel. Hel c'est bien. Sexe: Féminin Age: 25 ans Ville de naissance: Quelque part, non loin du volcan démoniaque.
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Capacités Sort: Retour Arme(s): Une arbalète légère me permet de frapper mes proies lorsqu'elles tentent de s'échapper et une fois à terre, je me sers de ma griffe. Très, très désagréable cet engin surtout lorsqu'on n'est pas le bourreau mais sa victime.
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Informations Race: Métamorphe Animal Peuple: Oshury Métier: Anthropologue parce qu'avoir un métier en "-ogue" ça fait sérieux et ça évite les questions... Alignement: Mauvais - Chaotique - Sage - Neutre Classe sociale: Noble, évidemment!
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Animal de compagnie Race: Loup rouge Description: D'ordinaire loup et "mouton" ne s'entendent pas, nous si. Vous voyez la vilaine balafre sur son oeil gauche, c'est moi qui lui ai faite, la première fois que l'on s'est rencontrés. Et cette cicatrice là, juste au dessus de mon sein droit, c'est un cadeau de sa part. Après ça, nous ne nous sommes plus quittés, Skoll et moi. Et bien nous en a pris car cela nous a évité bien d'autres mésaventures de ce genre.
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Description physique Physiquement, je n'ai rien a envié à personne. Je suis plus grande que la moyenne, plus fine et musclée que la moyenne, plus jolie aussi sans doute. N'y voyez aucune fierté, c'est un simple constat. Il n'y a que ces quelques cicatrices: 27 en tout. Je ne vais pas toutes vous les montrer mais pour vous donner une idée, il y a celle que Skoll m'a offerte, là. Et puis celle là, sur ma joue gauche, elle est assez fine, c'est vrai, mais le chirurgien qui m'a recousu était l'un des meilleurs, alors...
J'ai une expression un peu hautaine, je l'avoue. Sans doute due à mon statut social ou à mon éducation. Le reste est joli. Mes lèvres sont juste pulpeuses comme il faut, mes yeux d'un bleu sombre, mes pommettes hautes et parsemées de légères tâches de rousseur.
Ah... Et il y a ces... cornes et le tatouage qui va avec. On m'a dit autrefois que c'était celles d'un mouflon mais je n'ai jamais vu de mouflon de ma vie, alors je ne saurais dire. Tout ce que je sais c'est que j'ai essayé de les couper une fois, et elles ont repoussés. C'est la seule chose que je déteste chez moi, non pas parce que c'est laid, non, plutôt parce que cela m'attire des regards concupiscents, une sorte de pitié générale qui m'exaspère au plus haut point!
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Description mentale En apparence, je suis mauvaise, prétentieuse et hautaine. Coincée dans un passé tourmenté, pourrie par la haine, les regrets et l'envie de revanche, j'ai la fâcheuse tendance à mépriser tout le monde. Mais les gens me le rendent bien... On me déteste assez rapidement. Et cela me convient, je préfère la haine au mépris.
Une fois seule, ces sentiments contradictoires et vicieux se retournent tous contre moi. Je m'enferme dans une sorte de bulle auto-destructrice. Je vous passerais les détails, mais je m'inflige parfois des sévices que vous préférerez ne pas connaître. C'est la seule façon pour moi d'éviter certains débordements...
Car sinon la nuit... la nuit, je tue. Peu importe qui du moment qu'il partage ma souffrance, qu'il apaise ma douleur par ses cris d'agonie. Peu importe du moment que le sang coule, que mes mains sont souillées, que mes larmes se mêlent à celles de ma victime.
Je suis un monstre, mais c'est un secret. Personne, non personne ne doit le savoir!
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Histoire Je sens le souffle chaud de Skoll sur mes chevilles nues. Je sais qu'il est là, même si je ne le vois pas. Il est toujours là, où que j'aille, près de moi, il ne me quitte pas. C'est mon ombre, la charogne qui me suit, le parasite qui se satisfait de mes restes. Nous, loup et agneau, ce soir encore, nous allons frapper.
Soudain, à l'angle de la ruelle, je la vois : ma victime d’un soir. Elle se tient droite comme un « i », les mains sur les hanches, les lèvres ourlées d'un rouge criard, le menton moqueur, le teint laiteux. Ce soir ce sera elle, demain une autre, ou un autre, qu’importe. Je sais que la langue de Skoll caresse ses babines : je ne suis pas la seule à apprécier la vue de la prostituée qui nous attend. C'est vrai que c’est appétissant, une pute. Je la reluque de loin, la dévore des yeux, imagine déjà le liquide pourpre inondant sur son cou gras et blanc. Skoll frémit d'impatience à mes pieds, un râle coincé au fond de la gorge. Je murmure à voix basse, aussi bien pour lui que pour moi: - Patience, mon ami, patience. La mort ne saurait tarder.
Skoll connait le jeu aussi bien que moi. Le but étant de frapper une première fois, sans être vu, qu'importe la méthode. La mienne, ma préférée, consiste à éviter soigneusement les passages éclairés. Le réseau de ruelles de Pyroung est parfait pour cela. Et minute après minute, nous tournons autour de la jouvencelle. Son parfum suave parvient à nos narines. Seul quelques mètres nous sépare d'elle. Je perçois son impatience, et elle ne fait qu'augmenter la mienne. Pourtant, j'arme patiemment mon arbalète, encoche le carreau, ajuste mon tir. Un sifflement et le carreau se plante sans difficulté en plein milieu de sa poitrine. Ses jambes défaillent, sa lourde poitrine s'affaisse peu à peu, et elle glisse au sol, sans un cri. C'est l'instant, l'instant où Skoll et moi sortons de l'ombre pour savourer les derniers instants de notre proie.
Ses yeux ourlés de noir s'écarquillent lorsqu'elle nous voit: nous, le loup et l'agneau. Je m'agenouille à côté d'elle, caresse sa joue duveteuse avec tendresse tandis que les larmes commencent à perler aux coins de ses yeux. Je lui murmure des mots doux, des mots qu'une mère dirait à sa fille, des mots que personne ne m'a jamais dit et je plonge mon regard dans le sien. - Sois sage mon ange. Sois sage. Regarde-moi, droit dans les yeux, regarde-moi et je te le promets, tout ira bien. Elle m'obéit, le souffle faible et entrecoupé de sanglots. Je sens la mort, elle arrive mais ne se presse pas. Skoll aussi la sent, assis sur son derrière, il attend sans broncher que le rituel s'accomplisse: il sait qu'il n'y en a plus pour longtemps.
Les yeux, bleus eux aussi, peinent à se fixer, alors je saisis rageusement son menton et approche son visage du mien. Ma voix se fait rauque: - Regarde-moi j'ai dit! Et elle me regarde...
Nous étions tous des métamorphes dans la famille. De père en fils, de mère en fille, nous nous transmettions cette particularité étrange. Mon père était à moitié loup, ma mère à moitié loup, mon frère à moitié loup, mon autre frère aussi, et ma plus jeune sœur. Moi, je suis née à moitié "mouton" si bien que la supercherie a vite été découverte... Il n'y avait pas trente-six mille demi-"moutons" dans le village, et on eut tôt fait de trouver le fautif: le boulanger. Lui et ma mère furent brûlés sur la place publique sans autre forme de procès, et je devins l'enfant de trop dans la famille. Je n'y avais pas ma place, et je le compris rapidement.
On commença par me faire dormir avec les bêtes. On me confia les corvées les plus ingrates, on m'interdisait de parler avec les autres gamins de mon âge, on me donnait les restes du repas... et je devais les partager avec les cochons. C'était ma vie, je ne me plaignais pas, je savais ce que je valais, c'est à dire rien du tout. J'étais une moins que rien, un enfant du péché, une anomalie, un "mouton".
Puis vint la puberté, avec elle, mes transformations devinrent incontrôlées. La moindre émotion un peu trop forte et je devenais vraiment un "mouton". Cela faisait rire mes frères et sœurs qui s'amusaient à me faire la chasse, mais mon père, lui ça l'embarrassait. Il se mit à passer ses colères sur moi. Au début, c'était des coups de savate, puis de ceinturon, puis de pelle, puis... il passa à une autre forme de torture et mon frère aîné se joignit à lui. C'était ma vie, je ne me plaignais pas, je savais ce que je valais, c'est à dire moins encore que rien du tout - si tant est que cela fut possible.
J'avais un ami, un seul, la jument familiale. Une brave bête à la robe baie qui passait le plus clair de son temps à mâchonner du foin et à me regarder de ses grands yeux vides. Savoir que le soir je la retrouverais à l'étable, que je pourrais m'endormir contre ses flancs soyeux, cela suffisait à me faire endurer les pires sévices. Je l'avais appeler Lady.
Lady fut envoyer à l'abattoir le jour de mes dix-huit ans. Mon père prétendit que c'était mon cadeau d'anniversaire, que j'aurais ainsi plus de place pour moi à l'étable.
La nuit de mes dix-huit ans, je les tuai tous, l'un après l'autre: le père d'abord, puis les deux frères et enfin la plus jeune. Je pris mon temps, fis les choses bien, visant toujours le cœur en premier et contemplant leur agonie silencieuse avec délectation. Je n'étais certes pas un loup comme eux, mais dans l'histoire, le prédateur c'était moi. Au petit matin, j'étais déjà loin... et je n'avais jamais été aussi apaisée qu'en cet instant car désormais j'étais libre.
...Ses yeux se ferment, enfin. Skoll sait que c'est son moment. Il sait qu'il va bientôt pouvoir passer à l'acte. Je sors la griffe de sous mes vêtements, arrache les vêtements de ma victime et commence à déchiqueter la chair à l'endroit de son cœur. Le travail est long fastidieux, le sang coule, bouillonne, encore chaud, et Skoll n'en peux plus d'attendre. Je m'aide d'un carreau d'arbalète; plus pointu, plus précis, il incise mieux la chair. J'aime les choses bien faites. Puis, enfin, je le vois. Les premiers rayons du soleil viennent caresser ses contours.
Je plonge ma main dans la poitrine ouverte, et en arrache le cœur. C'est un chef d'oeuvre. Qui eut crut qu'une pute puisse avoir un cœur aussi splendide? Je le soupèse, le tourne dans un sens puis dans l'autre, hume son parfum et puis soudain, le jette un peu plus loin. Skoll se rut dessus: EN-FIN! Ses crocs mordent avec bonheur dans la chair encore chaude. Le sang dégouline le long de ses babines. Une petite mare pourpre se forme sur les pavés, ridicule à coté de celle qui auréole le cadavre de ma proie. Je contemple mes mains puis lèche soigneusement un par un mes doigts imbibés de ce même liquide rouge. C'est doux, salé mais doux, et encore chaud...
Au petit matin, le visage de ma victime n'est plus que lambeaux: c'est le travail de Skoll. Les passants matinaux ne reconnaîtront même pas la morte et nous... nous, le loup et l'agneau, nous irons dormir, sagement.
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Hors RPG Comment t'appelles-tu? DC Quel âge as-tu ? DC
Quelles sont tes passions ? DC Est-ce ton premier forum RPG ? DC
Comment as-tu connu le forum ? DC Ton avis dessus Toujours aussi agréable de s'y promener! (Evidemment, sinon je ne ferais pas un DC!)
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