Aaren
PersonnageNom :Inconnu
Prénom :Aaren
Surnom:/
Sexe :Masculin
Age :20 ans
Ville de naissance : Village perdu, inconnu
Plus d'informationsRace :Humain
Peuple :Seda
Métier :Assassin
Alignement : L'axe du bien : neutre
L'axe de la loyauté : loyal
L'axe de la sagesse : neutre
l'axe de la pureté : neutre
Classe sociale : paysan
CapacitésSort : prescience
Arme(s) : Un poignard et un arc court composite
Description physiqueAaren est de taille et corpulence normal. Il a un visage fin, des yeux marron, une musculature discrète. Il est taillé pour son art. Il porte des vêtements de cuir, et une armure légère, ainsi qu’une cape et d’une capuche sous laquelle il aime se dissimuler. Ses cheveux mi-longs sont châtains clair. Il ne prend pas assez soin de lui pour paraître véritablement beau, mais il possède un charme naturel.
Description mentaleAaren est avant tout loyal. Il ne connait ni moralité, ni sagesse, il ne sait que l’obéissance. Il lui arrive de réfléchir, se demandant si ce qu’il fait est bien ou mal, mais il en sait trop peu sur ce sujet pour pouvoir juger. Il ne connait ni l’amour, ni l’amitié, seulement l’admiration, le respect, et la solitude. Il ne cherche aujourd’hui la compagnie de personne, la fuyant plutôt. Malgré qu’il soit un assassin, il ne veut du mal à personne, ne connaissant pas la haine ou la colère. Il ne fait qu’obéir aux ordres, mais il le fait vite et bien. Ses victimes n’ont pas le temps de souffrir.
HistoireJe suis né dans une famille simple et humble de paysans. Nous possédions un domaine avec quelques champs, des vaches, des chèvres, des moutons,… Bref, de quoi vivre. Je suis le huitième et dernier enfant, indésiré, regretté. Chacun de mes frères (nous n’étions que des hommes, le hasard fait bien les choses pour les fermiers) possédait déjà une part du domaine comme héritage, de plus en plus petite, et il ne restait rien pour moi. Mes parents ne savaient pas quoi faire de moi, je les gênais plus qu’autre chose. J’ai passé mon enfance à courir dans la montagne, à m’amuser dans les villages avec d’autres enfants, et l’on ne me demandait rien. Personne ne s’inquiétait pour mon avenir, personne ne faisait attention à moi, et cela me convenait. Je vaquais à mes occupations, libre, et j’aimais cela.
Et puis un jour, une inondation importante a ravagé nos champs et ceux voisins. Nos vaches, chèvres et moutons nous furent volés. Nous n’avions plus rien. Nous connûmes la famine, quelques semaines, vivant du peu de réserves que nous possédions. Nous nous pensions perdus. Lorsqu’un jour arrivèrent des hommes armés, venus de loin. Je n’avais vu avant d’armes, d’armure, de cavaliers. Ils étaient nobles, fiers, riches. Ils nous annoncèrent qu’un membre de la haute noblesse avait eu vent de notre misère, et venait généreusement apporter son aide pour tout reconstruire. Mais en échange, mes parents devaient lui offrir un fils. Celui de leur choix. Ils ne le reverraient jamais. Promesse était faite que l’enfant en question serait bien traité, nourri et logé. Tous les regards se tournèrent vers moi. J’avais dix ans alors. Une signature, une liasse de billets, et la marché fut conclu. Personne ne me dit au-revoir, personne ne me regarda partir au loin. Moi-même, je ne me retournai pas, incapable de réaliser ce qu’il m’arrivait.
Je me souviens du voyage, long, à dos de cheval, derrière l’un des cavaliers en armure. J’étais silencieux, et les gardes semblaient curieux de me voir si facilement accepter ma situation
« - La plupart des gamins qu’on arrache à leurs parents hurlent jusqu’à épuisement. Et toi, tu n’as même pas versé une larme. »Ils me taquinaient un peu, je ne répondais pas. Ce n’étaient pas de mauvais bougre, en fait, je les aimais bien. Le soir, nous mangions autour d’un feu, et ils se mettaient à boire et à chanter. J’aimais l’ambiance que diffusaient les flammes, je n’aimais pas la bière qu’ils me donnaient à boire, mais je la buvais quand même, pour faire comme eux.
On m’emmena sur les terres d’un noble, très riche, possédant de nombreux domaines. Je fus emmené dans une grande maison, luxueuse, comme je n’en avais jamais vue, et j’ouvrais de grands yeux face à tout ce que je voyais. Sur mon passage, les gens se retournaient, et hélaient les gardes qui m’escortaient :
« - Vous en avez encore piqué un ? Où vous l’avez déniché celui-là, il est encore plus frêle que les précédents !
- Je parie qu’il craque d’ici deux semaines !
- C’est qu’un bambin, les gars, il ne tiendra jamais le coup ! »Je ne comprenais pas ce qu’on me voulait, je me contentais de suivre. On descendit de nombreux escaliers, parcourûmes de nombreux couloirs, et j’étais perdu depuis longtemps lorsqu’on me lâcha devant une grande porte de bois.
« - Entre, me dit le garde, ton nouveau Maître t’attend. Me demande pas qui c’est, personne ne le sait vraiment. Bonne chance. »Et il s’en alla. Je restai un long moment immobile, indécis, puis je finis par toquer à la lourde porte. J’entendis un vague « entrez ! » me répondre, et je poussai la porte.
C’était une petite pièce en désordre, aux murs longés de bibliothèques remplie de vieux livres. Un feu réchauffait la pièce depuis l’âtre, et un bureau au milieu de la salle croulait sous des montagnes de feuilles éparses. Assis de l’autre côté, un homme était penché sur un grimoire, une plume à la main. Il semblait concentré, et quelque peu irrité qu’on le dérange. Il était vêtu de vêtements de cuir simples. Son visage reflétait un homme déjà âgé, la barbe grise, des rides au coin des yeux, et les cheveux noirs grisonnant. Un poignard pendant à sa ceinture.
Après quelques minutes, il daigna lever la tête vers moi, et ses yeux s’éclairèrent.
« - Ah ! s’exclama-t-il. Tu es l’apprenti qu’on m’envoie, alors. Ils t’ont choisi jeune, ce n’est pas plus mal. »Il se leva de son bureau et s’approcha de moi pour mieux m’observer. Il s’accroupit pour se mettre à ma hauteur, et plongea son regard doré dans le mien.
« - Tu ne semble ni triste, ni effrayé, constata-t-il avec curiosité. Je pensais qu’on t’avait arraché de ta famille, on t’a trouvé dans la rue finalement ? »Je n’étais pas un grand parleur, et à la ferme, personne ne s’adressait jamais à moi. Aussi gardai-je le silence, sans comprendre qu’on me demandait véritablement quelque chose.
« - Il va falloir que tu parles, petit homme, pour que ça se passe au mieux entre nous. Je sais qu’on dit que le silence est d’or, mais la parole est d’argent. »
Il rit, mais, voyant que je restais indifférent, il insista :
« - Allons, parle petit homme. D’où viens-tu ?
- De la ferme.
- Et les grands messieurs t’ont pris là ? Tu avais des parents ?
- Oui.
- Tu n’es pas triste de les avoir quittés ?
- Non.
- Tu n’as pas peur de ce qui va t’arriver ?
- Non.
- Tu n’as peur de rien ?
- Non.
- Comment tu t’appelles ?
- Aaren.
- Aaren comment ?
- Aaren.
- Aaren Aaren ?
- Non, juste Aaren. »Le vieil homme éclata de rire.
« - Eh bien on va bien s’entendre. »Son visage afficha soudain une expression plus sérieuse.
« - Il faut que tu comprennes, désormais, dans quoi je t’embarque. Je suis un assassin, au service du noble auquel tu es désormais lié toi aussi. Ce noble va te nourrir et te loger, te fournir entraînement, armes, vêtements. En échange, tu devras obéir à ses ordres. Tu ne seras connu de personne, tu seras discret, une ombre, une simple arme, un outil. Je vais t’enseigner l’art du meurtre, mais d’abord, tu dois jurer loyauté envers celui qui t’a recueilli. Le jures-tu ? »Je ne comprenais toujours pas ce qu’on voulait de moi, mais j’acquiesçai, pensant que c’est tout ce qu’on attendait de moi. Le vieil homme sourit à nouveau.
« - Parfait. Alors ton enseignement commence maintenant ! »Je m’attachai rapidement à mon Maître, et je pense qu’il s’attacha aussi à moi. L’on me tatoua un demi A sur l’épaule, pour signifier que j’étais apprenti assassin, et que j’appartenais à quelqu’un. J’appris à tirer à l’arc, à me battre à l’épée, à monter à cheval, et surtout à manier les herbes pour empoisonner les gens, et à manier le poignard, pour les tuer silencieusement et discrètement.
« - L’art du meurtre, me disait mon Maitre, est celui des lâches et des prudents. Ta victime ne devra jamais te voir avant que tu ne frappes. Nous, les assassins, nous frappons dans le dos, et nous tirons de loin. »J’appris à obéir. A n’être que ce qu’on me demandait d’être.
« - Tu n’es rien, petit homme, tu n’es qu’un objet, un outil. Garde toujours ça en tête. Ne cherche pas vainement la liberté, tant d’hommes pensent l’avoir trouver et sont prisonniers de chaînes sans même s’en rendre compte. Nous connaissons nos chaînes, et les acceptons. »J’acceptais. Je grandis dans cet enseignement, et fus convaincu que tout ce qu’on me disait était vrai. Je fus élevé en arme parfaite, aiguisée, plus loyale que jamais. Si mon Maître m’avait demandé de sauter du haut d’une falaise et de m’envoler, je n’aurais pas hésité.
Lorsque j’eus 14 ans, mon Maître m’annonça qu’il était temps que j’accomplisse ma première mission. Je devais tuer un noble, pour des raisons que j’ignorais, et que je ne cherchai pas à connaître. J’accomplissais ce qu’on me demandait. Simplement.
Mon Maître m’accompagna. Mes instructions étaient simples. Je rencontrerais le noble en question dans son jardin, la nuit, il y passait plusieurs heures à regarder les étoiles. Je m’introduisis sans difficulté dans sa propriété, me glissai derrière lui et, sans hésitation, brandis mon poignard. Je plaquai une main sur sa bouche pour l’empêcher de hurler, et c’est à ce moment-là que tout bascula. Ma vision se troubla, et tout d’un coup, je me retrouvai sur le banc, à la place du noble, occupé à hurler de douleur et de peur, sentant le souffle de la mort dans mon cou. Je venais de me faire assassiner. Ce fut une expérience terrible. Titubant, je reculai, et, lorsque tout contact physique avec ma victime fut rompu, je redevins moi. Le noble se retourna et hurla en m’apercevant. J’étais terrifié, je ne savais plus quoi faire, j’ignorais ce qu’il m’était arrivé. Une flèche jaillit soudain de l’ombre et transperça la nuque de la victime qui s’écroula, morte. Je courus vers mon Maître et nous sortîmes précipitamment.
« - Que t’est-il arrivé ? m’interrogea mon Maître lorsque nous fûmes rentrés.
- J’ai eu une vision, répondis-je. Je crois que j’étais à la place du noble, et que j’avais reçu la flèche. J’étais terrifié. »Mon Maître soupira.
« - Tu n’as pas hérité du meilleur don pour ton métier. Tu es prescient. Tu as vu l’avenir de cet homme lorsque tu l’as touché. Tu aurais tout aussi bien pu voir son passé. »Il se leva et alla chercher dans son tiroir une paire de gants en cuir.
« - Tiens, dorénavant, tu les porteras toujours sur toi lorsque tu partiras en mission, cela devrait suffire. »Cela suffit. Je n’eus plus le problème, du moins pas avec mes victimes. Mon expérience se renouvela, si bien que je me mis à porter ces gants tout le temps, sans jamais les enlever, et évitai tout contact physique. Je n’aimais pas ces expériences. A chaque fois, j’étais pris de vertige, et propulsé dans un autre corps.
J’ai eu 18 ans il y a quelques mois, et mon enseignement s’est terminé. On a complété mon tatouage, et mon Maître m’a annoncé que je le remplaçais. Je suis désormais l’assassin en titre du noble VonKune. Personne ne connait ma fonction, à part le noble lui-même, mon Maître, et peut-être ses conseillers. Personne ne doit savoir ce que je fais. Cela compromettrait mes missions. Toute personne du domaine était susceptible de trahison. Je ne me lie à personne. J’accomplis simplement. Je suis un outil, une arme aiguisée. Je suis un assassin.
Hors RPGComment t'appelles-tu ?/
Quel age as-tu ? 18 ans
Quelles sont tes passions ? l’écriture, bien sûr
Est-ce ton premier forum RPG ? non
Comment as-tu connu le forum ? par google
Ton avis dessus ? complet, paraît actif, membres motivés… <3
Autre : Je signale que j’ai choisi un avatar de la galerie proposée =)