| Sujet: La vie comme un cercle. Nous revenons toujours sur nos pas. Mais nous ne sommes plus les mêmes. Nous avons changé pour toujours. Jeu 14 Nov - 22:25 | |
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Iland'Ar Findali |
Personnage Nom : Iland'ar Prenom: Findali Surnom: Fin Sexe: Masculin Age : 34 ans Ville de naissance: Sa demeure se trouve dans les montagnes de la région des murmures
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Capacités Sort: Souffle de sable: il a apprit avec son frère ce sort. Il endort les personnes à l'aide de son souffle Arme(s): Il possède un fleuret léger et très solide. Il y tient beaucoup car il l'a depuis sa jeunesse. Il sait s'en servir.
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Informations Race : Sylphe Peuple : Ciend Métier : Vagabond Alignement : L'axe du bien : neutre L'axe de la loyauté : neutre L'axe de la sagesse : sage l'axe de la pureté : pure Classe sociale : Noble
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Animal de compagnie Race: Dujenveux Description: J'en veux mais j'ai pas =D
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Description physique L'homme que l'on recherche est un sylphe de grande taille. Il a été vu à plusieurs reprise dans la région ardente puis dans la forêt de la région des Templiers. Ses cheveux sont blancs et aussi longs qu'un sylphe peut les avoir. Il lui arrive de les cacher sous une cape, la plupart de couleurs sombres : il veut nous berner, sachant que dans les airs, seuls les couleurs claires peut lui permettre de passer inaperçu. Ses yeux sont de couleurs bleu azur, très clairs et facilement reconnaissable. Quant à son visage, bien qu'ils soient toujours dans l'effort, il reste lisse. Des lèvres fournies, de quoi pouvoir donner envie, si vous voyez ce que je veux dire ! -rires dans l'assistance- Sa peau est aussi pâle que les fesses d'un nouveau né ! Il sait se battre, prenait garde, que ce soit au corps à corps ou au fleuret ne l'approcher pas ! Croyez moi, les muscles de ce gars, c'est pas votre marmelade... Il s'habille donc avec une cape et s'il ne se cache pas, il y en a qui ne sont pas gêné ! Quant il ne se cache pas il est habillé en genre de prêtre coloré. Il fait pas dans la discrétion quand il se sent en sécurité... Il n'a pas l'air de savoir qu'il est toujours recherché, c'est à nous de le prendre au piège. Au boulot !
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Description mentale C'est un rêveur, un idéaliste. Il croit que tout ira bien si on fait pour. Il croit pouvoir déplacer des montagnes, alors qu'au final il ne fait que les gravir. Un sourire pour chaque personne, une bonne parole quand il faut. On ne peut pas dire qu'il n'est pas sociable. On dit qu'on l'a vu parler à une plante. Il aime aider et ne se sent bien qu'ainsi, on dirait qu'il a quelque chose à prouver, on dirait qu'il veut se racheter. Il n'est pas du genre à fuir les conflits, plutôt à tout faire pour les désamorcer. Il apporte la bonne parole sans avoir la foi. La tête dans les nuages, aussi, parfois. S'il sait se battre c'est son dernier recours, s'il sait jouer de divers instrument de musique il refusera d'y poser un doigt. Il est en pénitence, ou alors, c'est tout comme. J'ai beau l'avoir rencontrer il y a de cela de nombreuses années, mon fils reste toujours aussi impénétrable. Au regard énigmatique, à la sagesse qu'il ne devrait pas posséder. Il semble qu'il manque quelque chose en lui. Une pièce manquante qui le fige. Un grain de sable qui empêche de bon fonctionnement du rouage vie. Il ne vie pas pour lui non, mais pour les autres. Il apparaît et disparaît, calme et posé. Si vous voulez en savoir plus, il est au bord du lac. Prévenez avant d'arriver, il est du genre... à ne pas aimer être surpris. Normal, bande de bouses de goule...
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Histoire
Nous dansons tous en rond, tous occupé à deviner] Mais le secret au milieu] lui seul sait (Paula Fox, Vent d'ouest) La région des Murmures, une région où tout est tu, où rien ne transparaît. Un paysage aquarelle qui s’efface avec le temps, avec le vent. Tout est pâle, encore plus cette famille, Eleni. Les sylphes sont une race étrange et encore plus silencieuse que le secret même qui les entoure. On ne dit rien, mais on sait. Et cette famille était encore plus cachottière que n’importe quel sylphe lambda. La manipulation était la base de leur méthode et de leur vie en général et l’intimidation consolidait le tout. Tant est si bien que rien ne transparaissait de leur demeure exceptait leur richesse surabondante. Il partageait cette richesse, donnant autour d’eux une image pieuse et bienfaitrice. Partout on vantait leur mérite. Ils avaient fait la guerre !-dans le but de s’installer politiquement- Ils avaient sauvé un village…-qui leur offrira de la nourriture une semaine au mois- et j’en passe d’autre encore. Ils avaient tant et si bien créé leur image que souvent, un silence respectable se faisait tout autour d’eux. Une image sainte, avenante et chaleureuse qui jurait dans les montagnes glaciales auxquelles ils ressemblaient au final jusqu’au plus profond de leur poitrine.
La naissance de Findali, je l’ai vu de mes propres yeux, je ne suis pas sage-femme, non, rien de tout cela, j’étais juste au bon endroit, au bon moment. Ou plutôt au mauvais endroit, au mauvais moment. Ça m’apprendra à mettre mon nez où il ne faut pas. Il faut dire que ma petite taille m’aide beaucoup à apprendre, et mes ailes à me cacher dans les coins les plus sombres. Car quand bien même cette famille soit aussi blanche que le drap d’un mort, elle avait bien une fée colorée à son service et tout le monde sait que les fées ont une curiosité bien placée. Je m’appelle Yëhem. Et j’ai été l’accoucheuse de Madame Eleni. Elle hurlait comme si elle se faisait poignarder, pourtant, le petit, il n’était pas plus gros qu’un chat, et fort calme, oh oui, on savait de qui il tenait. Ce n’était pas son premier, mais une chose est sûre, il a fatiguée sa mère ce Findali, et elle n’était plus trop comme avant, un peu plus lourde, lente. Et beaucoup plus capricieuse et exigeante. Tout cela sans aucune compensation. Je suis saltimbanque, moi, pas femme à tout faire, ni gardienne d’enfant, et pourtant…
Findali a grandi avec une cuiller en or dans la bouche et un nuage à ses pieds. Il passait son temps à chercher les meilleurs vents. Très jeune, il apprit aussi le maniement du fleuret, et vint vite à battre son propre maître. Alors il se mit à apprendre l’art de se battre à « mains nues », jouant avec son corps comme je le lui montrais. Il était curieux de tout. Il essayait de me suivre partout et pendant un temps, il y arrivait. Il me jalousait mes ailes et essayait sans cesse de me les attraper ! C’est pour ça que je lui ai appris à utiliser les vents comme atout dans un combat. Je lui appris la souplesse, et l’espionnage. Plus il grandissait et plus, comme moi, il se posait des questions au sujet des activités de sa famille. Et puis, quatre oreilles entendent mieux que deux. La dernière chose qu’il a appris dans sa demeure, c’est le souffle de sable. Ce savoir lui vient de son grand frère, qui, alors jeune, voulait voir si cela ne touchait que lui ou si un autre sylphe pour l’apprendre. Findali devint son cobaye. Oui, dans cette famille, rien ne vient d’un bon sentiment. « Mon pays est là où frisonne ma chair mêlée à la chair de ma sœur. » Christophe d’Halvillé
La dernière chose ou plutôt personne qui intéressait le jeune sylphe parle beaucoup de ce qu’il est au fond de lui. Il s’agit de sa petite sœur –ou plutôt demi-sœur, Findali a du sang d’elfe dans ses veines de par son père- Mihiri. Il est de 7 ans son ainé. Et quand il croisa le regarde de cette petite, il ne put s’empêcher de se jurer de la protéger au péril de sa vie. Pourquoi ? Il ne le savait pas, peut-être qu’en apprenant la pourriture de sa famille il tenait à ce que la dernière de la portée soit au-dessus de ces salissures abjectes et repoussantes au possible. Pour elle, il déployait des trésors d’ingéniosités, son but ? L’apprendre à rêver. Il avait toujours un sourire pour Mihiri, et toujours une parade pour la faire rire. Il la voyait grandir et parfois, en retrait avec moi, nous l’observions faire ses premiers pas. Leur complicité me donne toujours une larme à l’œil quand on sait que…
On voyait combien ils étaient complices aux mots qu’ils avaient inventés pour se moquer de leurs pairs et surtout de leurs ainés. Ainsi, parler de quelqu’un comme du « plus grand des savants du Cimetière Nuageux » signifiait pour eux être le dernier des ignares, pour rester polie. Ou encore « bouse de goule ». Et autre joyeuseté. Il vivait avec elle sans se poser de question, seule sa présence suffisait pour un temps à les estomper, à leur donner un goût de « plus tard » et de « ce n’est plus si important ». Leur relation fusionnelle au début me gênait, je tenais beaucoup à ce garçon que j’avais quasi élevé, mais c’était si beau que je ne pouvais que sourire et le laisser profiter de son innocence si souvent bafouée –mâchouillée crachouillée-. Mais si Mihiri estompait les doutes de Findali, ils étaient toujours là, prêts à attaquer. C’est ce qu’il s’est passé lors d’une journée comme les autres, peut-être un peu plus froide, peut-être un peu plus figée. Il était là, du haut de ses quatorze ans, presque un homme déjà, il comprenait qu’il y avait quelque chose de délictueux dans le fait d’avoir plus d’argent qu’on est censé en gagner. Il était parti pour demander des comptes, au sens propre comme figuré d’ailleurs. C’est ce que j’entendis avant que la porte ne se referme. Dedans la pièce, il y eu un sacré grabuge, et je me disais que ça allait pas être de la tarte de tout remettre en place (et je parlais de l’humeur des gens, je suis saltimbanque moi ! Pas domestique à tout faire !) Mais la porte s’ouvrit et je me dépêchais de voleter dans un coin, silencieuse comme me l’avait appris Findali –dans cette famille, tout se paie ! Et si je lui avais appris la gymnastique, il m’avait appris à être aussi silencieuse qu’une bise- pour suivre la fin de l’altercation. Seule sa mère était là. Et c’était horrible. Sa voix, à cette « mère » était aussi calme qu’à l’origine, mais aussi couperet qu’un murmure que l’air peinait à porter.« Maintenant, Fin, tu vas partir. Et surtout, surtout, ne reviens jamais. Tu n’es plus un Eleni. » Son menton se redressa, fier, hautain, alors qu’il lui répondit, de sa voix toujours claire bien quelle venait seulement de muer« Mais dites-moi, mère, ne l’ai-je seulement jamais été ? Je n’ai plus rien à faire avec vous. Vous n’avez rien à m’apporter. Ni à moi, ni à… »Sa mère s’avança d’un pas et le vent se leva soudainement dans le couloir, faisant voleter les cheveux de ces êtres encore plus surnaturels qu’à l’origine, une grimace se peigna sur le visage de l’adolescent.« Non, Findali, tu ne partiras pas avec elle. Sa place est ici. » Il rit, un rire sec et moqueur, rétorqua, s’avançant lui aussi d’un pas, bravant le souffle que sa mère provoquait de ses lèvres entrouvertes.« Elle n’a pas plus sa place dans votre monde que je ne l’ai. Elle me ressemble. Que ferez-vous contre le sang qui coule dans nos veines ? »« Dans vos veines ? Dois-je te rappeler qui est ton père ? Tu n’es qu’un batard. Fuit. Fuit avant que je n’envoie les mercenaires. Je t’enverrais même tes frères s’il le faut. »Il croisa ses bras, attitude purement hostile et un instant, un court instant, je me disais que je pourrais intervenir, danser, jongler, charmer, histoire que… mais ça n’aurait fait que repousser la confrontation qui couvait depuis déjà de bons mois, presque deux ans même. Alors je plaquais ma main sur ma bouche, comme si, agissant ainsi, je pouvais retenir ceux qui, je le savais, sortirait de la bouche de mon petit protégé, l’enfant que je n’ai jamais pu avoir.« Et si je refuse ? » Je mordais ma lèvre et l’attaque fusa ; le corps léger ne pouvait est refuser l’appel du vent qui sortait de la gueule béante de la matrice : il allait se claquer contre le mur du fond (son de son corps qui heurte ce au marbre couteux) puis glissa de tout son long se retrouvant, pantelant, disloqué, gisant au pied de ce même mur. La femme s’avança de l’adolescent qu’elle rejetait, tenta de le sortir de son coma du bout de son pied chaussé d’une ballerine en épais tissu brodé de pierres, en vain. Aucune émotion ne transparaissait de son visage. Elle se redressa, ses cheveux si longs qu’ils caressèrent le corps inerte, puis fit demi-tour, sûrement pour aller chercher de quoi nettoyer sa bavure. Je n’attendis pas son retour pour tirer Findali jusqu’à ma chambre –avantage de travailler pour une grande famille- . Je ne réussis à le réveiller que le lendemain matin, alors qu’on le disait en fuite pour cause qu’il avait mal pris qu’il soit déshérité. Il n’attendit pas son reste et fit pour la première fois ce qu’on attendait de lui –grâce à mes conseils- et se décida à fuir celle qui manqua de commettre le meurtre de son propre fils. Le vent dans la montagne hurle, la neige ne camoufle rien, au contraire, sous sa blancheur chaque forme se révèle, sublimée. Les hautes montagnes sont jugées mortelles à juste raison. Situées au plus proche du ciel que nous vénérons tant, les températures y sont glaciales et les chutes ne pardonnent guères car le vent parfois est tout bonnement inexistant. Ou alors la tenue portée pour supporter le froid nous alourdis tout simplement de trop, comme ce fut le cas. Habillés comme nous étions, nous ressemblions à un ours et son ourson. La tenue était lourde mais confortable. Hélas, quand on habite dans les montagnes et qu’on veut les fuir, la traversée n’est ni originale –on n’allait pas tarder à nous chercher par ici- ni franchement folichonne –deux jours de marches étaient nécessaires pour en sortir-. Malgré son avis, j’avais insisté et –en suivant l’exemple de la famille- avec moult manipulation, j’avais su le convaincre de mon utilité. Mes ailes étaient douloureuses bien que soigneusement recouvertes. J’avais plus souvent eu l’occasion d’aller visiter le monde que lui. Il avait un but en tête, lequel, je ne sais pas, mais il en avait un. Il ne décolérait pas et résistait à grand peine de retourner chez lui pour se venger et récupérer la gamine. Il avait trop de pensées dans la tête et ne savait par où commencer, pour un peu, je dirais même qu’il délirait, sûrement le choc qu’il avait eu. Je ne le reconnaissais plus et je savais que cela prendrait du temps avant qu’il ne redevienne le même, s’il voulait le redevenir seulement. Il n’avait de cesse que de parler de complot et de… Je ne sais plus, j’avoue qu’à cette heure-là, je pensais plus à le mettre à l’abri. A un moment le vent c’est levé et le jeune sylphe n’a même pas songé à retenir sa cape, elle s’est envolée et s’est accroché à un rocher un peu plus bas. On n’avait pas le temps d’aller la chercher. On avançait et la tempête acheva sa naissance : la neige tombait en violente bourrasques. On ne voyait plus grand-chose. On a fini par s’en sortir. Je ne sais pas comment, mais on a su quitté cette montage cannibale. On est resté à la Mer Australe quelque temps, avec toujours la même peur : celle d’être découverts. Car on nous cherchait. A un moment, on entendit parler d’une troisième disparition, celle de Mihiri. Et la folie de Findali grimpa encore, envenimant tout son être. A plusieurs reprises on craint un loup dans la forêt : il hurlait à la mort.
Je restais là, seul pilier face à l’ouragan qui le dévastait. Il lui fallut plusieurs semaines pour ne plus entendre son corps heurté le mur et les sons de ses os qui se cassèrent alors. Plusieurs mois pour qu’il se remette de ses coups et blessures. On l’avait blessé dans sa fierté, dans son cœur aussi. On lui avait nié sa parole, sa personne, son sang. Il n’était plus un Eleni. Il n’était plus rien. S’il allait mieux physiquement, il ressemblait toujours à un fantôme en vie. Il me faisait peur parfois… Mais quand je le regardais, quelque chose dans sa démarche légère, dans ses gestes que jamais il n’appuyait, me faisait comprendre que ce n’était pas perdu, que, quelque part, au fond de lui, restait blotti le Findali que je connaissais.
Il commença son éveil lorsqu’il apprit, bien deux ans après, que sa sœur allait bien, et qu’elle était en vie. Nous errions alors de village en village, clandestins forcés. On avait déjà oublié son nom. Une lueur que je n’avais plus vue depuis longtemps s’alluma en lui. Il commença par brosser ses cheveux qui faisaient tant le panache des grands sylphes. Et il prit une décision que je compris amplement, je l’aidais même dans sa recherche. J’étais tellement heureuse de voir qu’il reprenait sa vie en main ! « C’était comme un retour au source, sauf qu’au lieu de retourner dans le giron de ma mère, je préférais déambuler entre les jambes de mon père, quitte à le faire tomber… »
Il ne savait rien de son père. C’était un sujet tabou. Alors je lui expliquais l’écart de sa mère. Elle allait souvent chercher elle-même ses fleurs dans la ville du peuple terre la plus proche. Un fleuriste, un amoureux des plantes. Voilà ce qu’était son père. Et sa mère s’était fait le vendeur, trêve de mots. Juste les corps qui s’attirent. On ne peut pas dire que le père eu le cœur brisé, il s’y attendait. Mais il n’était pas au courant d’avoir eu un fils, alors il faudrait la jouait fine pour ne pas le blesser avec cette nouvelle. Mais finesse et Findali ne font pas un, alors il décida le jour même de rejoindre cette même ville. Il voulait revenir à ses racines, comprendre ce qui le différencierait un peu plus de cette famille qui l’avait rayé, pour qui il n’existait plus. –Il n’a jamais su que la petite avait risqué sa vie pour le retrouver, que c’est pour ça qu’on l’avait retrouvé à moitié morte dans les montagnes. Je réussie à nouveau un tour de force : je le poussais à le rencontrer d’abord sans se présenter. Un simple jeune homme qui cherche une fleur pour…. Tadaa ! Sa jeune fiancée –dieu bénisse la longévité des fées, car je suis plus vielle que sa mère !-. Il accepta, bien que sceptique car, je cite « tu n’as pas vraiment l’air bonne à marier, avec tes ailes couleurs cocktails », ce qui lui valut plusieurs coups et une belle petite morsure. De toute manière, il irait seul acheter les fleurs.
Le premier jour, il me ramena des fleurs des plus stylisées, aux odeurs si puissantes que j’éternuais. Il ne comprenait pas, disant qu’il les avait trouvées belles. Le second jour, il avait parlé un peu plus avec l’homme. Ce dernier semblait détaché de tout. Alors ils avaient discutés. Le fils apprit combien la forêt manquait au père. Et quand il lui demanda pourquoi il restait là il lui répondit qu’il était trop triste de quitter ses fleurs, et de voir les personnes s’émerveiller devant la verdure lui donnait un peu plus foi en l’espèce humaine et à toutes les autres qu’il avait eu la chance de rencontrer. Et aussi qu’il avait un jour croisé une rose et s’était piqué à ses épines. Findali aussi, c’était piqué aux épines de la même rose, et cela faisait battre son cœur un peu plus vite, un peu trop fort. Il ramena des plantes en pots, et en garda même une qu’il baptisa Eleni. Comme ça. C’était une plante carnivore. Il se trouvait des points commun avec son père, mais à part une bonne ouïe et une excellente vue, il ne se trouva rien de semblable à son sang elfique. J’aimais bien les fleurs qu’il m’offrait. Il n’était plus innocent, il était devenu un homme. C’est au septième rendez-vous, après avoir su noué une amitié rare –les elfes ne sont pas à la base très sociaux avec les autres espèces- qu’il lui expliqua d’où il venait, et de ce fait, qui était son père et ce même père eut au départ le plus de mal à le croire. Fenel était choqué, et ce n’est qu’en me reconnaissant –je l’avais déjà vu à plusieurs reprises avec mon ancienne maitresse- qu’il crut finalement aux paroles de son fils. Iland’Ar Fenel. Inutile de préciser que sa mère n’avait pas été loin pour trouver le prénom de son fils. Findali décida d’user de son nom naturel –celui de sa mère était sali et qui plus est lui était désormais interdit- tout en gardant son prénom. Il venait de deux mondes, l’un pourri, l’autre neutre, il se devait de l’assumer. Une chose est sûre, il n’avait pas en tête de devenir fleuriste, ce qui fit rire son père. Fenel avait bien senti que son fils avait des nuages dans les veines et respirait l’azur.
Il voulait voyager le monde. Il voulait apprendre à se défendre. Il voulait hurler ses convictions. Les années passent et ils offrent ses services à qui veut. Il aide pour des travaux, ou pour faire se rencontrer deux amoureux. Il se bat pour les faibles et les opprimés à la limite de ce qu’il peut. Ce qu’il peut faire il le fait. On le paie quand on peut, si on ne peut pas, on partage sa table. Là où il se retrouvait le mieux, c’était dans le rôle de médiateur. Il aimait apporter la paix, le calme, ce qu’il n’avait jamais eu. Il se rendait là ou des rixes menaçaient, tâcher de régler les problèmes au mieux pour les diverses parties.
Depuis qu’on a quitté la demeure dans les nuages, il s’est écoulé 20 ans. Je le suis un peu partout. Et quand il chante je danse. Et quand il danse je chante. Parfois, le passé le rattrape, il voudrait pouvoir retourner sa famille. Montrer à tous leur hypocrisie, leur égocentrisme. Ils les jugent toujours destructeurs, malgré le peu qu’il a appris sur eux enfant et ce qu’il a oublié. Régulièrement, il revient chez son père, qui, dix ans après leur première rencontre, est retourné dans sa forêt natale. Il lui a appris les plantes, quand Findali l’écoutait. Il n’a pas oublié son ancienne vie, la douleur a beau désormais être sourde et les questions nombreuses, il a décidé d’avancer. Et quand son regard se fait sombre d’orage, je lui offre des fleurs.
Au jour d’aujourd’hui, Findali a décidé de retourner dans la Région des Murmures. Il veut faire amende honorable avec les ressentiments qu’il a à son propre égard. Faire la paix avec lui-même. Les regrets ne doivent plus le bloquer. Je le laisse s’y rendre seule. Au jour d’aujourd’hui je le vois se préparer et tout mon être se serre. J’espère qu’il reviendra vite… |
Hors RPG Comment t'appelles-tu ? Toujours pareil Quel âge as-tu ? Toujours pareil
Quelles sont tes passions ? Toujours pareil Est-ce ton premier forum RPG ? Toujours pareil
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Merci à Mihiri Eleni dont Findali est le prédéfini. Pour m'avoir aider jusqu'au bout des cils |
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