Informations Age : 33 Messages : 57 Messages RP : 4 Localisation : Québec
Feuille de personnage Race: Humain Métier: Archiviste, scribe, écrivain, raconteur Guilde: Aucune
Profil | Sujet: Anciano Erk'etamunay [terminé] Sam 16 Nov - 4:45 | |
| Anciano Erk'Etamunay PersonnageNom : Erk'Etamunay Prénom : Anciano Surnom: "Plume" ou "L'Érudit" Sexe : Masculin Age : 65 ans Ville de naissance : Carathiel Plus d'informationsRace : Humain Peuple : Seda Métier : Archiviste, scribe, écrivain, raconteur Alignement : L'axe du bien : neutre L'axe de la loyauté : neutre L'axe de la sagesse : sage l'axe de la pureté : pure Classe sociale : Bourgeois (basse bourgeoisie) CapacitésSort : Prescient Arme(s) : Bâton et Serpe Animal domestiqueRace : Corbeau mystique surnommé "Encre". Il possède une faculté bien particulière qui est celle de la télépathie limité. En effet, il ne peut que partager sa vision avec celle d'Anciano par image mental. Ce pouvoir est donc limité qu'à un partage de vu seulement. Ils ne peuvent communiquer mentalement par moyen de parole ou de sentiment et Encre ne peut que le faire vis-à-vis Anciano. Voir l'histoire pour plus d'information. Rencontre : Voir l'histoire Description physiqueOh...mais que suis-je sinon l'irréparable fruit et expérience du temps? Ne serais-je pas l'image que tout ce qui vit en ce monde est en proie au vieillissement? Bien entendu, je ne suis pas encore un vieux débris et bon à rien, je suis en forme pour mon âge et encore capable de me déplacer seul et fluidement et je dois en remercier mes années d'aventures et de voyages car si ce n'était de ces expériences, je n'aurais jamais eu la robustesse nécessaire pour encore le faire aujourd'hui. Je reste cependant un vieil homme de par mes rides et la profondeur de mon regard. Mes yeux, bien qu'aveugles, ont tendance à refléter la sagesse de mon âme et la justesse de mes pensées, lorsqu'ils sont bien visible bien entendu. Lorsque l'on a une déficience physique comme la mienne, il n'est pas rare de vouloir la cacher aux yeux de tous. Certains le font par honte ou peur du jugement, moi je le fais par sécurité. Je porte donc sur ma tête un chapeau à large rebord, qui me protège autant de la lumière du soleil que des malfrats qui voudraient profiter de ma faiblesse. Cependant, ils pourraient être bien surpris...car l'habit ne fait pas le moine. Je ne me considère ni grand, ni petit. Je suis d'une taille raisonnable pour un homme de ma race. Bien que légèrement athlétique, je suis loin d'être un être à l'image des dieux de ce monde. Une légère calvitie orne mon front et ma barbe commence à se faire longue. Malgré tout, j'aime cette image, car elle reflète bel et bien ce que je suis: Un vagabond, un voyageur éternel qui n'apprend non seulement qu'à faire le tour du monde, mais bel et bien le tour de lui-même. Malgré mon statut de bourgeois et de mon travail très honorifique à la seigneurie de Carathiel, mes vêtements favoris reste ceux que je porte en dehors de mes fonctions. Une grande robe d'érudit, des sandales de bois claquant le sol au rythme de mes pas, et un chapeau étrange car rien ne vaut le confort de l'être, tout comme le confort de l'âme. Description mentaleQue vous dire de moi, si ce n'est que je ne suis qu'un homme parmi tant d'autres? Tout d'abord, je suis un vieil homme qui s'accroche toujours à la vie tel un force-né. Je suis têtu face à la mort...mais comme tout homme il faut bel et bien se rendre compte que nous ne sommes pas éternels. L'on peut, peut-être, dire que je suis un rêveur, mais j'ai tendance à croire qu'au delà de tout ce que j'accomplirai jusqu'à la fin de ma vie, mon travail restera et mon nom continuera de circuler sur le continent comme un oiseau en liberté, une hirondelle en chasse d'aventure. Beaucoup de gens se plaisent à me surnommer « L'Érudit », chose que je ne hais pas nécessairement, car c'est bel et bien ce que je suis. Bien qu'au service d'un noble et puissant seigneur, je ne suis en vrai qu'un vagabond à qui l'on a donné un but précis, une tâche à accomplir...et cette tâche m'est d'une importance capitale autant du côté professionnel que personnel. Cette tâche demande ce qu'on aime retrouver en moi, c'est à dire de la patience, de l'acharnement, du calme et un point de vue neutre sur la vie qui nous entoure car nul ne peut-être un observateur assidu de l'histoire sans être d'une neutralité exemplaire. Je ne suis ni pour le bien, ni pour le mal, mais pour l'équilibre entre ces deux forces. En ce monde, pour que le cycle de l'univers puisse tourner rond, je crois qu'il nous faut cet équilibre, nous avons besoin de ces moments de paix et d'harmonie, tout comme nous avons besoin de ces moments de terreur et d'abomination. L'un ne peut venir sans l'autre, c'est évident...c'est élémentaire! Certains diront que je suis fou, mais je dirai que je suis simplement un être qui ne peut se contenter d'une fable pour enfant. J'aime la vision utopique que ce font ces bambins de l'univers dans lequel on vit et...ô que j'aimerais que la réalité soit ainsi, mais elle ne l'est point. Souvent, ma pensée critique sur ce point ne me laisse qu'un goût amer de solitude pour être honnête, car peu de gens veulent entendre la vérité tel qu'elle est, de ce fait je n'ai que très peu d'ami. Soit ils sont aussi nomade que mes pensées, soit ils combattent pour un but qui leur est cher. Ne me reste donc qu'Encre...mon éternel comparse et véritable frère d'Âme. Corbeau mystique qui ne m'est apparu qu'au moment où ma vie allait prendre un tout autre sens, il fut la dernière chose que je vis en ce monde de mes propres yeux...et quel moment. Il symbolise, pour moi, le dernier espoir et la certitude que quelqu'un ou quelque chose, quelque part, veut que je continue mon travail. Je suis donc un homme qui ne peut avoir de repos, qu'au moment où les dieux eux-même me demanderont de quitter ce monde. Voici donc ce que je suis, un vieil homme instruit, calme et patient. Un vagabond dont la sagesse m'a été inculqué par les expériences passés et dont le seul obstacle qui lui fait défaut à ce titre de sage, n'est nul autre que mon entêtement et mon acharnement aveugle quand à mes convictions. Histoire« L'homme qui aime à s'instruire, ne se trouve jamais oisif » Alors que l'un des valais de la seigneurie de Carathiel s'empresse de mettre la main sur une immense porte double en bois, vous ne pouvez vous empêcher de prendre quelques secondes afin de lire cette citation qui se retrouve incrustée à même la surface de celle-ci. Véritable chef-d’œuvre de la sculpture locale et fruit d'un travail n'ayant d'égal que l'architecture de style gothique qui l'entoure, la fresque qui fut taillée dans le pur bois d'un chêne blanc transmettait l'image de deux immenses mains de pierres ouvrant un livre en deux, chose qui ne tarda pas à venir lorsque le valet tira sur cette porte merveilleuse. Laissant l'immense livre s'ouvrir, la vue de la prochaine pièce ne tarda pas à vous couper le souffle. Jamais vous n'auriez cru être possible de voir autant de livre en un seul endroit. Véritable orgie de pages, d'étagère et d'échelles en tout genre, la librairie qui siégeait devant votre regard devait probablement être l'une des plus grandes merveilles de ce monde. Situé dans l'un des rares bâtiment possédant plus qu'un seul étage, le plafond de cette pièce devait facilement atteindre celui d'un troisième étage. Ce même plafond se voyait à son tour l'hôte d'une fresque importante représentant la carte du monde et dont chacune des villes, régions et caractéristique géographies importantes étaient sculpter avec précision. Bouche-bée, vous dirigez donc votre regard plus loin, au centre de la pièce, là où un grand bureau semble avoir élu domicile. Assis à la chaise de celui-ci, un vieillard veille à son travail, plume à la main, parchemin bien centré sous celle-ci, mais ce qui attire le plus votre attention n'est nul autre qu'un grand corbeau noir perché sur l'épaule du vieil homme qui écrit frénétiquement sur ce papier avec l'allure d'un savant passionné en plein délit de concentration. L'oiseau charognard, observant vos moindre fait et geste, prend alors son envole afin d'aller se percher sur l'une des poutres fondatrices du plafond, laissant ainsi un signal à son maître que de nouveaux arrivant venait d'entrer dans les lieux. Relevant la tête, laissant une tignasse blanche dépeignée tomber sur son visage ridé par le temps et les années, celui-ci n'eut d'autre choix que de passer une main dans ceux-ci afin de se dégager la vue. Plissant d'abord les yeux, puis prenant un air interrogatoire, il déposa lentement la main sur son air de travail afin d'y agripper quelque chose en particulier. Amenant au sol, le bout d'un grand bâton de bois probablement sculpter par le même homme qui fit les portes de cette librairie, l'homme se dirigea vers l'un des tiroirs dans un classeur derrière lui afin d'en retirer une plume d'écriture différente de celle qu'il utilisait à priori, pour ensuite retourner à son bureau, toujours en prenant appuis sur son bâton de maître. « Excusez-moi jeune homme, bien que votre venu me fut annoncée, mes pensées et mon esprit furent tourner vers une tâche particulièrement passionnante, le temps me semblait s'être arrêté. Le retour à la réalité m'est bien pénible. Que venez-vous faire exactement? Est-ce le seigneur qui vous envois?. Je ne pense pas vous avoir connu, ne me dites pas que j'ai tord, la honte serait grande, moi qui se doit d'avoir une mémoire infaillible! »Prenant un air confus, vous ne pouvez vous empêchez de trouver un sens à ce qu'il dit, mais lorsque vos yeux croisent les siens, vous voyez pourquoi l'homme ne peut placer de visage fixe sur le votre. Les paupières fermés, cicatrisées et autrefois balafrés de l'homme démontre bel et bien qu'il a perdu l'usage de la vu il y a de cela bien longtemps. Pauvre vieillard, comment pouvait-on vivre à cet âge sans la vu? N'étais-ce pas difficile? Bien sur, lorsque l'on travail comme étant le libraire et écrivain personnel du Seigneur local, la vie devait être beaucoup plus facile. Peut-être était-il simplement bien entouré. "Non Sieur, nous ne nous connaissons point. Je suis en fait l'envoyé de mon propre père. Je...Je sais lire et écrire! Je suis issus d'une famille de Serf et ma mère m'a enseignée! Je...j'aimerais être votre disciple Maître Plume. Là est la raison de ma venue. L'on m'a beaucoup parlé de vous, enseignez moi!"La détermination et l'engouement dans la voix du jeune homme que vous êtes laissa un grand silence régner entre les livres et les murs de l'immense pièce. Immobile, n'affichant d'abord aucune émotion particulière, le maître Plume se fit volte-face, s'appuyant bien sur son grand bâton avant d'apporter l'index et le pouce à son menton. De toute évidence, il réfléchissait, tant qu'il s'en perdit dans cet univers interne qu'était le sien. Se dirigeant vers son bureau, il se mit à fouiller encore et encore jusqu'à ce que, en relevant la tête, il vint à siffler. Le corbeau, qui était sagement perché au plafond, descendit lentement en déployant les ailes, effectuant un vol plané majestueux jusqu'à la grande table qui servait de bureau à son maître, et alla pousser de son bec, un livre aux pages encore vierge qui traînait non loin de là. L'apportant aux mains du sexagénaire, elle prit, durant le trajet, une plume qu'elle positionna à l'intérieur de son bec. Enfin arrivée à destination, elle laissa son ami prendre les instruments qu'elle lui apporta avant de reprendre son perchoir. Le prochain geste qu'effectua l'écrivain détermina le futur de votre vie. "Alors...prend ma plume petit et écrit!" - Anciano Erk'etamunay a écrit:
Nous sommes en l'an 5, première décade de Tredë
Je me nomme Anciano Erk'etamunay, fils de Machuruna Erk'etamunay et Grand Archiviste et Libraire de Carathiel. Dans ma vie, je peux compter nombres et nombres d'exploit en mon nom, nombres de Livre historique et géographique rédigé par ma main, mais encore aucun relatant de ma propre personne. Mon but n'est pas de faire une simple biographie de moi-même, mais de vous racontez ce que j'ai vécu, ce que j'ai vu et d'informez le monde qui tenteront de suivre me pas et mon but. Alors que le commun des mortels se contente d'un but égoïste et sans réel impact sur le monde après leurs disparitions, le mien porte sur un partage collectif d'information et d'apprentissage. Nous vivons dans un monde où les secrets sont plus qu'abondant. Nous vivons dans un monde où la misère est grande, mais où l'effort est largement récompensé. Nous vivons...en Adrietha.
Je naquis, il y a 65 ans, dans la grande cité de Carathiel. Mon père, scribe du roi, avait épousé ma mère, libraire de celui-ci. Inutile de vous dire que j'ai donc passé une enfance aisée et bien rempli. J'eut les meilleurs professeurs qui soient, j'appris avec les maîtres de ce monde et j'expérimenta les plus grandes lectures de nos temps. Tout était déjà tracé pour moi. J'allais devenir Grand Archiviste et jamais j'en eut le moindre doute car, non seulement j'avais grandis dans ce domaine, mais j'en éprouvais une passion inégalée. Ma compréhension de ce monde n'allait qu'en grandissant, tout comme ma curiosité. Je devint rapidement un jeune homme plein de fougue et d'ambition et ma vie se transforma rapidement en un grand voyage sans fin. J'en remercie mes parents d'avoir compris mon besoin de découvrir car, jamais, ils ne se mirent en travers de ma route. Mon père voyait en moi un aventurier et ma mère ne cessait de me comparer à une hirondelle. J'allais où je voulais, je découvrais ce que j'avais à découvrir et jamais, ô grand jamais, mon instinct ne me trompa qu'une seule fois. Pas même ce jour noir de ma vie...qui finalement se transforma en une lumière, en un éveil divin. Laissez moi vous raconté mon histoire.
Il y a 40 ans de cela, alors que j'avais vingt-cinq ans, mon coeur et mes rêves m'emportèrent à un endroit bien particulier en ce monde: les ruines de guerre de la région de Charmon. Autrefois une forteresse de la région du feu, une histoire bien particulière m'attira en ces lieux. L'un des général de cette armée tenait un journal dans lequel il aurait inscrit des détails importants quand à l'origine de cette guerre pour des raisons encore inexpliqué. Cependant, son implication politique aurait été forte, ce qui laisse croire que plusieurs secrets auraient été enterrés avec lui, ou oublier sur l'ancien champ de bataille. Véritable zélé que j'étais, il m'étais donc impossible de laisser passer cette information dans les oubliettes d'Adrietha. Je m'en fis donc un devoir de trouver de journal et d'en ramener le contenu. Comment savais-je tout ceci? Quels étaient mes sources d'informations? Eh bien...depuis ma naissance j'ai toujours eut l'impression que quelque chose me guidait et ce n'est qu'au début de la vingtaine que je découvris un talent inné en moi et très rare: celui de la prescience. Ce pouvoir, bien que véritable cadeau surnaturel, avait néanmoins fait de moi un être arrogant je dois l'admettre. Chose qui se corrigea ce jour même de ma vie et qui fit de moi l'homme que je suis aujourd'hui.
En entrant dans ces ruines, je fermas les yeux, et je vis le chemin à emprunter pour me rendre là où le journal avait été enterré sous les décombres d'un vieux bâtiment. Le cherché ne fut pas mon épreuve, ni le trouver, mais bel et bien mon retour. Dès que j'eus ce parchemin en main, je fus pris d'une embuscade. Des pilleurs de routes, véritables malfrats d'une descendance infernal vinrent m'aborder, me demandant de léguer tout mes biens....y compris ce journal. Ne sachant d'abord à qui j'avais à faire, je tenta de m'échapper de leur piège, mais quatre pilier de feux s'élevèrent autour de moi, me laissant ainsi prisonnier de leurs manigances. Chacun d'eux avaient une main tendue vers moi, usant de leur magie agressive afin de couper ma route. Ainsi je les reconnus. C'était les frères Ignis. Ces êtres de vilenies n'étaient pas que de simple bandit. Ils étaient ce que l'on nommait à l'époque: Des purgateurs. Ils étaient, comme moi, des êtres conscient de leurs pouvoirs, mais au service d'une secte au but cruel et honteux: Celui d'exterminé les mystiques et profanes de ce monde par le feu divin, s'assurant ainsi du monopole de la magie. Bien sur, ils n'avaient pas une grande importance en ce monde et n'était qu'un groupuscule mineur d'assassin, mais leur nom commençaient à prendre assez d'ampleur pour que mes oreilles eurent la chance d'en entendre parler. Ce que je ne savais pas cependant, c'était comment ils pouvaient me traquer avec autant d'efficacité. Comment m'avaient-ils trouver, moi qui n'était qu'un vulgaire vagabond aux yeux de tous. Je ne tarda pas à le découvrir.
Alors que le plus vieux des quatre frère s'avança vers moi, il me cogna d'une droite bien placé au visage. Tombant au sol et demandant grâce en me relevant, j'alla porté une main à son torse pour le repousser et, encore une fois, mon talent fit surface. Mes yeux tournèrent sur leurs orbites afin de ne présenter que leur blanc à mon agresseur et je fus pris de convulsion. Tombant au sol tel un simple chiffon, le contacte que j'avais établis avec mon attaquant ainsi que le stresse de la situation avait déclencher ce pouvoir que je ne contrôlais toujours pas à l'époque et c'est par une rafale d'images des plus effrayante que je fus récompensé pour ce geste. Devant moi, se dressait des paysages flou et des personnages que je reconnaissais très bien. Les quatre frères étaient là, les bras croisé, devant une femme et son enfant. Alors que des piliers de feux les encerclaient, tout comme ils le firent pour moi, je découvris cependant une lueur claire et étrange dans les yeux du plus jeune de ces frères puis ensuite, alors qu'il dirigeait son regard vers la mère, les quatre colonnes de feux s'abattirent sur elle et son enfant. Ensuite, vint le tour d'un vieil homme, toujours pris dans cette cage infernal. Encore une fois, la lueur revint dans les yeux du plus jeune et alors qu'il pointait vers le vieillard, le quatuor d'assassin recommencèrent leur carnage. Ensuite, un néant vint hanté mon esprit. Tout n'était que noirceur et vide puis soudain, dans cette même noirceur, deux yeux clair s'ouvrirent et j'eus l'impression de voir mon âme se faire scruter de fond en comble. Enfin, je me réveilla et je vis dans le regard du plus jeune de ces meurtriers, cette même lueur. Je compris donc que cet homme maîtrisait deux forces en lui. Le feu, comme ses frères, mais aussi la scrutation. Il voyait la magie, tout comme je voyais le passé. Comment était-ce possible? À cet époque, je croyais que chaque être vivant étaient relié qu'a une seule source de pouvoir unique et que la génétique y avait un lien, mais avant même que je ne puisse continuer mes hypothèses, son ordre fut lancé et m'horrifia du plus profond de mon être.
"Ne le tuez pas...faisons de lui...un émissaire. Faisons-nous connaître du monde, instaurons notre suprématie...qu'ils sachent de par sa bouche, le sort qui les attends. Créature infâme, tes yeux ne pourront plus voir ce genre d'image, tout comme ils ne pourront plus jamais voir d'ailleurs."
Jamais je ne ressentis une aussi grande terreur qu'à ce moment. Jamais, de toute ma vie, je ne ressentie pareil frayeur parcourir mon échine dorsal au point d'être d'en devenir paralysé. De son index et de son majeur, alors que deux des frères retenaient chacun de mes bras et que le troisième gardait ma tête bien droite, deux traits de flammes minces et ardent partirent lentement de ceux-ci. Leur trajectoire ne pouvait être plus précise et, je le voyais que trop bien. Alors que ces traits orangé se dirigeait dans l'angle exacte de mon regard, je ne pu que prier les dieux de me venir en aide, que mon travail en cette terre n'était pas encore terminé. Que ma vie, ne pouvait se terminer dans l'obscurité la plus totale puis, mes yeux retournèrent au blanc. Je voyais dans mon esprit toutes les victimes qui furent anéantis par ces quatre démons. À chacune de ces scènes, je ressentais la mort de chacun de ces hommes, femmes, enfants, qui périssait sous le joug du quatuor infernal et alors que des larmes se mettaient à couler de mes joues, une dernière image vint frapper mon esprit et mon propre regard. Dans les cieux, volait un grand corbeau noir dont les yeux brillaient d'un éclat orangé et alors qu'il posa ses yeux sur moi les traits de feux percutèrent mes yeux, mais étrangement, aucune douleur ne se fit sentir. La seule chose qui s'en dégagea, fut une chaleur réconfortante, tel le brasier d'un feu de foyer en pleine saison hivernale.Je ne vis ensuite plus rien. À compter de ce jour, je devins aveugle. Le seul son que j'entendis cependant, par après, fut celui d'un croassement de corbeau et je sentis les bras de ces hommes partirent tel de simples poussières au gré du vent. Bien que je voulu voir ce qui se passait autour de moi, la seule vision que j'eus fut intérieur, mentale. Je me voyais, de face, le sang perlant des paupières, l'air terrifié et confus à la fois. Tremblant de tout mon être, je tenta de mettre un pied devant l'autre mais trébucha, ce qui se produisit pour vrai au même moment. Tombant sur le dos, cherchant désespéramment à retrouver mon équilibre et en fouillant l'air de mes mains, je réalisa à quel point j'étais inoffensif et sans défense, comment je ne représentait rien d'autre que la pitié et la faiblesse puis, enfin, le bruit d'une paire d'aile se fit entendre. Ma vision s'éloigna de la terre, prenant en hauteur alors que je me rapprochais de plus en plus de moi-même pour enfin sentir quelque chose sur mon épaule. Les pattes d'un grand oiseau, puis le croassement d'un corbeau et une voix me murmurer à l'oreille:
"Ton travail t'attend Anciano. Le monde doit savoir, le monde...se doit de voir le passé, pour protéger notre futur. Écrit, partage ce que tu sais, car un jour, nous devrons nous relever et guider cette terre. Entend ma parole comme j'entend ta prière car j'ai besoin de toi comme tu a besoin de moi. Maître Plume, voici Encre. Il est la raison de ton sacrifice. Il te guidera, tout comme tu guidera le coeur des curieux de ce monde. Ton travail t'attends Anciano. Le jour venu, tu saura quoi faire."
Jamais je ne réentendu cette voix, mais depuis ce jour, je ne doute plus un instant de la présence des Dieux en ce monde et je sais, que depuis ma naissance, ce sont eux qui m'ont mis sur ce chemin. Notre destiné nous est déjà imposé, mais c'est à nous d'en choisir le tracé. Ainsi, je choisis d'aider Adrietha en relatant son passé. Car nul ne peut ignoré le passé qui nous précède. car il a forgé ces terres telles qu'elles le sont aujourd'hui: Un monde en crise, proche de la catastrophe. Comme vous le ferez un jour, j'ai pris conscience d'une chose bien précise à ce jour noir de ma vie, qui devint un point tournant de mon existence.
Bien que devant moi, se tient un monde dans lequel j'évolue, je ne puis m'empêcher de penser que ce qu'il y avait derrière moi, l'endroit où j'étais dans un présent passé à quelques secondes seulement d'un présent actuel, s'efface au rythme de mes pas, laissant donc les traces de mon passage s'estomper au rythme d'un temps cruel et sans merci. Que serions nous, demain, si à l'instant passé, nous n'étions pas ce que l'on était hier. Que sommes nous, aujourd'hui, si ce n'est ce que nous sommes en ce moment même. Il serait une erreur d'oublier notre passé pour travailler son présent et ainsi peut-être embellir notre futur, car en réalité, c'est notre passé qui construit le futur dans l'instant présent. Ainsi, le passé ne doit que s'estomper afin de devenir un souvenir, et non s'effacer et s'oublier sous peine de laisser un présent sans suivant qui ne perdure vers aucun futur.
Alors que votre main termine d'écrire les dernières paroles de vieil homme, vous tentez désespéramment de retrouver un brin de logique dans cette histoire, mais semblez ne pouvoir vous y faire. Pourquoi est-ce que cela est arrivé? Pour quelle raison est-ce que ce vieillard en particulier, aurait reçu cette intervention divine. Était-ce qu'une simple fable, un compte sans queue ni tête? Nul ne le saura jamais réellement, ou du moins, pas avant ce jour fatidique dont il fut question à la fin de l'histoire. Alors que votre regard confus se porte sur votre nouveau maître, vous remarquez que le corbeau se tient de nouveau sur son épaule, comme s'il écoutait l'histoire lui aussi puis, un instant, vous semblez percevoir dans les pupilles de celui-ci, une lueur orangé. " Notre destiné nous est déjà imposé petit, mais c'est à nous d'en choisir le tracé. Le monde est a vous si vous le désirez. Alors...quel sera votre décision?"À ce moment, Anciano désigna son bureau d'un geste de main tout en portant son regard aveugle sur l'ensemble de la bibliothèque, vous invitant à y prendre place alors qu'une place assignée à votre nom semble déjà prête. "Bienvenu dans l'équipage, nous avons un monde à sauver...à notre manière."Hors RPGComment t'appelles-tu ? Jeffrey Quel age as-tu ? 23 ans Quelles sont tes passions ? L'écriture, la lecture, la musique, toutes formes d'art. Est-ce ton premier forum RPG ? Pas du tout, j'ai pris une pause d'un an ou deux, mais cela fait environ 8 ans que je participe à des forums. Comment as-tu connu le forum ? Recherche par Forumactif. Ton avis dessus ? Graphiquement bien fait, peut-être un léger manque d'image en première page selon mes préférences car bien que celle en tête d'affiche soit vraiment belle, c'est probablement la seule que l'on voit. Ensuite, j'aime bien à quel point il y a du détail sur votre univers, on y voit un bon descriptif, cependant je trouve la navigation LÉGÈREMENT confuse (je dis bien légèrement). Sinon, tout est parfait, je n'ai rien à redire. Autre : |
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