Sujet: [Tredë - An 6 - Terminé] Carrefour entre Feu et Eau [-18] Dim 8 Déc - 5:03
Il y avait quelques années de cela que Namyë avait pris l'habitude d'arpenter les environs de Rivière Sauvage à la recherche d'herbes sauvages pour sa collection d'herbes médicinales. Il avait dans cette région familière, des herbes fort utiles contre la douleur musculaire et l'inflammation, qui ne se trouvaient nul part ailleurs. Aujourd'hui, la nymphe avait spécialement amenée avec elle son équipement d'herboriste, car elle avait bien l'intention de passer par la petite auberge sous le pont. Il y avait souvent des voyageurs accablés qui s'y retrouvaient, éprouvés par la route. Quelques jours avant de partir d'Orsin, Namyë envoyait une missive à l'aubergiste (un vieil ami de son oncle) pour l'informer de sa visite en son établissement et de rassembler les âmes accablées.
Namyë était arrivée dans la fabuleuse région au zénith. Le soleil plombait en cette journée de Tredë, qui était plutôt curieux en cette saison transitoire. Une fine couche de neige résistait encore aux fort rayons de l'astre, mais la végétation était assez découverte pour que la nymphe récoltes quelques herbes au passage. Elle humait l'air frais que la brise soufflait. Celle-ci caressait sa peau pâle et faisait danser les pans de sa cape émeraude dans le vent, telle une déesse qui effleurait le sol terrestre.
Une heure passé le zénith, la jeune Naratëaliel passait le pas de la porte de l'auberge, chaleureusement accueillit par l'aubergiste, qu'elle surnommait affectueusement Lëo.
« Namyë! Que je suis heureux de te voir! Tu es toujours aussi ravissante, comme à l'ordinaire. » rigola le tavernier bedonnant.
« Bonjour, Leö, je suis toute aussi ravie de vous revoir. Comment vous portez-vous? » dit la nymphe en lui souriant.
Leö se gratta la barbe pensivement, les sourcils fronçés.
« Les affaires vont bien, » commença celui-ci, le visage beucoup plus ravivé. « Par contre, je crois bien être pris de rhumatismes! »
Namyë resta coi quelques secondes, faisant le tour de son inventaire d'herbes. Elle avait bien quelque chose pour le rhumatisme... Ah oui! Elle tendit une flacon d'herbes moulu à son ami.
« Prêle-des-champs. Cela devrait faire disparaître votre rhumatisme d'ici quelque jour. Prenez-en en buvant quelquechose, le goût sera moins prononçé. »
Le visage illuminé. Lëo la remercia candidement. Il s'excusa auprès de Namyë de s'écarte du sujet principal de sa visite. La jeune nymphe retira sa cape pour la poser sur le porte manteau près de l'entrée. Il y avait déjà quelques chevlaiers qui consommaient à boire et à manger dans la salle. Lëo la mena alors dans la salle au fond de son établissement, où Namyë avait habitude de soigner les voyageurs. Lëo poussa la porte et Namyë fut surprise de voir que cette fois-ci, elle avait très peu de patients, comparé à l'habituel. Il y avait là trois hommes et deux femmes. Certaines d'entre elles semblaient palottes. Des hommes semblaient avoir les membres en sang ou ankylosés.
Namyë fit quérir un seau d'eau et une guenille par l'aubergiste pour aider à son travail. Elle posa son équipement d'herbes et d'outils sur la table au fond et faisait étendre un par un ses clients. La nymphe posait des bandages infusés d'herbes, faisait consommer des étranges infusions d'herbes et d'autre rituels réservés à l'herboristerie. Humble de nature, Namyë ne demandait pas de prix fixe et ne prenait que les dons. Certains voyageurs étaient plus généreux que d'autre, mais la jeune femme ne se plaignait jamais. En ces temps difficiles, tout était acceptés. Les sourires et la compassion dont elle faisait preuve envers ses clients la rendait une excellente herboriste, et son don d'apaisement aidait encore davantage. Namyë avait chaud au coeur à offrir de son temps aux gens dans le besoin, et lorsqu'elle traitait les gens, cela paraissait énormément.
Deux heures suffirent à traiter les blessés, qui étaient visiblement satisfaits. Namyë était épuisée, car elle travaillait sans répis. Elle décida d'aller prendre une petite pause dans la salle à manger en compagnie des pensionnaires. Tout à coup, la porte d'entrée s'était ouvert à la volée. Dans l'embrasure de la porte, il y avait la un homme qui boitait. Une main sur ses côtes, il semblait être épris de quelque chose, une blessure, un malaise... Namyë ne pouvait le dire. La nymphe sentait qu'elle allait devoir oublier sa petite pause; il y avait là une âme en besoins.
Sir Calion Bhaal
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Sujet: Re: [Tredë - An 6 - Terminé] Carrefour entre Feu et Eau [-18] Dim 8 Déc - 15:03
❝ Carrefour entre Feu et Eau ❞
La nation d'Ysyra semblait vraiment marécageuse et l'air était très humide. Avec ma troupe, nous avions fait de belles rencontres comme des moins amicales. Ceci dit, nous étions à une décade avant d'arriver à Ciend. J'avais obtenu les renseignements des généraux de Seda et d'Ysyra. Nous avions franchis un immense pont où on admirait l'étendue de cet immense lac. Au final, nous longions les petites rivières sur nos chevaux. Nous restions quasiment une ou deux décades dans les grandes cités afin d'obtenir tout ce que je voulais pour la reine et le transmettre par écrit sur mes parchemins. Durant notre trajet, nous avons été attaqué par des bêtes aquatiques dotés d'armes contondantes. Ce qui expérimenta Bjorn et les deux autres au combat tandis que je combattais leur chef. J'aimais danser et virevolter avec ma rapière, si légère. C'était un véritable jeu, je m'amusais vraiment au combat et le sang qui dégobillait du cou de mon adversaire me rendait euphorique. Ceci dit, je devais montrer l'exemple. C'est seulement avec un large sourire que j'acclamais mes gens pour avoir vaillamment combattu. Depuis notre départ de Pyroung, il s'était écoulé 3 lunes. Des liens s'étaient tissés entre nous quatre, malgré nos rangs, nous gardions une bonne entente mais je veillais à ce qu'il me voit toujours comme le général et non pas comme un camarade.
Nous avions traversé le fleuve de la templière en passant par le pont nord de la région des cascades pour rester une décade dans la cité. Les plaines marécageuses ralentissaient grandement notre avancée et nous avons du mettre cinq jours pour arriver au village colsä. Nous nous étions arrêtés pour reprendre des vivres et nous reposer le temps d'une nuit dans un lit douillet dans la taverne. Nous étions surpris de voir un village sur pilotis. A Pyroung, nous vivons sur des ilots entourés de lave et de flamme, les régions étaient toutes si différentes et nos yeux admiraient chaque instant que l'on passait dans ces contrées. Le lendemain, une fois que les chevaux furent soignés et nourrit, nous repartions suivre un cours d'eau qui nous mènera jusqu'à Ciend. C'est vers cette zone qu'il y eu des complications. Passant non loin d'un camp sauvage de nuit, nous furent attaqués par une vingtaine de gobelins. Les chevaux furent blessés dont un qui s'est enfuit. Lorsque nous étions tous les quatre à terre, chacun surveillait ses arrières. Nous étions encerclés par ces gobelins, quelques uns avaient des torches qui permettaient d'avoir une meilleure vision. Munit de ma rapière, Bjorn de son épée bâtarde et les deux autres de leurs armes, nous nous sommes lancés au combat. Un de mes gardes fut blessé au bras suite à un coup de massue. Le petit épéiste s'en sorti sans trop de blessures malgré une cicatrice sur sa lèvre. De mon côté, sept gobelins m'avaient encerclés, j'en tua cinq mais les deux derniers ont réussit à me planter une dague dans le côté droit de mon abdomen. L'apprenti vint m'aider en assénant un coup fatal sur la tête d'un des gobelins tandis que je tua le dernier en plantant ma rapière dans son œil. C'était un véritable carnage. Je demandais aux deux gardes d'aller chercher les chevaux tandis que Bjorn resta à mes côtés.
Du sang coula de ma bouche, j'avais l'impression de suffoquer. Je me sentais plus efficace dans les combats à un contre un mais, trop d'ennemis d'un coup, non merci. Les deux gardes arrivèrent quelques minutes plus tard. Ils ramenèrent les chevaux qui saignaient un peu mais sans trop de dégâts. On m'aida à monter en selle, me tordant de douleur lorsque je faisais le moindre geste. Nous repartions en route et cherchions en vain une maison ou quoi que ce soit avec des êtres vivants à l'intérieur. Un des gardes partis en éclaireur tandis que nous étions au trot. Il revint une heure plus tard et nous emmena dans un lieu qui ressemblait à une taverne non loin de notre position. C'est alors qu'on me fit descendre de cheval, l'apprenti prit mon animal avec les deux autres et me prévenaient qu'ils reviendraient dans peu de temps. Ce n'était qu'une blessure mais il fallait que je me soigne. J'espérais que, dans cette auberge, je trouve ce dont j'avais besoin. Ouvrant la porte avec fracas, j'entrais, les bottes pleine de boue et mon armure pleine de sang, du mien et des gobelins. Il y avait des chevaliers dans la salle qui se sont tuent lorsque je passa le pas de la porte. L'aubergiste vint dans ma direction et m'épaula, m'emmenant sur une chaise près du feu. Il alla chercher de l'eau, j'en bus un peu. D'une voix presque las, je dis :
- Pardonnez, aubergiste, de venir chez vous vêtu de la sorte mais, ma compagnie fut attaquée et nous aimerions avoir des soins. Avez-vous des herbes médicinales ? - Vous êtes chanceux, nous avons un soigneur parmi nous. Je vous l’amène. - Chanceux est un bien vilain mot dans cette situation.
Mon ton fut un peu ironique sur ces derniers mots mais, j'attendais avec impatience de recevoir de l'aide. Mes gardes revenaient, ils refermèrent la porte en bois de la taverne. Attendant mes ordres, je leur ai simplement dit de boire un peu et de manger. Si ils avaient besoin, ils iraient voir le soigneur. Je gardais ma main sur le côté droit de mon abdomen, la douleur devenait insupportable et il fallait éviter une infection. C'est alors qu'une dame ressemblant à une nymphe vint vers moi. Ces yeux bleu-vert me fixèrent tandis que j'admirais la dame. Elle était élancée et très mignonne, je ne m'attendais pas à voir une telle femme dans un tel lieu, loin de la civilisation d'Orsin. Je la saluai avec ma main gauche, le signe militaire mais, je ne pouvais me lever. J'inclinais alors la tête et me présenta.
- Enchantée. Je suis Sir Calion Bhaal, général des armées de Pyroung. J'aurai besoin de votre aide. Ma compagnie ici présente et moi-même furent attaqués. J'ai reçut un coup de dague du côté droit. Malheureusement, il m'est très difficile d'enlever mon armure pour le moment.
Il y eu une légère crispation au niveau de mes lèvres suite à une douleur qui survint. Je ne souhaitais pas montrer ma douleur. C'était l'effet d'un général, jamais souffrir, jamais subir. Je savais pertinemment que pour m’ausculter, je devais retirer cette armure. C'est alors que je demandais à Bjorn de m'aider dans cette tâche. Me levant avec peine, il enleva les lanières et retira le haut de l'équipement. Je gardai mon heaume sur la tête, mes cheveux blonds ne me gêneraient pas. Ma corne blanche bien visible éveilla la curiosité des quelques chevaliers dans la salle. Un hybride issu de l'union d'un elfe et d'un démon, une parfaite symbiose mélangeant la beauté et la malveillance. Je restai debout, mon torse nu dévoilait ma musculature et une magnifique entaille assez profonde qui dégoulinait de sang. Bjorn attendait à mes côtés et écoutait le verdict de la nymphe.
Namyë Naratëaliel
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Sujet: Re: [Tredë - An 6 - Terminé] Carrefour entre Feu et Eau [-18] Lun 9 Déc - 18:00
Leö était venue la quérir, débitant que la compagnie d'un chevalier avait été attaquée. Namyë se doutait que ceux-ci s'était aventurés dans la région des marécages. Ceux-ci étaient reconnus pour leurs dangers inévitables, mais seuls les résidents local étaient en mesure de savoir ce genre d'information et les voyageurs qui avaient subit le sort fatidique de le traverser. Comme premier recours, Leö avait aidé le général blessé à s'assoir sur une chaise dans la taverne.
Namyë se leva de son siège, laissant sa collation et son moment de répis pour aller donner son aide. Celui qu'elle avait aperçu il y a de ça un instant, était plutôt d'un air costaud. Vêtu de son armure, il avait l'air imposant mais certes, imprégné de chevalerie. Lorsque Leö introduisit Namyë à ces hommes, celui-ci se présenta gentiment à la nymphe.
- Enchantée. Je suis Sir Calion Bhaal, général des armées de Pyroung. J'aurai besoin de votre aide. Ma compagnie ici présente et moi-même furent attaqués. J'ai reçut un coup de dague du côté droit. Malheureusement, il m'est très difficile d'enlever mon armure pour le moment.
L'homme se leva avec peine. Namyë pouvait voir qu'il tentait de cacher sa douleur évidente mais qu'il ne réussisait qu'à moitié. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres, lui adressant un regard compatissant. Sir Calion demanda à un de ses hommes de l'aider à soulever son armure pour mieux que la nymphe s'occupe de ladite blessure. Une fois ceci fait, beaucoup de gens dans la salle s'étaient mis à le fixer avec curiosité. C'était certainement la corne qui avait fait de l'effet. Namyë n'était point de tempérament à juger les âmes en peines qui croisaient son chemin.
« Je vais devoir vous amener à l'arrière, où mes effets se retrouvent. Le travail ne devrait pas être laborieux, un petit nettoyage pour éviter l'infection et des herbes anti-inflammatoires devraient faire l'affaire pour quelques heures. Si vos hommes ont aussi besoin de soin, qu'ils le disent à l'aubergiste, je les soignerai dès que votre blessure sera pansée. » dit-elle avec le plus beau sourire et avec une voix qui respirait la générosité.
Namyë demanda l'aide de Leö pour transporter Sir Calion jusqu'à la pièce derrière la cuisine. Il n'y avait pas long à faire, mais la nymphe sentait que bouger était très douloureux pour son patient. Quelques pas à faire, puis tout sera beaucoup mieux. Une fois dans la pièce plutôt mal éclairée, Namyë et Leö se chargèrent d'aider Sir Calion à s'allonger sur la table du fond. L'aubergiste se chargea d'amener un nouveau seau d'eau puis laissa la nymphe à l'oeuvre.
« Je vous aurais bien invité à vous assoir, mais allongé de la sorte, ce sera beaucoup plus facile de mon côté pour opérer. J'espère que cela vous convient... » demanda la jeune femme avec gêne.
Namyë trempa le linge dans le seau d'eau chaude et se chargea de nettoyer lentement la blessure. Elle vit momentanément une crispation au niveau de son patient et s'excusa.
« Je suis désolée, je m'y prends peut-être de manière trop rude... Au faite... attendez quelques secondes. »
Elle avait un pouvoir d'apaisement n'est-ce pas? Namyë ferma les yeux quelques secondes puis appliqua faiblement la pression de sa main droite sur la blessure. En quelques secondes, la douleur avait complètement disparue, mais ceci, pour quelques temps seulement.
« Comment vous sentez-vous? » dit Namyë avec un sourire en coin.
Sir Calion Bhaal
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Sujet: Re: [Tredë - An 6 - Terminé] Carrefour entre Feu et Eau [-18] Mar 10 Déc - 1:56
❝ Carrefour entre Feu et Eau ❞
La nymphe et l'aubergiste m'aidèrent à marcher jusqu'à la pièce derrière la cuisine. Je ne savais pas vraiment comment me tenir, on me posa doucement sur une table en bois pour que je m'allonge et qu'elle s'occupe de ma douleur. Le bonhomme arriva avec un seau d'eau pour nettoyer la blessure. Je regardais autour de moi, l'atmosphère était feutrée, quelques lumières du aux bougies bien entamés, le parquet semblait être poussiéreux et les murs tenaient bons. Certes, ce n'était pas le grand luxe mais, au moins je pouvais me faire soigner et éviter une gangrène ou un caillot de sang. La demoiselle paraissait gêner que je sois installé de cette manière. Pourtant, c'était le mieux à faire pour que je souffre moins. Elle plaça ses mains délicates sur ma blessure, je fis un grommellement. Habituellement, moi qui adorait le toucher des femmes, cette douleur ne m'aidait en rien à lui montrer ma gratitude. S'excusant, la jeune femme utilisa une sorte de soin magique qui me permit de rien ressentir. Ce fut presque comme si je n'avais jamais été blessé ! Je jeta un coup d'oeil de côté mais, le sang s'écoulait encore. Je soupirai et attendait qu'elle finisse de me charcuter. La douleur revenait petit à petit, le temps que la nymphe finisse de coudre la peau. Une fois terminé, je m’asseyais et remercia la dame d'un signe militaire, le bout des doigts contre la tempe. Je pouvais respirer sans trop souffrir. Un de mes hommes frappa à la porte et s'excusa quand il nous vit.
- Ah. Bjorn. Tu voulais voir si je n'étais pas mort entre les pattes de cette nymphe ? - Oh non Sir Calion ! Point du tout. A vrai dire je...euh. Je voulais savoir comment ça se passait et si vous n'aviez besoin de rien. - Puisqu'on en parle, demande à l'aubergiste de nous préparer un repas consistant. Et si il peut mettre de la viande, nous mangerons à notre faim ce soir. - C'est très gentil de votre part mon seigneur.
Un autre de mes gardes s'approcha et s'inclina légèrement en voyant la belle. Il tenait son bras gauche fermement, sa blessure s'était ré ouverte et il avait besoin d'un bandage approprié. Celui-ci demanda permission de pouvoir bénéficier de ces soins. Je détournais la tête envers la nymphe et déclara :
- Bien entendu ! Mais faites attention, elle pique ah ah !
Je me levai et reparti avec Bjorn, laissant mon garde avec la nymphe tandis que nous allions boire et manger un coup autour d'une table non loin du feu. Bjorn était allé chercher des vêtements chauds et propres dans une des sacoches de mon cheval. Je mis une chemise de teinte brune et mis le reste à côté de moi. Je me changerai dans mes quartiers. Chacun de mes hommes aura une chambre pour se reposer. Nous avions fait tout ce chemin et un repos bien mérité nous attendait. L'aubergiste vint nous apporter du pain et du ragoût de mouton. Nous nous léchions les babines. Notre hallebardier revint quelques minutes plus tard en compagnie de la nymphe. Nous l'avions attendu pour souper. J'invitais la soigneuse à venir nous rejoindre à table. Un barde qui était dans la salle se mit à chanter et jouer du tambour tandis que les quelques chevaliers dans la pièce chantaient avec lui en entrechoquant leurs choppes de bière. Je me décala pour laisser place à la jeune femme tandis que mes hommes énuméraient le nombre de créatures tuées, voulant savoir lequel des trois avaient le mieux réussit son coup.
- Allons, gente dame, venez en notre compagnie ! Avez-vous mangé ? Ah ! De l'hydromel, que j'aime l'hydromel. Je vais rarement dans les tavernes et je dois dire que c'est bien meilleur que le vin de chez moi. Racontez-moi, comment êtes vous arrivée ici ? J'ai de la vaine que mes hommes ai trouvé cette taverne. Une nymphe y était et, avec elle, ces soins les plus miraculeux. - Et des doigts très fins et méticuleux Sir Calion, déclara l'hallebardier. - C'est vrai, même si ça picotait. - Voulez-vous boire un verre mademoiselle ? Questionna Bjorn.
Je m'amusais bien en cette soirée. Peut-être que l'attaque des gobelins m'aura permis de faire connaissance avec cette magnifique créature. Je décidai de lui faire quelques remarques de courtoisie pour attiser sa sympathie.
- Où avez-vous appris à soigner ? Vous avez des doigts de fée. Et par dessus tout, vous êtes ravissante. - Hey ! Sir Calion, vous ne seriez pas en train de flirter ? - Écoutez-moi Bjorn, je vous aime bien mais si vous continuez ainsi, vous recevrez une grosse corvée en rentrant à Pyroung !
Je me mis à rire aux éclats tandis que Bjorn devint pâle et s'excusa. Je lui fit une petite tape amicale sur l'épaule en lui disant que ce n'était rien et que nous étions ici pour trinquer et nous amuser. J'espérais que la nymphe ne fuit pas face à ces jeunots. Mes yeux se posèrent dans les siens puis je me mis à prendre un morceau de mouton et de ce bon ragoût. Mes petits gars en firent de même. Les joues de Bjorn commençaient à avoir une belle teinte rosée. Le barde chantait toujours et rendait le lieu joyeux et serein. Nous ne nous ferons pas attaquer dans un tel endroit. Le tavernier vint vers nous, débarassa les assiettes vides et le ragoût pour nous resservir un peu d'hydromel. Ah. Allez, encore un petit verre !
Namyë Naratëaliel
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Sujet: Re: [Tredë - An 6 - Terminé] Carrefour entre Feu et Eau [-18] Mer 11 Déc - 20:47
La cure de soins de fut pas laborieuse et dura que quelques temps. Namyë venait de terminer de désinfecter la plaie, après un petit accident de rudesse de sa part sur l'application. Ensuite, elle fouilla parmis ses flacons d'herbes moulues. Elle devait trouver quelque chose contre la douleur... Une herbe efficace qui inhiberait efficacement la douleur une fois la plaie refermée. La nymphe cherchait, cherhait. Il y avait bien quelque chose... Il lui restait juste assez d'herbes de Saule Blanc en flacon pour traiter la blessure du général. La chance était bien de son côté.
Namyë appliqua l'herbe anti-inflammatoire puis s'acquitta d'une tâche minutieuse: recoudre la plaie. Il était rare qu'elle en venait à des mesures comme celles-ci, mais elle avait appri la matière justement pour des cas comme ceux-ci. Namyë pouvait sembler pensive. En faite, elle n'était pas très bavarde lorsqu'elle travaillait (quoique tous les jours non plus.) Alors qu'elle termina la couture, un des hommes de Sir Calion toqua timidement à la porte puis l'entrouvrit.
- Ah. Bjorn. Tu voulais voir si je n'étais pas mort entre les pattes de cette nymphe ? - Oh non Sir Calion ! Point du tout. A vrai dire je...euh. Je voulais savoir comment ça se passait et si vous n'aviez besoin de rien.
La jeune femme ne put s'empêcher de rire et d'adresser un petit sourir à Bjorn. Elle vit qu'il se tenait le bras et que quelques traînes de sang s'en échappait. Elle rangea ses instruments et se retourna vers son patient.
« Votre blessure est pansée. Prenez tout de même garde à celle-ci, la couture pourrait se défaire si vous effectuez des mouvements trop brusques. Je suis ici jusqu'au petit matin, alors s'il y a souci, vous saurai où me trouver. » dit-elle gentiment.
Le général se leva pour laisser place à Bjorn, qu'elle fit assoir sur la chaise devant la table et y fit reposer son bras sur celle-ci. La nymphe y effectua la routine habituelle, qui ne prit pas plus de temps qu'avec son précédent client.
Le soleil allait bientôt se coucher, la nuit tomberait dans quelques heures à peine. Namyë demanda gentiment une chambre à Leö ainsi qu'un repas pour la soirée. La journée avait été longue; à l'aube, la nymphe était partie d'Orsin et avait parcourut toute la distance jusqu'à Rivière Sauvage, ainsi qu'elle avait traité des patients durant la plupart de l'après-midi. La fatigue se faisait sentir, mais rien n'était plus satisfaisant après un journée comme celle-ci, de savoir qu'elle avait aidé tant de gens.
Ce fut alors qu'elle allait s'installer à une table qu'elle reçut une galante invitation de Sir Calion et sa compagnie.
- Allons, gente dame, venez en notre compagnie ! Avez-vous mangé ? Ah ! De l'hydromel, que j'aime l'hydromel. Je vais rarement dans les tavernes et je dois dire que c'est bien meilleur que le vin de chez moi. Racontez-moi, comment êtes vous arrivée ici ? J'ai de la vaine que mes hommes ai trouvé cette taverne. Une nymphe y était et, avec elle, ces soins les plus miraculeux.
Leö arriva avec le repas de Namyë ainsi qu'un ravitaillement d'hydromel. Namyë ne buvait que très peu, et l'hydromel était la boisson qui se rapprochait le plus à ce qui contenait de l'alcool qu'elle pouvait ingérer. Alors qu'elle allait raconter à ces preux chevalier son histoire, elle remarqua, qu'elle e s'était point introduite.
« Bien avant de vous raconter mon histoire, il vous serais utile d'en savoir mon prénom, n'est-ce pas? » rigola-t-elle d'une voix cristalline. « Désolé de mon impudence tout à l'heure, Sir Calion. Je me nomme Namyë. Comment je suis arrivée ici... Eh bien je suis née à Ysyra, à quelque part entre Osin et Rivière Sauvage. Je n'ai jamais connue mes parents alors on peut dire que toute la région m'est familière. J'ai tellement gambadé partout lorsque j'étais gamine. »
Namyë récolta de nombreux compliments sur sa manière de soigner et sa beauté. Elle n'était pas du tout habituée à ce genre de remarque et cela la fit rougir un tantinet. La jeune femme ne pouvait que leur sourire timidement.
- Où avez-vous appris à soigner ? Vous avez des doigts de fée. Et par dessus tout, vous êtes ravissante.
« Merci... » dit-elle d'une voix gênée. « J'ai appris à soigner durant mon adolescence. Mon oncle est avocat à Orsin alors j'étais souvent en sa compagnie lorsqu'il parcourait l'échoppe. C'est avec des bouquins d'herboristerie que j'ai appris la plupart de ce que je sais maintenant. En faite, j'ai su que je voulais être herboriste lorsque j'avais sept ans et que j'ai secourue une loutre tachetée lors d'une baignade, juste ici, près de l'auberge. J'avais passé des heures à chercher des herbes qui allait peut-être la sauver. Aujourd'hui cette loutre est domestiquée. »
L'aubergiste vient débarasser la table alors que Namyë racontait candidement son histoire. Elle parlait comme si l'on était en pleine entrevue, mais que connaissait-elle du charisme? Pas grand chose, elle devait l'avouer.
« Vous êtes chanceux messieurs, que je passe de temps à autre par cette auberge. Si je n'avais pas été présente aujourd'hui, qui sait ce qui serait advenue de vous tous. Les marais d'Ysyra sont réputé pour leurs dangers, et la route n'est que très peu sage pour les voyageurs. C'est pour cette raison que je fais affaire avec Leö, l'aubergiste. Si je ne venais pas quelques fois par mois, le pauvre se ruinerait en frais de soins pour ses clients! »
Sir Calion Bhaal
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Sujet: Re: [Tredë - An 6 - Terminé] Carrefour entre Feu et Eau [-18] Mer 11 Déc - 23:28
❝ Carrefour entre Feu et Eau ❞
La nymphe me racontait alors son passé jusqu'à aujourd'hui. C'était la première fois que j'entendais ce prénom, Namyë, que je trouvais très jolie à entendre. L'histoire de la loutre m'a valu un petit sourire en coin. Sa voix cristalline me berçait les oreilles, je ne la quittai pas des yeux. J'appris le nom de l'aubergiste par la même occasion, la nymphe avait sauvé sa taverne en quelque sorte. Sa venue permettait d'avoir des clients pour elle comme pour ce bon monsieur. Cette jeune femme paraissait tellement douce, un brasier m'enflammait de l'intérieur. En tant que démon, face à une telle créature, je ne pouvais résister. Soudain, je sortais de ma torpeur lorsque Bjorn tomba tête la première contre la table, en ronflant. Les deux autres gardes le regardaient en riant tandis que je fronçais les sourcils et profiteraient de cette occasion pour me retrouver seul à seul avec la belle. D'un geste de la main et avec ma voix grave, j'ordonne aux deux autres d'emmener l'apprenti dans un lit à l'étage et qu'ils fassent de même. Nous partirons sûrement le lendemain, cette blessure sera beaucoup moins douloureuse que lorsque j'étais entré. Les deux gardes se levèrent, portant le garçon et empruntèrent les escaliers. Un sourire satisfait se lisait sur mon visage tandis que je buvais l'hydromel. Il restait encore la moitié de la bouteille, un petit plaisir personnel. Léö s'approcha, je lui tendis une bourse rempli de quelques pièces, plus large que ce qui était prévu. J'étais riche, je n'avais pas besoin de compter pièce par pièce, surtout pour un tavernier. Et d'après les dires de la nymphe, il en avait bien besoin. J'optais pour une pose détendue, les jambes étirés sous la table, le bras gauche posé sur la table tandis que je buvais tranquillement avec le droit. Le barde jouait toujours de son tambour et fit une pause pour boire un coup et discuter avec les chevaliers, ivres. Finissant ma choppe, je me tourne vers la demoiselle et me rapproche un peu plus d'elle. D'une voix claire et calme, je la questionne :
- Dites moi, Namyë, que faites-vous ce soir ? Je vous propose de se balader ensemble, histoire de prendre l'air frais. Ou bien de venir discuter ensemble dans un lieu...moins bruyant.
Mes yeux teintés d'un gris bleu cherchaient à lire ce que pensait la nymphe. Néanmoins, le temps qu'elle me réponde, je buvais de nouveau après avoir rempli ma choppe. Il est vrai que j'avais toujours aimé les femmes. J'aimais leurs formes, leur volupté, leur douceur. J'étais un Don Juan, prêt à tout pour conquérir le cœur de la belle. J'admirais leur aisance, leur calme comme leur colère. C'était ces moments de convoitise qui me paraissaient une éternité. Comme un vrai jeu, j'étais joueur et un amoureux des femmes. J'espérais qu'elle m'accompagne tandis que je me levais de mon siège. Je pris la main de la nymphe et y déposa un baiser délicat. Je pris les affaires que Bjorn m'avait laissé. Je fis un signe de tête et montait dans ma chambre. Les escaliers couinaient un peu, toutes les portes étaient fermées, j'étais un peu plus vers le fond du couloir, la meilleure chambre sans doute. J'avançais doucement, histoire de ne pas réveiller ceux qui dormaient. Les ronflements de Bjorn s'entendaient même au travers de sa porte. Je me tenais devant la pièce où je dormirai ce soir, seul ou accompagné. Je laissai la porte entre-ouverte, la lampe à huile allumée pour indiquer où je me situais si la nymphe désirait venir. Au fond de moi, je m'étais préparé à ce qu'elle ne vienne pas alors j'enlevai juste mon haut, mon côté droit de l'abdomen était entouré de bandage. J'y voyais un peu de sang mais, c'était le temps que la couture resserre la chair. Je m'allongeai dans ce lit avec ces draps en tissus. J'avais les yeux rivés sur le plafond, tout en bois et avec quelques toiles d'araignées. Le parquet grinçait et on entendait les hommes bourrus chanter dans la taverne. Le barde avait reprit son tambour, une ambiance encore festive.
Je songeai à tout ce que j'avais vécut durant une lune et demi. Je m'étais bien amusé, toutes ces rencontres, ces grandes villes et ces paysages explorés. J'en gardais un magnifique souvenir. J'avais très envie d'écrire mes ressentis mais, je ne voulais pas aller dehors au final. Je ne voulais pas me faire attaquer de nouveau sauf si la belle me le demandait en rentrant ici. Ah, mes hommes auront une gueule de bois demain. Surtout Bjorn, je me souciais un peu de ce petit. Il me paraissait être encore très jeune mais son apprentissage était très rapide. Un jour, je lui apprendrai comment séduire une femme. Cette idée me fit rire ! Demain nous devions repartir pour aller en direction de Ciend. Je me souvenais de ce conseil à l'époque où Adrietha avait disparu. Les quatre nations étaient réunit et chaque monarque tentait de trouver une solution. A l'époque, ce fut Huberard qui y était mais deux saisons plus tard, il disparaît et une femme prend le pouvoir. Quel drôle de phénomène. De toute manière, je servais ma patrie et j'aimais mon boulot. J'avais tout ce dont je désirais. De l'or, de la puissance, du charisme et des femmes.
Cela faisait quelques minutes que je réfléchissais, tout ces épisodes passés me rendaient nostalgique. J'aurai conté quelques aventures à la belle Namyë. En tout cas, l'avoir parmi nous ce soir m'avait rendu bien souriant. Mes yeux se fermaient petit à petit, et pourtant, j'écoutais chaque bruits...
Namyë Naratëaliel
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Sujet: Re: [Tredë - An 6 - Terminé] Carrefour entre Feu et Eau [-18] Dim 5 Jan - 22:13
Namyë était tout simplement charmé par Calion. Il est svelte, musclé et savait très bien s'adresser aux femmes. Peu souvent dans son existence avait-elle songé aux hommes. Elle savait qu'un jour, elle serait mariée, mais l'aventure qui se déroulait entre le moment présent et l'avenir était pour elle le chemin de l'inconnu. Était-ce mal de vouloir découvrir les petits plaisirs de la vie, d'expérimenter?
- Dites moi, Namyë, que faites-vous ce soir ? Je vous propose de se balader ensemble, histoire de prendre l'air frais. Ou bien de venir discuter ensemble dans un lieu...moins bruyant.
La proposition du chevalier l'enchantait beaucoup. L'extérieur semblait un accès plutôt insécure; le danger rôdait tout de même et la blessure de Calion était encore trop ouverte pour risquer de tomber dans une embuscade. L'endroit moins bruyant titillait l'âme de la nymphe, qui était nerveuse mais tout de même excitée en même temps. C'était bien un des premiers hommes à la courtiser de la sorte... et Namyë aimait ça.
« Tout ça me semble... très intéressant, Sir Calion. » dit-elle d'une voix cristalline.
Calion jouerait-il la comédie? Serais-ce qu'un masque pour me charmer et pour que je finisse dans son lit? Y a t-il du mal à avoir une petite aventure? Namyë était bien confuse, mais sa curiosité avait toujours pris le devant dans des situations de la sorte. C'était bien ce petit défaut qui lui avait attiré quelques ennui auparavant... mais cela avait tellement valu le coup.
Le preux chevalier lui prit doucement la main et y déposa un baiser avant de se diriger à l'étage, certainement pour rejoindre sa chambre. Un sourire malicieux creusa ses jolies fossettes. Elle s'en doutait bien que c'était cette direction que la discussion prendrait... et y plongea tête première.
Namyë termina son assiette lentement, nullement pressée et demanda une seconde choppe d'hydromel. Elle n'avait pas l'intention de donner l'impression à ce joli garçon qu'elle était éperdument entichée de lui. Bien sûr que nooooooooooooon. La dernière gorgée d'hydromel fut bizarrement très délicieuse. Leö se chargea de débarasser la table alors que Namyë montait silencieusement à l'étage. Plus elle montait, plus elle avait... chaud. Ce n'était pas à cause de l'hydromel.
Il y avait de la lumière au fond du couloir et une porte entre-ouverte. À pas de souris, Namyê s'y rendit et toqua doucement à la porte. Il y avait là, le tant attendu Calion. Il semblait si paisible, étendu sur le lit, les yeux mi-clos. La nypmhe ne pouvait cesser d'admirer le torse nu et musclé du chevalier. Il avait un charme indéniable.
Namyë sortit de sa bulle et prononça ces quelques mots au chevalier qui venait de se réveiller:
« Désolée de vous réveiller. Je venais simplement voir comment se portait votre blessure, dit-elle accompagnée d'un petit sourire. »
Elle se tenait sur le rebord de la porte, toute innocente. Namyë sentait des papillons voler dans son ventre et l'excitation couler dans ses veines comme de la lave. C'était bien cette nervosité étrangère qui la poussait à exploiter sa curiosité au maximum. Tout ça était... exaltant pour la jeune nymphe.
Sir Calion Bhaal
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Sujet: Re: [Tredë - An 6 - Terminé] Carrefour entre Feu et Eau [-18] Lun 6 Jan - 2:26
❝ Carrefour entre Feu et Eau ❞
Alors que je rêvais de parcourir sur le dos de mon destrier les plaines verdoyantes qui se dressaient devant moi, armé de ma rapière d'une main et tenant les rennes de l'autre, cheveux au vent j'ordonnais l’assaut. Je n'étais pas seul, toute une troupe se tenait derrière moi, dressant les armoiries de Pyroung contre les armées qui se tenaient face à nous. Un son de cor retenti alors, j'abaisse ma rapière et c'est à ce moment que je me réveille. Je vois la belle nymphe sur le pas de la porte de ma chambre, j'avais encore du mal à écarquiller les yeux. La lumière m'aveuglait, j'étais comme aveuglée par une lueur céleste. Elle me demanda comment se portait ma blessure, je posa mes doigts sur ma hanche et sur tout le côté droit de mon abdomen. Je lui fis un petit sourire lui signalant que la douleur ne se ressentait quasiment plus. Je me réveillais un peu plus et me mit en position assise sur le lit. Je fis un signe de la main à Namyë pour qu'elle se rapproche tout en fermant soigneusement la porte. Je n'aurais jamais pensé à ce qu'elle vienne me voir, l'heure tournait mais nous avions encore bien des choses à faire. Alors qu'elle s'avança, le bruit du parquet grinça légèrement puis, elle s’asseyait au bout du lit. Je la dévisageais, la trouvant séduisante et timide. Ah, la timidité, quelque chose de bien difficile à maîtriser. Je pris la parole, évitant qu'elle ne soit intimider suite à mon accoutrement et à ce silence soudain.
- Vous vous sentiez seule, belle Namyë ? A dire vrai, je pensais que vous m'auriez laisser seul dans cette pièce peu réchauffée. Je me suis assoupi sans même me recouvrir de ces couvertures. J'aurai certainement attraper froid si vous n'étiez pas intervenu. Je n'avais jamais rencontré de Nymphe avant Namyë, elle semblait vraiment humaine. Dame des eaux, ses cheveux en cascade ondulaient dans son dos, de cette couleur bleuté que je n'avais jamais vu auparavant. Je me perdais dans son regard d'émeraude, brillant à la faible lueur des bougies placées sur la petite table de chevet. L'atmosphère se rafraîchissait mais mon corps lui, désirait. C'est ce désir qui m'évitait d'être frigorifier. Je ne voulais pas ressentir les petits picotement de ma blessure, je cherchais à éteindre cette âme contre moi. Un plaisir du soir, une rencontre qu'on ne fait qu'une seule fois dans sa vie. Cette femme avait du potentiel, je le ressentais. Il émanait d'elle une aura bienveillante et chaleureuse, pleine de douceur. Ne désirant précipiter les choses, je restais assis tranquillement, cherchant à amener la douce vers moi. Me levant, je retire mon pantalon pour le laisser dans un coin de la pièce. J'étais devant la jeune femme, dans une posture hiératique les mains sur les hanches. J'avais un sous vêtement qui cachait ce qui faisait de moi un homme. Je me rassoie dans le lit, me recouvrant des draps en tissu.
- Voulez-vous que je vous conte quelques histoires ? Si vous le souhaitez, venez vous réchauffer contre moi sous les draps …
Je restais confortablement assit, espérant qu'elle ne reste pas dans son petit coin alors que la lumière des bougies risqueraient de s'éteindre dans les quelques minutes qui suivraient. Je me sentais revigoré et prêt à entamer des sujets de discussions ou de langue.
Namyë Naratëaliel
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Sujet: Re: [Tredë - An 6 - Terminé] Carrefour entre Feu et Eau [-18] Lun 6 Jan - 7:14
Namyë sentait dans l'air quelque chose d'invitant de chaleureux et d'excitant. Plus elle y pensait, plus la nymphe se sentait bien. Bien que désarmée devant une situation de la sorte, elle se sentait tout de même en contrôle de ses émotions et de ses envies. Elle ressentait cette passion... le désir, d'ailleurs.
- Vous vous sentiez seule, belle Namyë ? A dire vrai, je pensais que vous m'auriez laisser seul dans cette pièce peu réchauffée. Je me suis assoupi sans même me recouvrir de ces couvertures. J'aurai certainement attraper froid si vous n'étiez pas intervenu.
La jeune femme éclata d'un rire silencieux, souriant de plus belle. Il jouait son jeu! C'était parfait! Cela la faisait rigoler. Elle qui n'était de nature à donner de fausses pistes aux gens, elle ne pouvait que se dévoiler à cette beauté de la nature. Namyë s'assied sur le bout du lit, quand même timide et avoua:
« Vous êtes perspicace, Sir Calion. En faites je n'avais pas réservé de chambre auprès de l'aubergiste puisque je n'avait pas cru à l'aube rester pour le nuit. Plus je discute avec vous, moins j'ai le goût de partir. Vous êtes un drôle d'oiseau, sir chevalier... un séduisant oiseau, même. »
À la surprise de la nymphe, Calion se leva, laissant la jeune femme contempler la splendeur de son corps. Il avait le torse nu et Namyë ne pouvait s'empêcher de le dévorer timidement. C'est lorsqu'il retira son pantalon qu'elle rougit malgré elle. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. La chaleur qui l'envahissait devenu plus intense. Il avait beau faire un peu frisquet dans la chambre... mais elle avait chaud. En si belle compagnie, elle ne désirait plus jamais avoir froid.
En se recouvrant d'un drap, le chevalier l'invita à se rapprocher de lui:
- Voulez-vous que je vous conte quelques histoires ? Si vous le souhaitez, venez vous réchauffer contre moi sous les draps …
C'était une proposition à laquelle Namyë ne pouvait pas dire non! Elle se leva tranquillement pour ensuite aller d'assoir près de Calion et se colla doucement contre lui, sentant la chaleur de sa peau contre la sienne.
« Je serais ravie d'entendre vos histoires... »
Sir Calion Bhaal
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Sujet: Re: [Tredë - An 6 - Terminé] Carrefour entre Feu et Eau [-18] Lun 6 Jan - 13:16
❝ Carrefour entre Feu et Eau ❞
La créature se mouva jusqu'à mes côtés, son bras touchant le mien. Je pris une inspiration avant de commencer à lui raconter pour quelle raison j'étais amené à faire un tel voyage. J'expliquais alors que j'avais rencontré quelques personnalités fort aimable durant mon périple et que je trouvais Carathiel trop verdoyante à mon goût. Pyroung était un endroit désolé, rempli de lave et de terres noires. Nous n'étions pas la contrée la plus visitée ni la plus aimée. Après tout, c'est là bas que se trouve démons, vampires et autres créatures viles. Je jouais avec les mots, je tentais de l'impressionner avec quelques périodes de mon enfance comme lorsque, étant petit, j'étais un véritable érudit. Je voulais en connaître plus sur le monde. A l'époque, je voulais être écrivain mais l'art de la guerre résonnait à mes oreilles comme une douce mélodie. Il m'arrive cependant de trouver refuge dans l'écriture, allant dans la bibliothèque de ma demeure et y écrivant des histoires ou des pensées. Je prenais mon temps pour lui expliquer certains détails comme lorsque je fus en compagnie de Sesthia, nous furent attaqués par une bande de lutins de feu. C'est à ce moment que je découvris le caractère de cette jeune femme un peu distante. Nous l'avions escorté jusqu'à la capitale de Seda. J'ai pu parlementer avec le général des armées de Seda. La fatigue commençait à revenir et il fallait que je reprenne de l'adrénaline. C'est alors que je plaqua doucement la belle nymphe contre le matelas, me plaçant au dessus d'elle. Mon regard bleu gris admirait sa beauté et j'osais espérer que mon récit ne l'ai pas trop endormi. Je plaça ma tête à côté de sa nuque et commença à l'embrasser avec douceur. Mon corps ressentait de nouveau la passion. C'était comme lorsque j'étais prêt à souffler dans le cor et à dégainer ma rapière pour annoncer le combat, une ardeur sans pareil qui brûlait en moi. Je remontais doucement jusqu'à ses joues et esquissais un sourire alors que mes lèvres touchaient presque les siennes. Je lui demandais avec une voix grave :
- Voulez-vous que je vous retire cet attirail très chère ? Cela doit vous gêner dans un pareil moment, non ?
Je caressais une mèche de ses cheveux tandis que je me redressais. Son teint se rapprochait de celui de la porcelaine, j'avais cette impression d'avoir en ma possession un cristal si fragile. Je serai doux. Patient. Aimant. Ô oui, les femmes sont les plus belles créatures qui puissent exister en ce monde. J'avais très envie de l'embrasser, de lui retirer ce qui cachait sa poitrine pour pouvoir y goûter, y toucher en entendant ses soupirs. J'étais le dominateur, le lion majestueux avec sa crinière flamboyante. Mes cheveux d'un blond presque cendré tombait sur mon torse, mes sourcils légèrement froncés avec un sourire en coin, je ne pouvais résister. C'est alors que je m'approchais de nouveau, me collant contre elle, sentant son cœur battre au travers ses vêtements ou alors, était-ce mes battements ? Mes lèvres finirent par toucher celles de la nymphe, je l'embrassais avec passion alors qu'une de mes mains caressait ses hanches. Relevant la tête, un regard charmeur, je lui tins ces mots.
- J'espère que je ne vous décevrai pas, ma nymphe.
Namyë Naratëaliel
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Sujet: Re: [Tredë - An 6 - Terminé] Carrefour entre Feu et Eau [-18] Lun 6 Jan - 20:20
La voix grave de Calion était de la musique aux oreilles de Namyë. Alors qu'il racontait ses histoires, la nymphe se laissait bercer par les aventures héroïques vécue par le chevalier. Comme il en avait vu, du pays! Namyë l'enviait en quelque sote, de pouvoir voyager comme bon lui semblait. Sir Calion racontait ses récits de batailles contre des gobelins, lutins de feu et d'autre créatures des plus originales. Namyë s'imaginait ces altercations comme des combats épiques tels ceux des récits que renfermait les reliures de cuir des livres de la bibliothèque de son oncle. Sir Calion ne semblait pas personellement apprécier les contrés verdoyantes de Seda, ayant eu l'occasion de passer par Carathiel. La nymphe pouvait comprendre comment un homme de peuple Oshury n'arrivait pas à aimer un peuple comme Seda.
À la fin de son récit, Namyë échappa un petit baillement silencieux. Elle était bien, collé contre le corps de Calion, mais écouter ce récit, aussi bien allongée avait fait ressortir la fatigue qu'elle avait chassé depuis la fin du souper. C'est pas le temps de cogner des clous, ma vieille! se disait-elle. En effet, le temps était mal choisis. Comment pourrait-elle s'endormir en sachant qu'il y avait à ses côtés cet homme très peu vêtue à musculature de rêve? Juste à y penser, Namyë avait d'agréables frissons. C'est alors que Calion la plaqua doucement contre le matelas et il se hissa avec aisance par dessus-elle. Namyë ne pouvait que le dévorer du regard.
Il était la, ce majestueux lion à crinière blonde, le corps brûlant contre celui de la belle. Leurs lèvres furent tôt réunies pour s'échanger un fabuleux baiser imprégné de passion et de douceur. Une fois l'étreinte rompue, Calion lui souffla quelques mots alors que leurs lèvres désiraient se rencontrer de nouveau:
- Voulez-vous que je vous retire cet attirail très chère ? Cela doit vous gêner dans un pareil moment, non ?
Par là, le chevalier voulait parler de son petit veston de corsage qui recouvrait sa poitrine. Namyë émit un petit rire. Nervosité? Elle ne pouvait pas réellement cerner la source de celui-ci.
« Bien sûr, mon seigneur. Je suis toute à vous. »
Le coeur de la nymphe battait à la chamade alors que sa température corporelle semblait toujours vouloir augmenter. Elle était bien, là, collée contre le corps de Calion. La pression du corps du chevalier contre le sien était agréable et ses lèvres, douces et enivrantes. Ses caresses la faisait frissonner et elle semblait toujours en vouloir plus. Il lui caressait les hanches, alors que Namyë aventurait ses mains dans le dos cambré de l'homme. Ils s'embrassèrent à nouveau, toujours empreint de passion. Namyë n'arrivait toujours pas à croire que tout ceci était aussi extraordinaire...ment bon.
- J'espère que je ne vous décevrai pas, ma nymphe.
Namyë esquissa un petit sourire.
« J'ai confiance en vous, Sir Calion. D'ailleurs, je n'ai pas d'attentes quant à tout ceci. »
C'est alors que la jeune femme entama de détacher le corsage de sa veste tranquillement. Elle voyait que Calion en avait envie. Elle ne fit que détacher le premier noeuds et laissa le somptueux lion terminer cette tâche. Namyë ne savait pas trop d'où venait cette ardeur et cette passion, mais ne voulait que l'exploiter et ressentir celle-ci. Tout ça était pour elle de l'inconnu, mais maintenant qu'elle découvrait pas à pas ces sensations, elle ne regrettait pour rien au monde d'avoir plongé tête première dans cette délicieuse aventure.
Sir Calion Bhaal
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Sujet: Re: [Tredë - An 6 - Terminé] Carrefour entre Feu et Eau [-18] Mar 7 Jan - 2:53
❝ Carrefour entre Feu et Eau ❞
+18
La nymphe me laissa le plaisir de défaire les nœuds de son corsage, je prenais mon temps, les déliant délicatement. J'étais agréablement surpris de voir cette femme entreprenante. Elle m'incitait à la désirer, je trouvais ce jeu plaisant. Namyë représentait la pureté et la sagesse, je lui ferai découvrir la domination et l'extase. Cette journée avait été épuisante, ces décades dans la contrée d'Ysyra avait été un véritable calvaire. Je n'étais pas habitué à tant d'eau et de marécage, je n'avais pas vu de femmes depuis plusieurs semaines et je ne pouvais résister à ce que je suis de nature. Le Don Juan qui sommeillait en moi se réveilla lorsque mes yeux s'étaient posés sur cette beauté. Je pris un malin plaisir à mordiller mes lèvres tout en retirant sa veste. Je pouvais toucher sa peau, bouillante. Tout comme je l'étais, je posais mes lèvres contre son ventre et l'embrassais de toute part, remontant doucement jusqu'à sa poitrine. Mes mains caressaient du bout des doigts ces formes voluptueuses tandis que j'utilisais ma langue sur le mamelon. Ah, que j'aimais ressentir ce plaisir, ce doux parfum du désir. Je ne voulais pas que l'autre sein soit jaloux alors, je fis de même de l'autre côté. Et enfin, mes yeux rivés sur ma proie, je remontais mon visage, mes cheveux dansaient sur mes épaules. C'est alors que j'embrassais la nymphe passionnément tandis que ma main droite caressait toujours sa poitrine. De ma main gauche, je tenais son visage avec quelques mèches de cheveux. Je commençais à en vouloir plus, je sentais l'excitation et je retournais à mes affaires. Sans la permission de la dame, je me mis à retirer ses bas, glissant alors mes paumes contre ses jambes si douces. Elle était à ma merci, elle ne pouvait pas m'échapper. Je la tenais entre mes griffes. Me relevant au dessus d'elle, je me mis à lui dire avec un air charmeur.
- Je vais vous montrer qui est le dominant … et qui est le dominé.
J'avais un sourire en coin, montrant légèrement mes dents. Je baissais de nouveau mon visage, l'embrassant dans la nuque, sur les épaules tout en descendant radicalement jusqu'à sa partie intime. C'est alors que je pris plaisir à déguster. Ma langue se déliait dans les lèvres inférieurs, avec douceur. Je tenais fermement ses hanches pour ne pas qu'elle s'échappe. Je voulais lui faire sentir ce plaisir, cette extase dont toutes les femmes raffolent. Poussant des petits cris de gémissements, j'écoutais attentivement et déliait ma langue au rythme de ses mouvements. Je profitais de ces instants, la faisant aimer et souffrir à la fois. Cela dura une bonne quinzaine de minutes à torturer cette créature. Essuyant d'un coup de main mes lèvres, je me mets ensuite à retirer le dernier vêtement que je portais. Ensuite, d'une main j'empoignais ses mains au dessus d'elle, de l'autre, je tenais sa hanche. Mon arme redoutable glissant sur cette surface lisse. Y vais-je ou n'y vais-je pas ? Je lançais un regard taquin, haussant légèrement le sourcil. D'une voix suave, je lui demande :
- Préférez-vous un autre supplice ? Ou voulez-vous devenir la lionne dominatrice ?
Namyë Naratëaliel
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Sujet: Re: [Tredë - An 6 - Terminé] Carrefour entre Feu et Eau [-18] Lun 13 Jan - 19:41
Si jusqu'ici Namyë pensait avoir goûté à une panoplie de sensations exquises, elle eut tôt découvert qu'elle se trompait royalement. Le fait d'avoir joué avec le désir de Sir Calion n'avait fait qu'attiser le lion dominateur en lui. Il prit plaisir à dénouer son corsage et à ensuite déguster sa peau bouillante. Namyë échappa quelques soupirs silencieux alors qu'il embrassait lentement son ventre, et fut surprise par l'extase procuré par les caresses buccales que Calion prodiguait sur sa poitrine. Le désir était là, omniprésent et bouillant à l'intérieur d'elle. La nymphe soupirait de plaisir, les yeux fermés à point, savourant ce moment unique et extatique.
C'est alors que Calion déposa ses lèvres sur celles de Namyë, partageant un baiser fougueux, empreinte de désir et de passion. La nymphe ne pouvait se lasser de ses lèvres, et la main du général qui caressait sa poitrine tout en même temps ne faisait que la rendre encore plus folle de désir. Namyë en voulait toujours plus, mais se sentait complexée par son manque de connaissance en la matière. Que devait-elle faire? Elle n'en savait rien, mais sa conscience lui disait de suivre son instinct. Calion se redressa au dessus d'elle et souffla d'un air charmeur:
- Je vais vous montrer qui est le dominant … et qui est le dominé.
Tout ce petit jeu était tout à fait séduisant. Namyë était plus excitée que jamais et voyait ledit moment arriver. Elle l'anticipait depuis déjà un moment, impatiente mais tout de même curieuse. Tout ce qu'elle espérait, c'était que Calion ne lui donne pas les rennes. Celui ci se mit à l'embrasser, recouvrant son corps de succulent baisers au passage, alors qu'il se dirigeait là, vers le plus profond de son intimité. La nymphe ne pouvait s'empêcher de gémir alors qu'il la caressait là, doucement avec sa langue. Namyë n'en revenait plus, c'était... simplement trop bon. Elle ne pouvait s'empêcher de faire aller quelque peu son bassin à la même cadence que ses caresses. Namyë avait les yeux clos à poings fermés, s'abandonnant complètement aux mains et à l'expérience de l'hybride. Ouhlà que c'était agréable... Lorsque le suave supplice cessa, la nymphe tenta de reprendre ses esprits. Elle ouvra les yeux et se mit à caresser d'une main les cheveux de Calion. Il esquissa à nouveau ce sourire malicieux. Namyë haussa un sourcil, un sourire en coin.
- Préférez-vous un autre supplice ? Ou voulez-vous devenir la lionne dominatrice ?
La gêne s'empara de Namyë en un temps record. Elle était touché par sa proposition, vraiment, mais son complexe était bien là. La nymphe voyait systématiquement que son partenaire en savait long sur le sujet, alors que Namyë était prise au dépourvu dans cette intriguante et plaisante aventure d'un soir. Elle décida d'opter pour l'honnêteté; la nymphe préférait avouer son manque de connaissances plutôt que de s'avancer en terrain inconnu, surtout lorsqu'on parlait des plaisirs de la chair.
« Je vous confie mon être. À vrai dire, je n'ai aucune connaissance dans le domaine des plaisirs charnels, et je serai milles fois plus satisfaite, et d'ailleurs confortable, que vous preniez les rennes. J'espère seulement être capable de vous faire plaisir en retour. »
Namyë déposa à nouveau ses lèvres sur celles de Calion et l'embrassa avec fougue et passion. Ses mains se baladaient dans son dos lentement alors qu'elle se colla davavtage contre lui. Et c'est là qu'elle le sentit. Son engin était là, écrasé contre sa cuisse, désirant se faufiler. Il glissait contre son intimité, arrachant d'autres gémissement à la nymphe.
« Qu'est-ce que l'extase, Sir Calion? » demanda-t-elle, d'une voix timide.
Sir Calion Bhaal
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Sujet: Re: [Tredë - An 6 - Terminé] Carrefour entre Feu et Eau [-18] Mar 14 Jan - 23:28
❝ Carrefour entre Feu et Eau ❞
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Namyë était une femme en manque d'expérience dans cette matière et elle l'avoua. Ce que je trouvais bien de déclarer honnêtement qu'elle aurait du mal à devenir la dominatrice. J'adorais ces jeux. Je caressais ses cuisses, regardant tout son corps avec un regard malicieux. La douce nymphe deviendrait une beauté sans pareil. J'aimais l'entendre gémir, tel le rugissement de la lionne. Je commençais à insérer mon arme subtilement dans son intimité. Un endroit chaud et accueillant qui donnait le plaisir le plus incroyable qui soit. En tant qu'homme, je ne pus résister à cette attente et commençais mon travail. Un plaisir plus qu'un travail. Il est vrai que séduire une femme et posséder son corps était tout un art auquel un homme devait porter attention. C'est de manière chevaleresque que nos ébats commençaient. Je poussais des soupirs, je la tenais par les hanches, relevant légèrement son bassin et accorder mes mouvements aux siens. Doucement, pour débuter avec cette belle créature, ne point la brusquer. Son corps couleur porcelaine se mouvait avec aisance. La nymphe appréciait tout comme j'adorais embraser ces moments intimes et sensuels. Ah ! Les femmes. Que je les aime. L'acte de ces jeux de jambes est délicat. Ce sont des instants passionnés ou les corps ont besoin de s'exprimer, de montrer le désir et d'y goûter. Une sensation nouvelle, des courbes à câliner, des lèvres à embrasser … Je fermais mes yeux, ne réfléchissant à rien d'autre que le plaisir que pouvait nous donner nos organes reproducteurs. Je me sentais bien, heureux. Les mouvements lents devinrent un peu plus rapide. Je prenais ses jambes pour les écarter doucement, me laissant libre cours au rythme que je nous imposais. C'était agréable. Le feu aux joues, je jouais avec ce corps sublime que les dieux avaient crées pour satisfaire les hommes. Un corps où les voluptés et la douce voix des femmes nous envoûtais. Les femmes sont incroyables. Nous les hommes, nous aimons leur procurer également ce plaisir lorsqu'elle le demande. Tant que nous sommes doux avec cet élan chevaleresque. Je n'étais pas comme les brutes que l'on pouvait trouver au détour d'une rue, prêt à violer la moindre femme qui passerait par là. Non. J'étais un chevalier prêt à conquérir le cœur de la demoiselle, un général qui prenait soin des créatures aux formes si subtiles que j'aimais les séduire.
C'est alors que je changeais de position, me calant contre elle, mes bras contre sa tête et jouant doucement. Ses cuisses contre mes hanches, je ressentais également ses mouvements et ses spasmes. La vilaine. Je posa mon front contre le sien, nez à nez et l'embrassa sans m'interrompre. Nous étions là, sur un lit d'auberge à échanger des baisers et la passion. Nous étions deux corps entrelacés dans un moment d'extase. Il y avait de la buée contre la vitre, la salle était réchauffée par nos ébats. Je sentais sa poitrine contre mon torse, me relevant, je la caressais du bout des doigts. Tout n'était qu'échange. Je lui montrais qu'elle ne me désintéressait pas. Je lui montrais l'étendue du plaisir, jouant en faisant quelques coups de bassins. Namyë était incroyablement belle, ses cheveux blonds étaient légèrement en bataille contre le coussin, ses yeux fermés et les mains posés de chaque côté de sa tête. Je domptais ce corps, augmentant la pression de nos envies, rajoutant plus de soupirs. Alors que les minutes passaient, le silence du couloir et nos gémissements, je ne pouvais contenir mon envie de lui montrer le démon qui sommeillait en moi. Je lui demandais de se placer en face de moi, comme une vraie lionne. Je devenais l'animal, le Lion dominant. Le vrai. Les sensations étaient encore plus intenses, je ressentais chaque mouvement, chaque coup dans cet espace féminin. Je fermais les yeux, me laissant envahir par une sensation étrange. J’espérais emmener dans les cieux cette nymphe, au même rythme que le mien, cette extase. J'avais le dos qui était en sueur. J'aspirais à faire vivre à Namyë de tendres moments en ma compagnie. Mon rythme s'accéléra, encore, encore, encore … Maintenant. Oh ! Oui. Maintenant. Je me laissais envahir par cette extase. Voilà, je venais de succomber à un pêché. Une drogue à laquelle je ne pouvais me résoudre si facilement. Cette drogue qui me rendait littéralement fou des femmes. Quel délice, quel déhanché, quelle femme … Je me reposais. Lâchant un petit soupir d'épanouissement. Rouvrant les yeux, je regardais la dame et la questionnais :
- Alors, dame Namyë, comment avez-vous trouver cette prestance ? Je dois vous avouer que vous êtes une bien belle créature. Que vos déhanchés sont agréables et qu'il en va de même pour tout votre être. Ai-je été à la hauteur de vos espérances sans trop vous brusquer ?
Je lui fis un de mes plus beaux sourires, mes yeux pétillaient. Cependant, la fatigue me rattrapait. Cette séance sportive et dynamique commençait à me faire effet. J'attendis qu'elle me réponde avant de me coucher près d'elle, retournant sous les couettes. Nous aurions bien besoin d'une douche mais, oserions-nous sortir sans rien sur nous jusqu'à une salle d'eau ? Elle était ravissante. Je caressais son visage, embrassant son front et me posa contre le mur. Quelle soirée mémorable ! J'admirais la façon dont elle s'était amusée. Avec un petit rire, je me mis à lui dire le fond de ma pensée.
- Je pense que désormais, vous avez assez d'expérience pour devenir la lionne, dame Namyë.
Je m'endormais et le lendemain matin, ma couche fut vide. Je n'avais point entendu la dame se lever ni même quoi que ce soit d'autre. Finalement, elle m'avait laissé seul ce matin. Prenant le déjeuner avec mes hommes, nous nous levons du bon pied matinal et allons jusqu'à nos chevaux que nous harnachons avant de continuer notre route. Je songeais à cette nuit avec Namyë, une nuit qui m'avait vendu du rêve.
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Sujet: Re: [Tredë - An 6 - Terminé] Carrefour entre Feu et Eau [-18]
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