[Tredë - An 6 - Terminé]Eh ben! C'est pas gagné.

Einrich senti Isièl se serrait contre lui, il leva alors les bras en l'air et furent escorté par les nains nudiste à l'interieur de leur camp, les palissades s'ouvrirent sous un mécanisme complexe, laissant apparaitre des habitations en bois, des enfants, des femmes et des hommes vivaient nue dans ce village, Einrich avait du mal à y croire, il avait cru que ce village n'était qu'une blague de comptoir.

Il avait entendu deux ivrognes dans une auberge il y a quelque mois de cela, qui parlaient d'une légende ou des nains vivraient nu dans la jungle, dans des habitations en bois, l'un d'eux dit même en rigolant qu'ils portaient tous des noms d'elfes. Le mercenaire avait bien rit sur ce passage, comment des nains pouvaient-ils accepter de porter des noms d'elfes.

Il sortit ensuite de ses pensées, le groupe de guerriers nudiste qui les arrêterent les firent s'arrêtaient, l'un d'eux s'approcha et lui ordonna de faire descendre Isièl de son dos, Il s'accroupit donc doucement, pour la laisser descendre de son sac, puis les nains autour d'eux prirent leurs affaires et leurs armes, Einrich n'osait pas faire de mouvement, avec tout c'est knacki balls qui gigotaient de partout.

Ils furent ensuite attaché à des poteaux, Einrich fermant quelque peu les yeux quand il voyait courir des gens, puis il tourna la tête et regarda sa jeune amie attaché a côté de lui il lui dit alors : " Ca va petite soeur, il ne t'on pas trop fait peur ?"

Einrich bougeait et avançait avec sa « petite sœur » sur le dos. Blotti contre lui, elle fermait les yeux, terrifiée. Elle entendait des voix, pleins de voix graves, elles semblaient agressives. Ne comprenant pas les propos tenus par ces personnes, la jeune fille tenta de se remémorer de joyeux événements qui lui était arrivés. Inutile de dire que cette méthode fonctionnait moyennement.

Tout à coup, Isìel sentit que le mercenaire la faisait descendre. Toutes les questions que l’ingénieure se posait furent aussitôt remplacées par d’autres quand elle ouvrit les yeux : Des personnes de petites tailles et barbues les entouraient. Ils étaient nus et armés jusqu’aux dents.

En un instant, elle avait tout perdue. Les larmes aux yeux, elle regardât son sac et son arbalète se faire enlever de son dos pour aller dans une hutte avec celles d’Einrich. Pleurant un petit peu, elle fut ramenée à la réalité lorsque des liens solides entouraient désormais ses mains. Ca faisait mal. De plus, elle était maintenant attachée à un poteau.

Dans cette situation désespérée, une voix devint une lumiere qui dissipait ses peurs et ses doutes. Einrich était la lui aussi. La jeune fille n’avait donc pas tout perdu, elle avait même gardée le plus important. Est-ce que cela allait, lui demandait-elle.

Mais, le mercenaire ne put qu’observer un visage qui pleurait autant de joie, que de peur, que de peine. Dans un sourire forcé, Isìel affirmait que ça allait, que leurs ravisseurs ne lui faisait pas peur : ce qui était faux, bien entendu.

Quelques instants plus tard, Isìel changeât de sujet :

« G-G-Grand frère Einrich ? Ils ont quoi entre les jambes les petits messieurs ? C-C-C’est une maladie grand frère Einrich ? »

Le mercenaire se débattait pour essayer de défaire ses liens quand il se stoppa net sous la question d'Isièl, laissant un grand blanc, il cherchait comment détourner la vérité, comment lui expliquer cela. Il prit alors une grande inspiration et lui dit :

" Euuuuh, non c'est une coutume de leur tribu, pour se reconnaitre entre eux."

Après cela, un nain nudiste coiffer d'un étrange chapeau vint les voir il s'arrêta devant eux un Sceptre dans la main droite, il regarda alors les deux prisonniers puis dit : Je m'appelle Aliel Elovaë et je suis le chef de cette tribu .... il fut interrompu par l'éclat de rire d'Einrich, un nain avec un nom d'elfe, s'il n'était pas attaché à un poteaux il se serait écroulé de rire, puis un garde nudiste mis un coup dans son ventre pour interrompre ses moqueries. Le chef des nains repris alors " cette région et la notre et personne n'a le droit d'y entrée, alors dite moi ce que vous faites ici avant que je ne me fâche."

Le mercenaire regarda alors Isièl qui était le regard interrogateur, fixé sur la " maladie " du chef de la tribu. Il regarda ensuite à nouveau le nain et lui dit " bah j'étais àla recherche d'un cache de contrebande, mais la franchement. Des nains nudistes avec des noms d'elfes, c'est vraiment mieux ."

les gardes lui mirent alors les pointes de leurs lances sous sa gorge, il repondit " oki oki, j'ai rien dit." et vit le regard du nain se tournait vers Isièl et lui demanda ce qu'elle faisait ici.

Une coutume ? Très étrange mais qui était-elle pour en juger ?

Souriant aux rires d’Einrich, Isìel tentait de chercher ce qui était drôle et fixait alors la coutume naine de façon soutenue et étrange. Qu’est-ce que c’était ?

Le nain au chapeau étrange affirmât que cette zone de la jungle était là leurs et demandait ce qui les amenaient ici.

Einrich avait répondue mais ils étaient violents et le frappait. La demi-elfe pris la parole, en pleurant :

« Mais laissez grand frère Einrich s’il vous plait messieurs les petits monsieurs. Grand frère Einrich est tout gentil est-il est pas méchant en plus. »

Tandis qu’ils s’arrentaient, le chef lui demanda ce qu’elle faisait ici. Tremblante, Isìel lui répondit :

« Euuuuuh, je suis venue parce que mon papa à besoin d’essence de Cèdre, on en a plus à l’atelier pour faire joli sur les meubles, monsieur le directeur des petits monsieurs tout nu… Euuuuuuuh, comment vous faites pour pouvoir faire cette coutume monsieur le directeur des petits monsieurs tout nu ? On dirait presque que vous êtes malade. Et-et-et pourquoi vous attaquez les gens qui marchent dans cette jolie forêt, c’est méchant. »

A ces mots, le nain étrange la regarda bizarrement et semblât mécontent…

Einrich essayait de défaire ses liens pendants que les nains nudistes regardait sa sœur le chef des tout nu dit alors à Isièl :

"Tu le fais exprès ou quoi ? Ça te plairait que quelqu'un rentre chez toi comme ça sans que tu l’autorise ? Et puis vous n'aurez pas de Cèdre, c'est à nous, on s'en sert pour tout ici, les meubles, les jouets et même pour se torcher."

Le mercenaire fit une drôle de tète devant la réponse du petit être en habit d'été, cela devait être désagréable comme sensation de dit-il. Puis il l'entendit reprendre.

" On vous laisse tranquille pour cette nuit, mais demain vous serez pendu."

Einrich fit alors des yeux énormes et agita ses mains devant lui en disant :

" Euuuuh c'est pt'etre un peu radical comme truc non ? On peut pas faire autre chose à la place ? Un colamaia ? "

Puis il se rendit compte qu'il s'était forcement détacher pour arriver à bouger ses mains devant lui, il fit alors un petit rire nerveux avec tous les nains qui le regardaient bizarrement, il se mit alors à courir dans le village poursuivi par une bande de nains à poils, se retrouvant de temps en temps avec un petit homme agripper à ses épaules ou à ses jambes.

quelques minutes plus tard il fut trainé par terre et attaché les pieds en l'air sur son poteau. La tribu les laissèrent alors seul, Einrich reprit alors ses esprits et chercha où il était, il dit alors à Isièl

" recoucou Isi, ça va toujours ? Eh dit voir mon poteaux ce serait pas du cèdre par hasard ?"

« Se torcher, monsieur le directeur des petits monsieurs tout nu ? Vous fabriquez des torches avec de bois là monsieur le directeur des petits monsieurs tout nu ? C’est pas un peu dommage de bruler un si joli bois monsieur le directeur des petits monsieurs tout nu ? »

Tandis que la jeune fille réfléchissait, Einrich pris la parole et se libéra de ses entraves. Marquant un petit temps nécessaire à la compréhension de sa situation, il ria légèrement et se mit à courir entre les maison et disparut de la vue de la demi-elfe.

Ainsi, il était possible de se libérer ? Tirant alors fort sur ses liens et se tortillant dans tous les sens, Isìel réussit au prix de quelques douleurs à faire tomber ses liens. Une fois fait, elle se mit à courir afin de rejoindre son ami.

Quelque mètre plus loin, l’ingénieure tombât au sol, entravée par toute une ribambelle de nains qui semblaient avoir anticipé sa libération. Malgré ses mouvement et ses tortillements, ils parvinrent a lui attacher un pied avec un nœud coulant et la tirèrent jusqu’au poteau ou elle fut rattachée, par le pied cette fois ci. Les larmes qui restaient dans ses yeux accompagnées de sa robe qui était « remontée » jusqu’à son visage lui donnait un inconfort certain.

Quelques minutes plus tard, Einrich était ramené et, bien qu’inconscient, il fut installé dans la même position inconfortable. Attendant son réveil, la jeune fille séchât ses larmes avec le pan de sa robe.

« Euuuuh, oui grand frère Einrich, c’est bien du cèdre grand frère Einrich. Juste grand frère Einrich, les petits monsieurs tout nu était pas sensé nous pendre demain et pas tout de suite grand frere Einrich ? Ils-Ils-Ils vont faire quoi après les petits monsieurs tout nu grand frère Einrich ? »

Quelques temps plus tard, Isìel se mit à frissonner. En effet, la demi-elfe avait à l’air libre jusqu’au nombril et la nuit commençait à tomber…

Einrich tourna la tête verre Isi, mais arrêta bien vite, sa position lui faisant voir des choses qu'il n'est pas censé voir il tourna rapidement la tête pour répondre à la jeune femme .

" Bah, ils vont nous pendre par le coup, pour qu'on meurt, mais t'inquiète pas. J'vais trouver un moyen de se faire la malle."

il se mit alors à se balancer de droite à gauche, espérant que la corde céderait par vieillesse ou par frottement, plus il le faisait plus il avait envie de vomir et pourtant la corde ne cédait pas, mais ce qu'il n'avait pas vu c'est qu'elle commençait à s'enflammer à cause d'une torche non loin.

Se retrouvant presque à l'horizontale, la corde rongée par le feu céda, il fut alors envoyé par son mouvement dans la hutte la plus proche, il releva son visage et vit deux nains nudiste en train de boire du vin le fixer. Il s'empressa à défaire ses liens et dans la précipitation fit tombé une torche sur la paille isolant la hutte, un " ho oh" sorti de sa bouche et les deux nains se mirent à courir dans tous les sens pour alerter les autres.

Le mercenaire les attrapa et les frappa l'un contre l'autre pour qu'il se taise, mais du fuir aussitôt, car la hutte se mit a flamber. Il fonça alors vers la hutte où étaient ses affaires, par chance elle était vide. Il récupéra donc ses affaires et celle d'Isièl, puis se dirigea vers la sortit. La Einrich vit le village en proie aux flammes, avec des nains nudistes courants dans tous les sens, d'autre avec la barbe en feu, mais il ne fallait pas s'attarder sur cela et fonça vers là où était Isièl, il posa alors toutes les affaires d'Isièl au sol et fonça sur le poteau où elle était attaché pour le briser, celui-ci lâcha, mais il fut emporté par son élan et s'écroula au sol avec.

Il se ensuite en se frottant le heaume de douleur, puis aida la demi-humaine à se détacher et lui dit

" Prend tes affaires on se fait la malle."

Il reprit alors son sac à dos ainsi que son épée et son bouclier, puis avant de se diriger vers la porte attrapa le poteau en ébène maintenant au sol et le tira par la corde. Le mercenaire une fois arrivé aux portes du village, vit que celle-ci était fermé, il reposa alors le poteau au sol et força pour enlever celui qui scellé la porte, il ne voulait pas bouger d'un pouce et les nains les aperçurent tentant de fuir, il força alors de plus belle mais rien n'y faisait, il laissa alors tombé et repris la corde ainsi que la main d'Isièl pour monter les escaliers en bois qui menait en haut des remparts.

Une fois en haut du rempart il regarda de l'autre côté, hésitant, tournant ensuite sa tête vers tous les nains nudiste enragé, il jeta alors le tronc d'ébène par-dessus le rempart, puis prit Isi dans ses bras et sauta du haut du rempart. L'atterrissage ne se fit pas sans douleurs et après avoir reposé Isièl au sol, eu du mal a courir, mais n'osait pas s'arrêter de peur des nains gigoteur de knacki.

En un mot comme en cent, c’était le gros bordel. Le feu se propageait un peu partout tandis qu’Einrich libérait son amie. La jeune fille se saisit de son sac et suivit Einrich qui se frayait un chemin à travers les nains paniqués et agressifs. Arrivés à la lourde porte fermée, le mercenaire entreprit de la défoncer mais son acte ne servit qu’à une chose : alerter les nains.

Vite, l’homme se saisit de la main de sa « petite sœur » et l’attira sur les remparts. Une fois là-haut, il prit la jeune fille dans ses bras et sauta, faisant pousser un grand cris strident à l’ingénieure. L’atterrissage se fit douloureusement mais, la panique aidant, aucun ne se plaignit. Non, les deux avancèrent en boitillant sans s’arrêter toute la nuit.

Le soleil décidât de se lever lorsque les deux amis sortirent de la jungle. Alors épuisés, les deux amis s’arrêtèrent dans la plus proche auberge et s’écroulèrent d’épuisement sur leurs lits respectifs.

Isìel se réveilla doucement dans sa chambre, Einrich était partit et l’avait laissée se reposer. Cependant, il avait laissé un petit plateau, à côté d’elle, emplis de bonnes choses. Après s’être restaurée, la jeune fille descendit et s’adressa à l’aubergiste :

- Euuuh, bonjour monsieur l’aubergiste, vous savez où est partit grand frère Einrich monsieur l’aubergiste ?

- Et bien ma petiote, il est partit hier matin et à déposer une pièce pour qu’tu puisses rentrer chez toi avec ton tronc par le premier chariot qui ‘s dirige à Caratiel. Et ben, t’as l’air toute paumée, après deux jours de sommeil, t’est encore épuisée ma petiote ?

- Je… J’ai dormis deux jours monsieur l’aubergiste, et pourquoi grand frère Einrich est partit tout seul monsieur l’aubergiste ?

- Et ben, il à dit qu’il avait beaucoup d’choses à faire et qu’il fallait qu’tu t’reposes… Aller, prépare tes affaires, le chariot t’attend »

Hochant la tête, Isìel repartit faire ses affaires et embarquât rapidement. Le voyage fut simple et agréable tandis que la demi-elfe rêvassait de ce moment passé dans la jungle, espérant revoir son « grand frère » le plus vite possible.

RP TERMINÉ