[Trede An 6

Déplier ses ailes

Isiel, Danae, Silys - Plaine des tempêtes

La nuit était tombée bien vite en cette soirée chaude pour la fin de saison. Des médecins animaliers, spécialisés dans les créatures volantes, ce qui était courant dans la contrée de l’air, aidaient à mettre au monde, trois petits bestioles pourvues d’ailes. Des cheveux ailés, ils étaient magnifiques. Cependant, ils rencontrèrent rapidement un gros soucis. Les ailes ne semblaient point vouloir se déplier pour permettre aux créatures de faire leur première envolée. Qui plus est, la substance était gluante, collante et le sommeil commençait à manquer pour les deux hommes. Ils avaient fait une annonce quelques jours auparavant pour demander de l’aide des citoyens, juste pour les nourrir. Néanmoins, la tâche serait bien plus compliquée. En espérant que quelques personnes répondent à l’appel.

Alors que la nuit était bien avancée, les hommes exténués n’avaient réussi qu’à décoller le liquide d’une seule bête pour sa première aile. L’un d’eux entendit au loin des bruits de pas, non pas animal mais bien humanoïde, une lueur d’espoir les atteint alors. Un feu qui avait été allumé, marquait parfaitement leur position. Quand il vit la première jeune femme, le premier se leva pour lui expliquer la tâche.

« Bien le bonsoir, Mademoiselle, je me nomme Naëlys, jeune apprenti dans le métier. Je pense que tu as du voir notre missive qui circule dans la contrée. J’espère que tu aimes te salir un peu. Nous n’arrivons pas à enlever la pâte collante sur les ailes. Sans cela, leur chance de survie est infime, qui plus est, nous sommes extrêmement fatigués. Nous avons installé notre campement plus près de la rivière, j’espère que tu t’en sortiras, tu as là tous les ustensiles que nous avons à notre disposition. »

Déplier ses ailes♥

Rien.

Absolument rien.

Non, pas cette fois, rien ne lui était venu en tête lorsque, pour la première fois, elle avait vu la missive en ville. Nourrir des bébés chevaux dotés d’ailes et tout près d’une mère exténuée dans sa corvée, ce n’était pas dans ses cordes. Silys n’avaient jamais été témoins de poulains naissant, et ce n’était pas cette semaine qu’elle avait prévue participer à cette expérience non plus. Pas une couleur, pas une impression ne lui vint face à cette demande. Une légère indifférence alors qu’elle se rendait au marché pour gagner sans doutes quelques piécettes. Elle aurait tôt fait d’oublier cette histoire banale, le même genre d’histoire qui fuse de partout dans les rues de Falcon. Pourtant, elle y était de nouveau une fois sa journée de travail terminée, sur le chemin du retour. Toujours une indifférence, mais une certaine curiosité. Qui irait à la demande? Allaient-ils trouver preneur pour une annonce aussi vague? Certes, par ici, valait mieux mentionner quelque récompense pour attirer des marchands –et à coup sur ils auraient une vingtaine d’hommes pour quelques bestioles qui seraient trop heureux d’aider et par la suite demander leur du. Mais, vous savez, on trouve toujours un homme avec la main sur le cœur… Si l’on est chanceux. La curiosité sembla piquer la jeune femme, mais toujours aucune couleur. Pas de couleur, pas de réel intérêt, n’est-ce pas?

Quelques questions planaient toujours dans son esprit aux petites lueurs du jour alors que la seconde journée succédait à la première. Toujours le même refrain, la petite annonce en vile, un haussement de sourcil dissimulé et, grande nouveauté, des interrogations. De quelle créature s’agissait-il exactement? D’un aigle majestueux aux petits oiseaux, il y avait tout un monde. Était-ce plus imposant que cela? De quelle couleur était-elle? Qu’était le métier de médecin de créatures ailées, plus spécifiquement? Se promenaient-ils en espérant trouver une créature en détresse, cherchant des missions là où il y en avait, ou si ce métier étaient plutôt gérer par la société? Et vint une sombre couleur de doute métallique, dans les gris bleuté à l’apparence lourd et sec, qui la fit soupirer. À ce point de questionnement, elle n’avait plus le choix. Silys irait voir, prendrait sa soirée du lendemain pour aller donner un coup de mains à ces pauvres hommes, et en profiter pour mieux observer, voir et comprendre. Peut-être apprendrait-elle des notions utiles à la confection de potion, ou peut-être assouvirait-elle simplement sa curiosité.

Le soir venu, alors que tirait à sa fin la troisième journée depuis qu’elle avait aperçu cette annonce, Silys franchissait le cadre de sa porte, emportant avec elle son poignard ainsi qu’une dizaine de potion dissimulées dans un sac. Deux ou trois contre les blessures ou la fièvre –ne sait-on jamais-, une d’imperméabilité en cas de pluie à appliquer sur des vêtements, deux fioles vides ainsi que quatre potion dont la seule utilité était d’émaner une vive lumière, une orange, une verte, une jaune et une mauve. Tout d’abord, la sylphe détestait l’obscurité totale, préférant davantage coloré la nuit. Même s’il ne faisait pas noir à l’extérieur, le soleil semblait fin prêt à s’éloigner, et le chemin du retour serait pénible sans lumière. Oh, bon, peut-être était-ce aussi une fantaisie que d’avoir créé ces boules lumineuses, mais elle les aimait bien, et sans les avoir commercialisée elle commençait à se dire que cela pourrait intéresser certaines mère de famille aux prises avec des enfants qui craignent l’obscurité… À voir…

La nuit était chaude, aux airs orangés, laissant un sillon pastel derrière le passage du soleil. Elle y était bien dans sa robe vaporeuse, au pas léger, à se laisser emporter songeusement vers le point de rencontre. L’obscurité l’envahissait sans qu’elle n’y porte attention, ailleurs. Le soleil, était-il rouge, orange ou jaune? La chaleur, elle, lui semblait bien orange, orange tel le feu qui l'accueillait là-bas... Oh, tiens, elle y était déjà. Déjà, si tôt, si peine arrivée qu'on accourait, lui expliquant en détail sa tâche. Aller hop, madame, au travail! Ouf. Et bien merci. Si des experts n'y arrivent pas, en quoi une marchande de potion y arriverait?

Pourtant, elle garda un sourire commercial, les yeux camouflés criant à l'exaspération. Des chevaux! De vue, ils ne semblaient pas méchant, les pauvres bestioles. Blanc... C'était magnifique.

- Vous pouvez vous reposer, messire, je prends la relève au mieux de mes capacités...

Silys s'approcha près des ustensile, sortant sa lumière mauve pour bien s'éclairer d'une couleur un peu plus adaptée. Elle était jolie, et éclairait doucement les trois nouveaux né d'un blanc entachés de liquide poisseux. Pauvres bêtes. La femme essaya de se décider sur un instrument de travail, puis vint à en choisir le gant assez serrés qui, là où se situait la paume, se trouvait des petits pics doux et flexible, un peu comme une brosse à chevaux, et dut user un peu de sa potion d'imperméabilité, se rappelant de la phrase de l'homme. Bon, ça n'empêcherait pas de coller, mais peut-être que cela aiderait... Ce n'était pas assuré, voyez-vous, rien n'indique que le liquide fonctionne très exactement comme l'eau.

Elle s'approcha du premier à pas léger, voyant que la première aile était déjà réalisée. la Fanëis le contourna, craintive, alors que la chose émettait quelques petites plaintes, auquel les deux second répondaient, comme pour le réconforter. Aucune agressivité. Il devait être d'un si beau blanc... Elle toucha doucement l'aile du gant, aucune réaction. Si concentrée qu'elle était, la femme n'entendit pas les secours arriver. En fait, elle se croyait seule avec ce lourd fardeau pour cette nuit.

Paroles: #296db3

Danaë c'était tout bonnement perdu en cherchant à atteindre la capitale de Ciend, elle ne savait absolument pas où elle était et en plus la nuit venait de tomber, heureusement elle disposait de vivres, son arc et avait Ido son rhinocéros comme monture mais aussi comme protection . La température était chaude et lui promettait qu'elle n'aurait pas froid, c'était déjà un avantage, le contraire aurait été embêtant dans sa situation .

A force de marche elle pu enfin retrouver un peu de vie ; de loin elle pouvait voir un feu, ce qui voulait dire qu'il y avait forcement quelqu'un, mais ne pouvait pas être sûr qu'ils soient inoffensifs, elle descendit de son compagnon pour s'approcher plus discrètement et voir de quoi il s'agit . Danaë s'arrêta a bonne distance quand elle vit un homme venir à la rencontre d'une jeune femme qui venait juste d'arriver . Elle pu entendre qu'il se nommait Naëlys, qu'une missive circulait pour avoir de l'aide et qu'il fallait enlever quelques choses de collant à des ailes que eux n'était pas arrivé a faire .

Des ailes, quelles ailes ? Elle chercha du regard de quoi il pouvait bien parler et fini par voir des poulains blancs doté d'aile . Son cœur ne fit qu'un bond, elle avait bien entendu que leurs chances de survis étaient infimes s'ils restaient ainsi . Évidemment elle ne pouvait pas laisser les choses comme ça, continuer son chemin sans intervenir .

Télépathiquement elle demanda à Ido d'avancer tout droit pour qu'il puisse y aller tous les deux . Ils reprirent la marche, côte à côte et elle se joignit à la jeune femme qui était déjà en pleine tentative . Danaë constata qu'il n'y avait eu aucune réaction à ce qu'elle avait fait et ce demanda un instant pourquoi l'homme n'avait pas précisé la méthode qu'il fallait utiliser, car si ça avait marcher pour une aile, ça marcherait forcement pour les autres .

« Ils auraient dû donner des indications . »

Elle regarda les ustensiles, en pleine réflexion sur ce qui marcherait le mieux, mais rien ne lui parlait vraiment . Elle leva la main, touchant la substance pour mieux en connaître la consistance et essayer de deviner ce qui pourrait mieux la combattre . Elle se disait que durcit il serait peut-être plus facile d'y enlevé, d'y raclé et que ça s'effriterait peut-être .

« Il n'y a pas moyens d'y rendre sec ? »

Arrivée à Ciend quelques jours plus tôt, Isìel cherchait une boutique très précise vendant quelques matériaux importants pour l’atelier. Une fois ces achats effectués, la demi-elfe remarqua une toute petite affichette placardée sur la devanture de ladite échoppe :

« Recherche assistants pour nourrir des bébés chevaux ailés [...] »

Si la notion de cheval lui était acquise, le concept « d’ailés » lui était déjà beaucoup moins. Après lecture, son imagination lui fit penser à tout et n’importe quoi : s’agissait-il de chevaux pourvus d’ailes ? Etaient-ils faits de plumes au lieu de poils et de crins ? Pouvaient-ils s’élancer dans le bleu du ciel ou rester sur place, bloqués par la gravité ? Battaient-ils des ailes ou planaient-ils ?...

Des lors, inutile de penser à rentrer, sa curiosité piquée au vif, elle décida de s’y rendre le plus vite possible pour savoir ce qu’étaient ces « chevaux ailés ».

Ne connaissant pas le chemin, la jeune fille se perdit peu après la sortie de la ville. Après plusieurs tentative pour retrouver son chemin auprès de gens rencontrés sur la route, Isìel se dirigeait, lentement mais surement vers le campement. Pas forcément dérangée par le coucher du soleil, l’ingénieure s’inquiétait d’avantage si elle serait là à temps. Tout à coup, elle vit un feu et s’y dirigeât : les gens la bas pourrais lui indiquer sa destination.

Arrivée par le bois et non pas par la route, la jeune fille ne vis que deux choses en arrivant : Les créatures étaient magnifiques. D’un blanc pur, dotés de jolies petites ailes, ils étaient comme elle les avait imaginés… le blanc en plus. Une autre chose frappa l’ingénue, elle n’était pas seule : Danaë et Silys l’avaient devancée et s’affairaient déjà au traitement des créatures.

« Coucou gentille mademoiselle frileuse et gentille mademoiselle Silys » lançât Isìel en leurs faisant un grand signe de la main.

Ne souhaitant pas les déranger dans leurs réflexions, Isìel approchât un autre poulain et coupa une petite quantité de poils enduit de cette « colle ». Elle les déposa dans un petit bol d’une matière étrange sortit de son sac. « Si ça colle, je dois pouvoir utiliser ça » se dit-elle, heureuse de toujours emmener avec elle ce genre d’outil. Isìel sorti de son sac une boite d’un même matériau que son bol et en extirpa une fiole d’un liquide de couleur noir. La jeune fille ouvrit la fiole et déversa quelques gouttes sur l’échantillon de poil. Première constatation : la colle disparaissait a vu d’œil, ce qui était bon signe. Une demi-seconde plus tard cependant, le liquide attaquait le poil, ne laissant, au bout du compte que le bol. Après avoir poussé un petit cri de surprise, etrangement, l’ingénieur se refusa d’utiliser ce produit et le rangeât.

Une autre méthode lui vint alors en écoutant le son de la rivière… mais pour cela, elle allait avoir besoin de ses amies. Elle les rejoignit alors et s’adressa à elles :

« Gentille mademoiselle Silys ? Gentille mademoiselle Frileuse ? Vous croyez que c’est une bonne idée d’arroser abondamment et de frotter très très fort dans le sens des crins ? » Dit-elle d’une toute petite voix.

Déplier ses ailes♥

La glue, ça ne devrait pas avoir de couleur. C’était une substance, certes, peut-être au même titre que quelconque substance se trouvant dans la fabrication d’une potion. Cependant, on n’as pas idée de faire une potion gluante, les pommades étant bien davantage douce au toucher et crémeuse, facilitant une application simple et sans le dé-confort d’une substance gluante qui nous suit partout. Et pour tout le reste, des potions liquides facilitent le transport de la bouche jusqu'à l'estomac. Non, Silys n’aimait pas tellement l’enduit collant et gélatineux qui glissait le long du pelage des chevaux ailés. Et même si elle se répétait que cette substance n'avait pas de couleur, les reflets jaunâtre ou quelque chose comme blanchâtre cherchaient à la narguer et lui prouver le contraire. Non, chose abominable, aucune couleur ne s’agrippera à ton velcro naturel. La seule couleur que tu caches, c’est ce blanc magnifique des bestioles fraichement nées que tu camoufle entre tes entrailles. Même si bon, chaque chose possède une teinte qui lui est propre, une couleur bien à elle, sauf que pour un instant ça lui plut de vivre dans le déni, à la noirceur éclairée par sa lanterne mauve improvisée, à se dire qu’officiellement toute substance gélatineuse n’avait pas de couleur.

L’espèce de pâte colla, c’est tout, et si le produit imperméable permis à la substance de ne pas s’agripper à ses mains blanches ainsi que le gant, elle ne permit absolument pas de le déloger de la créature pour autant. Pourtant, frotti frottant, elle finissait par en déloger, centimètre par centimètre, doucement pour ne pas blesser le nouveau-né. Ce n’était pas la meilleure technique au monde, mais elle n’avait aucune idée de comment elle devait procéder autrement. Avec patience, tout simplement, comme dans la confection de potion. Sauf qu’à ce rythme, elle n’aurait pas finie avant le lever du soleil. Était-ce si pressant pour les créatures de pouvoir voler? Où diable étaient les parents? Les laissaient-ils se débrouiller seuls dans la nature? Hélas, hélas, l’homme était repartit, ne lui permettant pas de poser ses questions.

Un bruit. Sourd de pas lourd, approchant assurément vers elle, puis une voix, une voix féminine qui lui indiqua rapidement que ce n’était pas les hommes qui revenaient lui donner des indications. La sylphe ne sursauta pas, mais son rythme cardiaque s’était élevé d’un bond, ne s’attendant pas à cette présence. Bon, n’importe qui avait eu accès à la missive et donc il était très probable que d'autres personnes soient présentes, mais elle ne s’attendait pas réellement à voir quelqu’un. Silys se retourna lentement, un léger sourire aux lèvres qui se voulait aimable alors qu’elle tentais de reprendre son souffle, discernant ce qui semblait être une femme à dos de rhino.

- Ils auraient dû donner des indications.

Eh bien, bonjour, Silys Fanëis, enchantée? Il y as des gens qui préfèrent ne pas perdre de temps avec de telles balivernes, aussi ne s’en vexa-t-elle point sur ce manque d’entrée en la matière. Après tout, elle n’avait pas davantage donnée son nom à l’homme, trop concentrée à remémorer les points importants. En un sens, elle n'avait pas tors. La sylphe n'avait aucune idée de comment procéder, s'étant peut-être dit qu'elle l'aurait à l'usure...

- Il n'y a pas moyens d'y rendre sec ?

C’était en soi une bonne idée, tant que la glue ne fusionne pas avec le poil s'il se durcissait. Pour faire simple, arracher un truc fusionner avec le poil ne serait point plaisant et risquerait davantage de… vous savez, faire des déchirure, arracher des morceaux de peau, blesser, empêcher les petits bestiaux de correctement voler, tout ça. Pourtant, la vendeuse de potion ne pouvait s’empêcher de réfléchir à ce dilemme. N’avait-elle pas quelque chose pour ça? Non, rien, mais dans l’avenir il serait intéressant de se pencher sur les plantes qui seraient utiles à ce genre d’intervention. Peut-être pourrait-elle se faire une clientèle auprès des vétérinaires, mais pour l’heure, la question ne s’élucidait toujours pas. Comment comptait-elle faire durcir cette chose?

- Coucou gentille mademoiselle frileuse et gentille mademoiselle Silys.

Cette voix, au moins, elle la connaissait, aussi se retourna-t-elle vers la jeune semi en lui faisant un signe de tête, toujours dans ses pensées. Si Isiel ne lui avait rien appris de l’identité de l’autre dame –tout le monde semblant gentil pour elle et frileuse n’étant pas tellement un terme décrivant quelqu’un, sauf le fait qu'elle n'aurait pas à se couvrir par cette nuit chaude- sa présence la rassurait au moins un peu, n'aimant peut-être pas nécessairement être seule avec une inconnue. La petiote alla essayer un truc plus loin, alors qu'elle continuait à frotter avec son gant, aussi peu efficace cette technique soit-elle. Quitte à ne rien faire d'autre...

- Gentille mademoiselle Silys ? Gentille mademoiselle Frileuse ? Vous croyez que c’est une bonne idée d’arroser abondamment et de frotter très très fort dans le sens des crins ?

Isiel avait parler avec une toute petite voix, semblant incertaine de son idée. Pourtant, elle était bonne, si bien sur la substance n'était pas imperméable. De l'eau et du savon à ce genre d'animaux serait peut-être efficace, mais elle n'en avait pas, et aucun moyen de tester l'idée auparavant. C'était bien pas le pied, ça, pour une marchande habituée à tout essayer plusieurs fois avant la mise en vente.

- Ça pourrait être une bonne idée... Je crois. Auriez-vous un contenant pour apporter par ici une assez bonne quantité d'eau? Si l'idée marche, nous pourrions nous relayer... Et puis j'ai quelque chose pour que l'on ne soit pas détrempées...

La monture de la dame semblait être capable d’amener une très bonne quantité d'eau, et heureusement car avec son poids et sa force très moyenne, la Fanëis ne comptait pas être en mesure de faire cela toute la nuit. Mais il suffisait d'un seul test qui échouerait pour qu'ils aient à trouver une autre solution, aussi elle commença déjà à chercher mentalement.

Paroles: #296db3

Danaë c'était elle aussi retournée au son de la voix d'Isìel, elle s'adoucissait davantage à chaque fois que la jeune femme était dans les parages, sans doute que son innocence était contagieuse, ou bien trop perceptible par la nymphe . Elle lui sourit en songeant que se perdre servait finalement à revoir une tête familière et à se montrer utile .

Isìel c'était approché d'un autre poulain et avait prélevé un peu de crin qu'elle avait mis dans un bol avant de mettre quelques goûtes d'un liquide dont la couleur n'inspirait pas Danaë dans le récipient, elle ne vit pas ce qu'il c'était passé, mais la tête d'Isìel lui suffit à conclure que cela avait dû être un échec .

La jeune femme revint prêt d'elles, en exposent d'une petite voix son idée . Celle d'arroser abondamment les crins tout en frottant très fort dans le sens des crins, une idée qui était bonne bien qu'elle serait sûrement longue . L'idée pourrait être encore mieux si les poulains pouvaient carrément rentrer dans l'eau, mais cela allait être difficile, voir impossible à faire car ils seraient sûrement effrayé .

La dénommée Silys déclara que cela pouvait être une bonne idée, elle demanda si nous n'auront pas de contenant pour pouvoir prendre de grandes quantités d'eau, et qu'elle avait de quoi ne pas être mouillée . Danaë regarda son rhinocéros Ido qui allait être un atout, malheureusement elle n'avait rien de la sorte, elle secoua la tête .

« Je n'ai que mes deux paniers que l'on peut vider de leurs contenus, mais rien pour retenir l'eau ... »

Elle se tourna vers Isìel, mais elle n'avait pas l'air d'avoir autre chose que son sac, et si Silys demandait ça, c'est qu'elle ne devait pas avoir plus non plus, ce qui faisait qu'elles n'était pas plus avancé que ça .

Tout d’abord heureuse de voir que ses amies trouvèrent son idée sympathique, Isìel déchanta très vite : comment transporter l’eau ?

En effet, Sylis ne semblait rien avoir sur elle pour mener à bien cette tâche et Danaë présentait au groupe deux paniers certes larges mais incapables de retenir de l’eau. Devant cette problématique, Isìel posât son sac au sol et commença à le vider tout en émettant un petit commentaire sur chaque objet qui sortait du conteneur : « Non, ça c’est Lisa, tout en posant délicatement sa peluche de renard, ça c’est mon crayon et mon papier, Oulla! Ca coupe fort ça, tout en sortant une paire de cisaille »…

Quelques minutes plus tard, la jeune fille s’écria : « Gentille mademoiselle Sylis, gentille mademoiselle frileuse, j’ai trouvé quelque chose pour mettre au fond des panier » tout en sortant une toile servant visiblement de composant pour sa tente personelle.

« Gentille mademoiselle Frileuse, dit l’ingénieur tout en penchant la tête avec un large sourire, vous pouvez me faire voir vos paniers gentille mademoiselle frileuse pour que je taille la bonne longueur ? »

La jeune fille attrapa un des paniers et commença à découper un espace de toile suffisante pour le garnir jusqu’en haut. Pour la solidité, elle fit des petits trous et fixa solidement avec un peu de ficelle, précédemment sortie du sac…

Déplier ses ailes♥

La femme possédait deux paniers que l’on pouvait vider, deux gros paniers, petits paniers, moyens paniers, énorme panier-?. Gratte gratte les chevaux, pagayant sur l’eau. La glue partiras, passeras, la dernière y resteras. Le noir aurait pu être présent sans le feu au loin, sans le mauve de sa lumière, sans les étoiles dans le ciel. Les étoiles. Blanche ou jaune, elles étaient constamment là-haut, entourées de la pénombre de la voie lactée. Bien étrange créature, réussir à émaner une telle lumière et ce même dans le noir absolu. N’étaient-elles pas triste de n’y voir que du noir? À quoi ressemblerait la terre vue de si haut? Émanerait-elle une couleur? Le bleu comme le ciel et la mer? Le vert? Le brun? La sylphe continuait d’un geste mécanique à brosser le pelage, enlevant parcelle par parcelle la substance qui entachait les créature, tel une enclume les empêchant de prendre leur envol. Elles étaient dociles jusqu’ici. Sauf qu’en ce moment, Silys était ailleurs, dans sa tête, n’ayant plus l’habitude des discussions de groupe autour d’un même problème. Non, davantage une habitude de discussion dans sa tête. D’ailleurs, qu’était le problème déjà?

Oh, oui, les paniers qui ne filtraient pas l’eau! Avec le reste de sa potion, au moins un des deux paniers seraient imperméable de l’intérieur, et ainsi ne laisserait pas passer l’eau. C’était simple et efficace comme méthode, même si bon, elles finiraient toutes par être détrempées. Il ne faisait pas froid, ce n’était pas un drame. Et puis elle avait des lumières pour faire le chemin jusqu’à la rivière. Comprenez bien qu’elle n’aime pas du tout s’aventurer dans le noir là où il peut y avoir n’importe quelle créature qui nous saute dessus.

- Gentille mademoiselle Sylis, gentille mademoiselle frileuse, j’ai trouvé quelque chose pour mettre au fond des panier.

Silys haussa un sourcil, les yeux toujours sur le cheval à aile. Quelque chose à mettre au fond des paniers? Peut-être était-elle simplement épuisée en cette chaude journée, mais elle ne semblait pas enclin à comprendre, se tassant de quelques centimètre, essayant de se mettre dans la petite bourrasque de vent qui la suivait, ainsi avoir un peu moins chaud. Rien à faire, elle n’était pas bien coopérative.

Mais oups, voilà qu’elle avait été perdu dans ses pensées trop longtemps, Isiel ayant recouvert l’intérieur de toile isolante. Se ramenant à la réalité, Silys cessa finalement de brosser l’encolure de la bestiole, regardant autour d’un lent mouvement de tête. Une peluche était apparue, ainsi que plusieurs autres objets. Mais la peluche, en forme de renard, l’intrigua. Avec ce peu de lumière, on devinait un pelage orange ou brun, mais peut-être était-ce autre chose. Ce qu’elle n’aimait pas l’obscurité. Impossible de savoir. Comme cette nouvelle femme, qu’était donc sa couleur de cheveux? On n’y voyait pas très bien.

Elle se rapprocha à pas lent, le vent qui tournait lentement autour d’elle la suivant à chacun de ses pas. Les paniers semblaient bien attaché, l’eau ne devrait pas passer au travers. Il ne manquait plus qu’aller chercher l’eau. On ne pouvait pas laisser les poulains seuls. Ce pouvait être dangereux, non?

Aussi, la Fanëis chercha quelques instants dans son sac une fiole qui émanait une lumière orange et une seconde qui émanait une lumière jaune, qu'elle leur tendit doucement.

- Je resterais à surveiller les poulains, je crains fort qu'on ne puisse pas encore les laisser sans surveillance, c'est pourquoi les hommes auraient attendu jusqu'à notre retour pour aller dormir... Je crois.

Elle eut un léger sourire, se demandant s'il n'était pas mieux qu'Isiel reste avec les poulains, cependant elle semblait réellement heureuse d'aider. Et puis si Silys y allait, elle ne ferait sans doute que ralentir l'opération, se salir, et ne pas être en mesure de soulever l'énorme charge d'eau. Un fardeau, quoi, avec son poids de plume elle n'en menait pas large.

- Prenez ces lumières avec vous, l'eau n'est pas loin mais dans le noir on ne sait pas quelle créature se cache...

Et puis, ça lui permettrait de les voir d'un peu plus loin, s'assurer qu'il n'arrive rien de grave.

Paroles: #296db3

Danaë souriait, amusé des commentaires qu'Isìel faisait à chaque objets qu'elle sortait de son sac . Au bout d'un court temps elle s'écria qu'elle avait trouvé quelque chose pour régler le problème des panier et la jeune femme s'adressa à la nymphe, lui demandant les paniers pour pouvoir couper dans une longueur suffisante .

La nymphe lui sourit et s'attela à défaire les paniers des harnachements qui permettaient de les faire tenir de chaque côté du rhinocéros, elle les déposa à côté d'Isìel et sortit ce qu'ils contenaient, principalement des vivres . Elle en prit aussitôt un et découpa dans une sorte de toile dans laquelle elle fit des trous en haut pour y faire tenir au panier à l'aide de ficelle et fit de même pour le deuxième panier .

Danaë regarda les petits chefs d'oeuvres d'Isìel puis s'empressa de les remettre à leurs places initiale sur Ido . Pendant ce temps Sylis avait sortit de son sac des fioles lumineuses qu'elle leurs tendait .

« Je resterais à surveiller les poulains, je crains fort qu'on ne puisse pas encore les laisser sans surveillance, c'est pourquoi les hommes auraient attendu jusqu'à notre retour pour aller dormir ... Je crois »

Effectivement à cet âge là ils devraient être avec leurs mères, surtout qu'ils en sont dépendant pendant de long mois, mais il faut croire que ce n'est pas ce soir que nous aurons la réponse sur leurs absences . Il fallait donc une présence pour veiller qu'aucun prédateur ne s'en prenne à eux, et c'était donc Sylis qui allait avoir ce poste .

Sylis sourit et Danaë prit la fiole de lumière orange laissant la jaune à Isìel . Danaë ne s'embarrassa pas de mots, elle se contenta de sourire, comme à son habitude elle faisait principalement régné le silence .

« Prenez ces lumières avec vous, l'eau n'est pas loin mais dans le noir on ne sait pas quelle créature se cache ... »

Elle regarda dans l'obscurité d'où provenait les murmures de la rivière bien qu'elle n'y voyait pas grand-chose en ce demandant lequel des deux groupes risquaient le plus de faire une mauvaise rencontre, elle en conclu que le risque était pareil pour chacun .

« Bien, c'est partit ! Tu es prête Isìel ? »

La nymphe regarda une dernière fois Sylis puis ce mi au niveau de la tête du rhinocéros blanc en attendant Isìel, qui la rejoignit au même niveau de l'autre côté . Lorsqu'elle la juga prête elle se mis en marche en tenant la corne d'Ido, jetant quelque coup d'oeil à Isèl par moment .

Devant eux ce dessina une large rivière, Danaë s'avança sur le bord pour l'examiner puis leva la fiole pour voir autour, il ne semblait y avoir rien d'autre qu'eux trois alors elle tendit sa fiole à Isìel .

« Je vais rentrer avec lui pour que les paniers se remplissent d'eau . »

Danaë tenu de nouveau l'une des cornes de l'animal et marcha à reculons pour rejoindre l'eau, elle lui disa quelques mots pour le rassurer dans cet environnement inconnu pour lui . Il rentra doucement et ce fut au milieu de la rivière qu'il s'inclina pour récupérer l'eau avant de ressortir tout aussi doucement avec Danaë .

Tandis qu’Isìel regardait Danaë remplir les paniers, elle fut saisit d’une envie irrésistible. Avec la chaleur de cette nuit, quoi de plus agréable que de tremper ses petits pieds dans une eau fraiche ?

Tout en enlevant ses bottes, la jeune fille contempla l’obscurité qui n’en était pas vraiment à ses yeux : il ne semblait pas y avoir quoi que ce soit de tapis là-dedans. Ensuite, elle contempla les jolies fioles dont la lumière qu’elles émettaient était tout aussi belle que mystérieuse : comment cela fonctionnait ? Ces fioles ne contenaient aucune flamme au toucher et elles étaient à peine tièdes.

Concentrée sur la fiole, Isìel ne vit pas la nymphe ressortir de la rivière, les paniers pleins d’eau et prêts à servir pour les poulains ailés. Danaë la fit sursauter en la rappelant à ses esprits : elles pouvaient retourner à leur travail.

Continuant de scruter la fiole jaune, elle ne se rendit même pas compte qu’elles étaient devant Sylis. Résistant à l’envie de poser une question a la dame blanche, elle commença à aider à détacher et porter les paniers jusqu’au premier poulain.

Passé cette étape, la demi-elfe, sortit son écuelle de son sac et le tendit devant elle à ses deux amies, dans un grand sourire :

« Je peux frotter si vous voulez asperger gentille mademoiselle Silys, gentille mademoiselle frileuse. »

Déplier ses ailes♥

Les deux femmes partirent, sous le regard attentif de Silys, qui observait ses deux petites fioles éclairer les silhouettes du rhinocéros et des deux autres des tons plus chaleureux que la noirceur écrasante de la nuit. Elles étaient belles. Elles permettaient aussi à la sylphe de suivre leur progression un moment, avant de se retourner vers les poulains. N’avaient-ils pas de parents pour s’occuper d’eux? Peut-être que cette glue était habituellement retirée par les parents, qui sait. Ou peut-être les parents n’avaient-ils rien à faire de leurs petits. Il y as des races comme ça…

Et, fidèle à elle-même, la jeune femme réfléchit. À tout, à rien, observant tranquillement les alentours en attendant l’arrivée des sceaux d’eau. Quelques couleurs restaient, de toute manière il lui restait des fioles et il y avait le blanc à demi camouflé des petites bêtes. Il faisait chaud, une légère brise s’était levée, dans laquelle la sylphe sembla se fondre. Oh, il y avait toujours du vent auprès d’elle, et même lors des journées de fortes bourrasques, cela ne lui arrivait pas si souvent.

Enfin, si mais non.

Si les sylphe ont cette caractéristique de toujours sembler iréel, se fondre dans les courants ascendant et descendant, Silys pour sa part gardait une très bonne consistance en public, et ce même constamment accompagnée de vent.
Mais seule, lorsqu’elle se plongeait dans ses réflexions, dans les couleurs, dans le temps, ça lui arrivait. Voilà. Ça ne dura pas, aussitôt les pas se rapprochant elle devint plus constante, plus présente, plus blanche et moins fondue dans le vent. C’était étrange comme sentiment, être le vent, même si elle ne l’était jamais complètement. Certains mâles de l’espèce y arrivaient très aisément… À leur arrivée, elle avait repris contenance. À quoi pensait-elle déjà? Quelque part entre l'une rive ou l'autre, elle ne savait plus. Au moins, les deux femmes ne semblaient pas avoir fait de rencontre malheureuse, le rhino ayant ramené avec lui de l'eau en assez bonne quantité pour se mettre à l’œuvre. C'est d'ailleurs ce que la semi elfe semblait vouloir s'empresser à faire.

- Je peux frotter si vous voulez asperger gentille mademoiselle Silys, gentille mademoiselle frileuse.

La jeune femme aux cheveux blancs tourna son regard vers Isiel, un léger sourire au coin des lèvres. Sous ce qui lui cachait les yeux des autres personnes, il lui avait été aisé de voir l’écuelle qu’elle avait sortie, afin qu’elles se mettent à la tâche. Elle était chou cette petiote, toujours bien prête à aider son prochain et pleine de ressource. Ça avait été de très bonnes idées qu’elle avait emmenées avec elle depuis tout à l’heure. Et puis, arroser ne la dérangeait pas tellement, quoique frotter ne l’aurait pas déranger non plus, inversement, l’un, l’autre, ça ou bien regarder et faire un arc-en-ciel de couleur... Bon, pas vraiment, mais qu’importe, aucune tâche ne la dérangeait en ce moment. Enfin, tant qu’elles trouvent arrangement et que l’eau fonctionne, il n’y aurait pas de problèmes, sans quoi elles devraient se pencher sur une nouvelle solution afin de pouvoir dormir ce soir. En y pensant bien, au rythme où le temps filait, elle devrait prendre congé de travail pour bien retrouver un cycle de sommeil normal. Elle hocha donc doucement la tête, répondant la première d'une voix légère.

- Oui, cela me convient parfaitement...

Silys emprunta doucement le contenant afin de pouvoir exercer sa tâche, allant par la suite vers les paniers remplis d’eau. L’eau semblait, faiblement éclairée par la lumière, propre et claire, ce qui était bon signe. Une eau brune l’aurait sans doute un peu rebutée, surtout si elle devait s’en renverser par mégarde sur elle. Pas seulement, une eau sale aurait pu équivaloir à une eau contaminée en bactérie et en saleté, et pour l'appliquer à un nouveau née dont le système immunitaire est faible, ça lui semblait une très mauvaise idée. Immergeant le plus petit contenant, elle s’éloigna du rhinocéros –c’est un peu intimident tout de même comme bestiole quand on n’est pas habitué- pour s’approcher davantage des chevaux ailés. La sylphe s’assura qu’Isiel était prête à faire le test avant de verser doucement le liquide sur la première bête, donc le poil bougea instantanément, pris de plusieurs petites convulsion. Le poulain semblait par cette méthode faire comprendre qu’il ne s’y attendait pas, et que l’eau devait être bien froide vis-à-vis l’air ambiant qui se voulait chaude. Pauvre petite bête. Pourtant, il resta calme et paisible. Pour un animal sauvage, c’est bien rare. Comprenait-il que sans cela, il avait peu de risque de survivre?

D'un œil attentif, elle regarda la semi elfe finalement frotter avec beaucoup plus d'aisance qu'elle n'en avait eue tout à l'heure en essayant de simplement frotter. La glue semblait en effet se décoller bien plus aisément!

Paroles: #296db3

La demi elfe & la nymphe retirèrent les paniers d'Ido pour les poser à côté d'un poulain, le Rhinocéros ce secoua, libérer des poids, bien que cela était loin d'être lourd pour lui . On pouvait voir que les tout jeunes équidés étaient intrigué par l'autre animal, et en même temps intimidé, ce qui était sûrement la raison qui faisait qu'ils ne s'approchaient pas de lui, ce contentant de le regarder avec leurs oreilles orienter bien devant .

Isìel avait sortit une écuelle qu'elle tendait devant elle face à Silys et Danaë, elle proposait qu'elles aspergent pendant que celle-ci frotterait la matière . Cela convenait à Silys qui prit l'écuelle avant Danaë et s'empressa de se rendre aux paniers, Danaë avait remarqué que cet être semblait être fait de pensées et d'air, une légèreté était palpable .

Elle les regarda, l'une renversant l'eau, l'autre frottant . Cela avait l'air beaucoup plus facile, il n'y avait donc sûrement pas de raison de chercher une autre solution . Elle soupira en souriant, mais ce demanda comment elle allait faire pour arroser à son tour étant donné qu'il n'y avait qu'une écuelle, elle se disait aussi que si chacune se répartissaient sur un poulain les choses iraient encore plus vite . Après tout, elles pouvaient se servir de leurs mains pour déposer de l'eau sur les zones à nettoyer et frotter aussitôt .

Danaë s'approcha d'un autre poulain qui regardait dans un des paniers juste après qu'elle ai saisis une autre brosse, ils étaient réellement blanc, et non pas gris, le vrai blanc est une robe très rare, mais cela devait être dû au fait qu'ils soient des chevaux ailés sans doute . Elle se contenta de tremper la brosse dans l'eau, et de frotter l'une des ailes, cela revenait au même résultat que de verser l'eau dessus .

« Regardez, ont pourraient se mettre chacune sur un poulain en trempant juste les brosses à chaque fois que sa redevient un peu sec . Sa irait encore plus vite . »

Tandis qu’elle se levait, Isìel se saisit de son gobelet et le glissa dans une de ses poches. Le contact de l’herbe sous ses pieds lui était très agréable par cette chaude nuit et, elle semblait heureuse d’être ici, à aider ses amies.

Dès que la Sylphe attrapait la gamelle, la demi-elfe attrapait une brosse et, lorsque la dame blanche revint pour verser l’eau, elle commença à frotter le poulain ailé. Ce qui était gris faisait place désormais à un blanc pur, sans défaut et magnifique. Ce blanc était encore plus beau que celui de la robe de Sylis, ce qui était inconcevable dans la tête de l’ingénue.

Frottant en douceur, l’ingénieure ne se rendit pas compte que Danaë était partie faire ses tests sur le pégase d’à côté. Tandis qu’elles s’extasiaient et s’éclaboussaient légèrement, la nymphe revint voir ses deux équipières :

« Regardez, ont pourraient se mettre chacune sur un poulain en trempant juste les brosses à chaque fois que sa redevient un peu sec. Sa irait encore plus vite. »

Tien, c’était loin d’être bête cette vision des choses. Ne voulant cependant pas laisser Sylis à un travail à moitié fait, La demi-elfe pris la parole :

« Euuuh, c’est une super idée ca gentille mademoiselle Frileuse, dit-elle en souriant. Gentille mademoiselle Sylis, ça vous dérange si je pars faire le cheval Ailé là-bas ? » Dit-elle en désignant le poulain le plus au fond, celui sur lequel elle avait fait ses tests…/p>

Déplier ses ailes♥

Silys, alors qu’elle appliquait l’eau sur la robe et les ailes des poulains, entendit la prénommée Danaë proposer une solution efficace, disons plus que celle qu'elles avaient mis en pratique avec uniquement de l'eau versé par une et brosser par l'autre. En effet, uniquement tremper les brosses semblait tout aussi bien marcher, et cela leur sauverait un temps précieux, surtout qu’il se faisait tard. Le soleil s'était coucher, Silys n'avait plus aucune notion du temps écoulé ni dans combien de temps elle devait se lever afin d'assurer la journée de demain. Un temps sauvé, donc, mais aussi l’eau, évitant de la sorte à devoir faire un autre voyage pour aller en puiser de nouveau. Et puis, l'eau avait bien démontrer jusque là qu'elle faisait effet, alors il semblait bête qu'elle ne soit pas efficace appliquer à petite quantité -sauf si bien sur la glue est trop dense et sature l'eau, ce qui est très possible, cependant Danaë semblait avoir fait ses tests. D'ailleurs, elle ne comprenait pas que les hommes du campement n'y ait pas penser. Le stress? Pourtant, c'était une solution assez évidente. Étrange... Mais en même temps, laisser la tâche de poulain à n'importe qui en allant dormir, eh. Ils auraient très bien pu enlever les chevaux, les vendre -il parait que la viande y est bonne- ou peu importe. Ils n'avaient pas pris de grandes précautions...

- Gentille mademoiselle Sylis, ça vous dérange si je pars faire le cheval Ailé là-bas ?

La sylphe eut un léger sourire, regardant la gentille semi-elfe, peut-être même un peu trop gentille, qui se demandait si ça allait lui déranger. Bien au contraire, elle n'avait pas tant envie d'y passer la nuit. Et puis, même si elle sombrait souvent dans ses pensées et que leur compagnie ne la dérangeait pas, il était bien agréable de dormir dans son chez-soi.

- Non, aucunement. Je crois qu'il serait mieux pour eux comme pour nous que nous terminions rapidement cette tâche. Je commence à fatiguer... Et ils doivent être impatient de prendre leur envol.

Silys eut un regard pour les poulains, jusque là d'un calme exemplaire. Pauvre eux, ils devaient être épuisé de ne pas pouvoir bouger tandis que des personnes s’affairent autour d'eux à les touches, les asperger, les brosser. Quelle étrange créature.

La sylphe continua donc de son côté durant un moment, jusqu'à ce que les ailes soient totalement désanglué. Cela prit un bon moment tout de même, à frotter et retremper sa brosse. Ses mains étaient enduis d'une légère croute de gluant, et elle était un peu exténuée, mais heureuse d'y être parvenue.

- Croyez-vous que nous devrions aller réveiller les hommes pour les avertir?

Elle n'avait aucune idée de si elles avaient terminer. Elle détestait cette couche de glue, ayant bien envie d'aller se nettoyer et de s'allonger pour dormir un peu...

Paroles: #296db3

L'idée accepté, elles se retrouvèrent chacune sur un poulain . Elle se concentra sur sa tâche, ne faisant plus attention à ce qui l'entourait pour ne pas perdre de temps . Elle examina les ailes sous tout leurs angles pour voir si elle n'avait rien oublié, mais il semblait que cela touchait enfin à sa fin, elle ignorait le temps qu'avait prit tout ça, mais en regardant le ciel, le jour n'avait pas l'air loin .

Silys lui fait redescendre la tête, et redescendre sur terre par la même occasion en demandant s'il fallait avertir les hommes, Danaë n'en avait pas spécialement envie, elle trouvait qu'ils avaient été vachement à côté de la plaque pour des spécialistes, mais en même temps sa conscience lui disait qu'il fallait les prévenir . Elle porta son intention sur Isìel pour savoir quelle décision lui parlait le plus, mais quelque chose dans sa direction la fit sourire .

« Ça ne sera pas nécessaire . »

Au loin derrière la demie-elfe quelque chose tranchait l'obscurité, il s'agissait des trois adultes qui devait attendre leurs petits pour s'envoler avec eux, d'ailleurs le poulain que la nymphe avait nettoyé s'agitait, aillant sûrement remarquer la présence de sa mère . Et puis un premier hennissement se fit entendre ; il était temps de les laisser partir .

Partant alors faire le dernier poulain, Isìel était heureuse mais fatiguée : le travail était presque terminé. Tandis que le jour se levait, la demi-elfe assistait à l’arrivée des parents : d’un blanc éclatant, posés devant l’aurore. Un magnifique spectacle qui la laissait sans voix.

Le petit s’agitait durant les dernières minutes de lavage, il devait, lui aussi avoir passé une longue nuit et souhaitait être au près d’eux le plus vite possible.

La jeune fille soupira : c’était enfin terminé. Caressant une dernière fois l’encolure du poulain, elle lui chuchota à l’oreille :

« Au revoir joli petit cheval ailé, désolé d’avoir prise autant de temps… mais dites bonjour à votre papa et votre maman joli petit cheval ailé. »

La bouche bée, elle regarda le petit déployer ses ailes et s’envoler avec grâce et aisance. Quelques secondes plus tard, l’ingénieure vit que les deux frères, dont ses amies s’occupaient, avait rejoint le premier. Tout le monde avait fini presque en même temps et regardaient le spectacle sans rien dire.

La demi-elfe crus voir un des parents baisser la tête en directions des demoiselles, presque comme s’il souhaitait les remercier. Isìel se mit à leur faire de grands signes de la main, en signe d’au revoir.

Une fois les chevaux partis vers l’horizon, la jeune fille se retourna et, tandis qu’elle s’approchait, adressa un de ses sourires les plus intenses à ses deux amies. Une fois proche, elle fit une énorme bise à Sylis et Danaë, les remerciant chaudement.

Épuisée, Isìel rangeât ses affaires lentement et s’assit contre un arbre. Quelques secondes plus tard, elle s’allongeât et s’endormit, sans demander son reste.

La jeune fille se réveilla quelques dix heures plus tard et trouva un petit sac d’or à ses côtés ainsi qu’un mot de remerciement qui disait qu’elle avait beaucoup aidé. Ses amies étant parties, elle reparti vers Carathiel, reprendre son travail, tout en espérant revoir ses deux amies une autre fois.

RP TERMINÉ