Sujet: Grendel Numeritor Inculpa Dim 23 Mar - 18:22
Grendel Inculpa
Personnage
Nom : Inculpa Prenoms: Grendel Numeritor Titre: Comte Sexe: Masculin Age : 366 ans Ville de naissance: Ancienne forteresse d'Oshury sur les terres de Charmon.
Race : Vampire Peuple : Oshury Métier : Ambassadeur / Alchimiste Alignement : Axe du bien - Mauvais Axe de la loyeauté - Neutre Axe de la sagesse - Sage Axe de la pureté - Pur Classe sociale : Noble
Animal de compagnie
Race: Chauve-Souris Description: Animal au poil brun aussi soyeux que ses ailes sont rêches, ce petit mammifère au régime alimentaire peu commun est dressé pour faire le chemin entre son maitre et son domicile, dans l'ordre d'une certaine distance à parcourir.
Description physique
Homme robuste d'un mètre quatre-vingt-dix pour quatre-vingt kilos au sein d'une peuple des plus hétérogène, Grendel accorde une grande importance à son apparence physique. De ses mouvements travaillés et discrets, à une longue chevelure brune impeccable, il est le représentant d'une famille qui se veux irréprochable et prends ce rôle très au sérieux (en ce qui concerne l'image). Loin de l'odeur de combustion qui règne sur ses terres, il fait son possible pour informer le moindre sens de ses contemporains de sa condition sociale. Vampire âgé malgré tout, sa peau pâle est parsemé par une série de vaisseaux sanguin nécrosés, ses yeux injectés de sang et ses articulations noueuses débouchent sur une série de doigts allongés aux ongles acérés. La garde robe de l'ainé Inculpa n'a guère évolué au fil des saisons, elle est entièrement composés de tissus robuste et rares alliant le rouge et l'or aux emblèmes familiaux.
En cas de manque- Lorsque le sang lui manque, sa peau devient la proie de crevasses, son corps se creuse, ses oreilles et son nez s'allongent et ses sens s’atténuent. C'est une épreuve des plus insurmontables pour le vampire alors méconnaissable.
Description mentale
Manipulateur et calculateur par nature, il est toutefois très loyal envers la plupart des règles qu'elles soient personnelles, familiales ou royales. Fier et réfléchit, il est friand de diplomatie et de politique malgré un caractère lunatique qui le rends vite lassé de ses nouveaux jouets. Les traits paradoxaux de sa psyché en font un formidable acteur imprévisible, maniant la rhétorique avec un talent que l'on pourrait croire surnaturel. Amateur de musique et d'art en tout genre, il n'est pas rare de le voir au final mêler toutes ses passions dans l’exécution d'une seule et même tache au résultat toujours mémorable.
Histoire
S'il est une façon de comprendre la maison Inculpa, il nous faut pour cela parler de celui qui les engendra, feu le seigneur Derak Akul, assassiné de la main des ses enfants. Il est né en -360 sur les terres Oshuriennes cédés à Charmon et sous le règne du roi Nalfein, l'histoire ne précise cependant pas s'il s'agit la d'une naissance au sens propre du terme ou d'une renaissance vampirique bien que pour des raisons de chronologie, la seconde hypothèse semble plus réaliste. Le choix de Derak Akul de passer sous silence ses origines est en accord avec un tempérament rebelle ayant rythmé ses premières années.Bien que membre d'une armée primitive, il est radicalement opposé aux décisions de son souverain et donc à celles de sa famille, ainsi il faut attendre jusqu'à l'an -352 pour le voir s'illustrer en fait d'armes au service de feu le roi Albros II. Il quitte alors le cercle familial et entame la régence d'une parcelle de terre en tant que seigneur annobli, c'est aussi durant cette période qu'il épouse dame Valua Menesteth, autre vampire issue de la région des sources chaudes. Ensemble, ils eurent cinq enfants sous la bénédiction fertile de la déesse Seda.
Le premier d'entre eux, Grendel Numeritor, était le portrait précis de son père associé à l'esprit sage et réfléchit de sa mère. Instruit et passionné de chimie et de littérature, Derak Akul se détourna de lui dès ses premières décennies, Grendel avait en outre la capacité d'envouter les esprits par le biais de murmures corrupteurs.
Le second fils fut Yeligar Protectie bien plus fidèle à l'apparence de sa mère. Derak Akul ne fit cependant pas la même erreur et ne lui épargna aucun enseignement d'arme ni de tactique militaire. Le vampire à la chevelure aussi blanche que sa peau deviendra par la suite un combattant intelligent et accompli possédant l'étonnante capacité de donner la parole aux morts pour un court instant. Rarement présent, il développa toutefois une grande complicité à l'égard de son ainé.
Le troisième enfant, une fille, fut nommée Bluheim Minutat. Penchant féminin du premier né elle était d'une beauté et d'une grâce qui n'avait d'égal que la malice d'un esprit des plus affutés. Conseillère avisée habile avec les chiffres, elle disposait du talent de faire jaillir de ses mains un jet de flamme presque liquide. Derak y voyant une copie de Grendel s'en détacha également.
Le quatrième enfant fut encore une fille, Belleza Mut était née dénuée de parole. D'un aspect jeune et innocent elle fut depuis son plus jeune age protégée par sa mère. Si la jeune fille ne pouvait parler, elle possédait la capacité de créer les images parfois nécessaires à son expression.
Le dernier enfant fut le dernier des fils, Sokar Crendicio, naturellement attiré par son père et prêt à tout pour lui plaire. Il devint cependant un guerrier moyen n'arrivant pas à la cheville du puissant Yeligar. Celui-ci ne découvrit que tardivement une capacité consistant à devenir invisible, il n'eut cependant jamais l'occasion de le maitriser complétement.
Ainsi fut créer la maison Akul, dirigé par celui qui selon ses fils était affligé d'une incapacité à s'adapter à un monde en perpétuelle évolution, accumulant avec l'age folie et décadence qui n'étaient pas sans rappeler certains cas de consanguinité. Il était dès lors évident que le tyran fou aurait bientôt à payer la somme de toutes ses erreurs.
Au cœur de la région ardente, faisant face à la majestueuse Pyroung sur la rive opposé du lac des Limbes, se dressait un petit plateau rocheux surmonté d'une large manoir aux multiples étages. Dessinées comme issues de la roche elle même, ses hautes tours d'une roche lisse et noir reflétaient le ciel écarlate, comme prises d'un silencieux incendie. Un petit garçon accompagnait une femme à la tenue étrange et au visage entièrement voilé, tout deux observait un homme sans age allongé sur banc de pierre. Ses longs cheveux noir jais coulaient jusqu'à quelques centimètres au-dessus du sol, ses yeux fermés et son corps immobile lui donnait l'air d'un défunt, apaisé par la lecture de ce qui semblait être une pièce de théâtre ouverte sur son torse.
Bluheim sourit. Si son frère ainé était capable de devenir un monstre cruel par simple plaisir, il était paradoxalement un éternel rêveur capable de par sa simple présence de dissiper toute trace de doute et d'angoisse. L'enfant renifla, comme séduit par la beauté de la femme, il l'avait suivie jusqu'ici sans pouvoir expliquer les larmes, qui depuis le début finissaient évaporées à peine tombée sur le sol ardent. Elle souleva délicatement le voile couvrant son visage et passa un doigt glacé sur le visage innocent du jeune garçon.
"Il est interdit de pleurer."
Elle avait parlé, le garçon s'était tu. L'écho d'un hurlement sourd se fit entendre au loin, Grendel ouvrit lentement les yeux. Déposant le livre sur le côté, il se redressa sans quitter le banc. Bluheim fit asseoir l'enfant tout près de lui puis y prit place à son tour. Frère et sœur s'observèrent un instant, souriant, puis d'un coup un seul, plongèrent leur croc sous la gorge de leur proie. Au loin un nouveau hurlement se fit entendre se perdant dans une multitude d'échos semblables aux son d'une symphonie de cloches venant célébrer ce geste funeste.
Jeunesse et emprisonnement
Lorsque la noblesse avait hérité d'un être à l’éternelle jeunesse, elle fut condamnée à l'ombre, spectrale, une suite de privilèges rendus écœurants par les barreaux infranchissable d'une prison dorée. Né donc en l'an -352 au cœur d'un monde en pleine guerre, Grendel Numeritor Akul ne fut jamais l'enfant attendu et tant espéré par feu son père, Derak Akul. Véritable reflet de son géniteur, c'est pourtant l'esprit de sa mère qui avait germé en lui, florissant en de multiples intérêts pour les sciences et l'art dans une éducation militaire archaïque fondée sur les bases d'un age de conflits incessants. En -340, la famille Akul se voit forcée de céder ses terres pour prendre ses quartiers dans la cité de Pyroung, cette année marque les premières heures de liberté pour le jeune vampire qui côtoie alors d'autres races et plusieurs illustres personnages de la région ardente. Deux ans plus tard, le seigneur Derak Akul, récompensé pour sa loyauté aveugle et fort d'une redoutable réputation de guerrier protecteur du trône, se voit offrir de nouvelle terre par son souverain. Bien qu'éloignée de Pyroung, les ressources volcanique qui y sont présentes sont la promesse d'un imminent renouveau pour les Akul. Seulement, lorsque le Albros II visite la famille, Grendel ne se montre pas. Le jeune vampire est rapidement pris par la garde royale en train d'attaquer une de leur monture. Par respect envers son ami et fidèle serviteur, Albros II décide de laisser Derak s'occuper personnellement de la sanction à prendre. Arrivés sur leurs nouvelles terres, Grendel est condamné à passer une vie prisonnier des fondations de la citadelle en rénovation.
Vivant une éternité sans nuit ni jour, avec chandeliers, sang infecte et livres en tout genre pour seul compagnie, quelques chauves-souris pour seul divertissement. Les saisons venaient et partait sans qu'il ne soit influencé, sans qu'il n'en soit conscient. Pourtant, si son père peinait de plus en plus à s'adapter à un monde en éternelle évolution, Grendel lui, au fond de son oubliette, était parvenu à créer le sien. De ses lectures et des murmures de sa mères naquirent une formidable capacité d'anticipation politique, des connaissances historiques mémorisées, il tirait une compréhension globale d'un monde duquel il était pourtant privé. Sujet à de régulières crises de violence héritées de son père, il lui arrivait parfois dans l'obscurité, de sombrer pendant plusieurs jours dans une attitude animale et sauvage, saccageant son environnement, frappant les murs à s'en briser les os. C'est au court de l'une de ces crises qu'il obtint le clé de sa liberté.
Les liens du sang:
Recroquevillé dans l'obscurité, tremblant contre la pierre, ses longs cheveux grisonnants coulaient sur ses genoux masquant à peine son visage blafard et amaigri, ses yeux rouge de colère seraient emplis de larme s'il n'avait pas à suivre ce régime forcé depuis tant d'années. Il était faible, physiquement comme mentalement, à deux pas de la folie il savait pourtant qu'une irréprochable discipline était la seule arme dont il disposait. Devant lui, la poussière plâtreuse se posait délicatement au sol alors que le mur éventré vomissait encore quelques débris. Soudain, le bruit sur aiguë d'un glissement semblable à celui produit par deux lames frottés, un grondement puis un choc sourd suivit par un effondrement d'objets métalliques.
Il leva les yeux, un courant d'air s'échappa du trou dans le mur jusqu'à lui. Sans réussir à se relever, il avança jusqu'au mur et observa attentivement. L'obscurité y était totale derrière la pierre se trouvait visiblement une autre pièce au moins aussi grande que celle-ci. Grendel s'équipa d'un chandelier et gratta la pierre grossièrement montée pour agrandir le passage. Au bout de quelques minutes, le trou était assez grand pour que le vampire affaibli puisse s'y glisser sans danger.
Il régnait ici une obscurité presque palpable, des ténèbres face auxquels les flammes vacillantes du chandelier semblait avoir énormément de mal à repousser. La lumière était toutefois suffisante pour révéler la présence d'un grand cercueil de bois et d'acier qui venait de quitter son socle vertical, comme pour se présenter de lui même. Grendel frotta la plaque poussiéreuse qui se trouvait dessus et reconnu immédiatement l'ancienne langue de sa famille.
"Aici se află Esther Akul, Sora și comoara dușman de moarte, Eu nu te pot ucide sau să păstrați, Să fii în pace pentru eternitate, Amintiți-vă de trecut, originile care nu ar trebui să fie uitate."
"Esther... Akul."
La traduction du texte commémoratif ne laissait aucun doute, il s'agissait de la dépouille de la sœur de son père. Un autre tyran, une autre proie à la folie furieuse, celle-ci ne lui nuirait pas. D'une série geste colériques, il arracha les charnière du cercueil mais s’arrêta net au moment de profaner sa tante. Son corps était intact, desséché, amaigri, mais intact. Grendel connaissait bien les effets d'un long repos. Il écarta les lèvres craquantes de son ancêtre et y trouva les crocs qu'il avait deviné.
Intrigué par cette découverte, lorsqu'il repris ses esprit, Grendel rationna d'avantage le sang qui lui était offert afin de réveiller Esther Akul. Peut être se sentait-il seul, peut-être avait-il pressenti qu'il avait le devoir de le faire, les restes d'une solidarité tissée par les liens du sang. Toujours est-il que lorsque enfin celle-ci s'éveilla, elle attaqua immédiatement son neveu, le prenant pour son frère. Après une risque à l'avantage de la femme, celle-ci s'enfuit vers les étages supérieurs, laissant Grendel dans son éternelle et obscure solitude.
Le droit à la lumière
Lorsque Grendel put remonter parmi les siens, en l'an -220, ce fut pour assister aux funérailles de sa mère morte en donnant la vie au cadet d'une fratrie qu'il fut surpris de découvrir. Derak Akul ne lui avait pas adressé la parole, amaigri, assombri, courbé, il ne semblait plus être que l'ombre de lui même. Véritable porte étendard de la gloire de sa famille et de son royaume, le vampire montrait alors les premiers signes de sa chute. Esther, sa sœur si vigoureuse dans les sous-sols quelques années plus tôt semblait avoir finalement été rapidement soumise par son frère. Alors que leur mère était mise en terre, frère et sœurs observaient leur ainé qui jusqu'ici tenait plus du mythe, de la fable que du fait établi.
Réhabilité et rendu à ses privilèges, Grendel lia rapidement de solides liens avec les deux qui naquirent à sa suite. Il appréciait la finesse de Bluheim et la passion de Yeligar, tout les trois était aussi liés par une haine commune envers celui qui ne se montrait plus que très rarement. Les enfants Akul géraient le domaine, représentaient leur père auprès de la noblesse Oshurienne, Grendel plus que n'importe quel autre se régalait de la politique, des jeux de pouvoir et des relations qu'il construisait pas à pas avec ses contemporains. Sujet à la luxure et aux passions manquées, apprécié par ses pairs et façonnant sa place dans le visage du royaume, il refit toutefois une erreur qui cette fois aurait put lui coûter la vie. Une fois encore, Grendel s'opposa au roi en place, non seulement ouvertement (bien que de manière pacifique) mais en emmenant par ses talents d'orateur tout un mouvement populaire dans ses idées.
D'un geste qu'il justifia par amour de son fils, Derak revint sur le devant de la scène en -200, soit après 20 années de succès pour le domaine auxquelles la régence de Grendel n'était pas étrangère. En compagnie de Sokar et Yeligar, il fut engagé en tant que cadre de la toute nouvelle garde dragon. Séparés malgré eux, les frères exerçaient leurs nouvelles fonctions aux quatre coins du royaume pour des seigneur de guerre radicalement opposés. Les trois fils évoluèrent durant les années qui suivirent d'une façon fondamentalement différente. Grendel y appris à explorer son côté sombre, à l'utiliser et à apprécier une certaine beauté qui en découlait à chaque fois, allant de la chasse à l'homme au massacre d'un village frontalier en Rudë durant l'an -170, massacre durant lequel il se laissa aller au point de s'emparer par la force de l'intimité d'une démone sous ses ordres.
Si l'alliance de enfants Akul avait permit une exemplaire régence au domaine familial, durant son service à la garde dragon, Grendel rattrapa le développement personnel qui lui faisait défaut. Il devint un preneur de décision charismatique, un alchimiste averti et surtout un vampire sur de ses idées. Laissant le centenaire immature qu'il était derrière lui, il retrouva les siens en tant que véritable fils d'Oshury en l'an -100. Si Sokar avait durant son service aux ordres de son père développé une fidélité aveugle envers celui-ci, les quatre autres étaient bien décidés à faire valoir leur droit à la lumière.
Particide:
Dans la sombre chambre sans fenêtres, la lumière d'une flamme venait éclairer deux visages en bondissant légèrement de bougie en bougie.
"Pourquoi prions nous Oshury ?" "Parce qu'il écoute."
Ni Grendel ni sa sœur ne souriaient, le calme dégagée par leur visage inanimé n'était qu'une illusion visant à masquer un conflit entre la peur et l’excitation. L'ainé secoua la main pour éteindre sa baguette, offrant ses plus sombres pensées à la plus éclatante des bougies.
"Nous n'avons pas de soleil pour guider nos morts dans l'obscurité, c'est donc à nous de leur montrer la voix. J’espère qu'un autre en fera de même pour moi."
Bluheim posa une main délicate sur l'épaule de son aîné, se refusant malgré elle à davantage de familiarité malgré la situation. C'était ainsi qu'ils avaient toujours "vécu", soignant une illusion d'impassibilité, se fermant les uns aux autres. Elle recula de quelques pas sans le quitter d'un regard qui faisait ici état de promesse. Ils étaient les plus proches parmi les enfants de Derak, liés par un fragile équilibre entre leurs idées respectives et leur entêtement à les faire entendre.
"Oshury lui à offert l'immortalité et se refuse à l'interrompre. Il y a des choses en ce monde qui ne peuvent être accomplies que par les mains de ceux qui le peuple." "Cette violence est-elle vraiment indispensable ?"
Cette fois-ci, il se tourna vers elle et s'approcha si prêt que s'il eut été vivant, elle aurait put sentir son souffle. Elle ne sentait dans cette démarche, pas le moindre signe d’oppression. Si Grendel pouvait se montrer violent, il y avait dans sa présence une aura rassurante pour sa jeune sœur.
"Cette façon de faire me répugne Bluheim, mais nous nous devons de le surprendre pour assurer notre succès. Elle tressaillit légèrement lorsqu'il prononça son prénom. N'ai nul doute sur le fait que nous soyons à blâmer pour nos complots, la honte s'incrustera en nous comme la pourriture des égouts. Mais nous serons libres, libres de nous racheter ou d'affronter un destin funeste s'il en est ainsi. L'important est d'être libre de nos choix." Il passa sa main comme pour caresser la joue de Bluheim sans toucher sa peau. "N'est-ce pas ce que nous désirons ?"
Elle baissa la tête non pas par soumission mais pour prouver son allégeance au sombre projet. Avant qu'un mot de plus ne puisse être ajouté, la porte de la pièce s'ouvrit sans grincement. Un vent frais s'engouffra, faisant vaciller les flammes des bougies sans les éteindre. Yeligar, le deuxième fils de Derak venait de pénétrer dans la pièce.
"L'heure est venue."
Peu de serfs étaient présents dans les quartiers de Derak, comme chaque soir ou ses maitresses lui offraient leurs charmes. Grendel et Bluheim s'étaient séparés pour le surprendre alors que Yeligar et Belleza s'assuraient que nul ne viennent les déranger, en particulier Sokar fils dévoué et héritier de la folie de son père. Le vampire marchait lentement sur le sol tapissé, son corps silencieux et ses gestes agiles masquaient sa présence aux nombreux tableaux représentants ancêtres et lointains cousins, le son d'une bataille qui faisait pourtant rage à l’extérieur n'arrivait pas jusqu'ici. Plus qu'une vingtaine de pas avant d'arriver à la grande porte de la chambre, placée face à un croisement menant vers les quartiers des serfs personnels du maitre des lieux. Grendel, engouffré dans son grand manteau rouge tenait une vieille épée bâtarde pourtant aussi aiguisée que sa détermination. Une porte claqua, des bruits de pas. Elias, serf dévoué se ruait vers la chambre de son maitre une énorme lame à la main, il s’arrêta un instant en apercevant Grendel.
"Elias. Mon père ne désire pas être dérangé. Quel démon as-tu donc croisé pour justifier une telle attitude ?"
Il s'était montré ferme, froid et confiant. Le serf hésita un peu et avança, son souffle humain écourté par une panique grandissante.
"Maitre, madame et messieurs vos cadets ont perdu la tête, il faut faire quelque-chose il sont en train de..."
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, Grendel profita de ce relâchement pour le saisir en deux points de son corps et le plaquer contre un mur, ramenant sa bouche à quelques centimètres de l'oreille du serf.
"Ton maitre est un traitre, de ta cimeterre tu lui tranchera la tête ou les carrières carbonisées seront ton cimetière."
Le sort de mélodie avait fait son œuvre, Grendel avait appris à en canaliser les effet grâce à un jeux d’allitération afin d'éviter de tragiques incidents. Ce fut en encourageant son frère lors d'un entrainement de la garde dragon qu'il découvrit cette étonnante capacité, Yeligar, comme possédé, avait pris les mots de son frère au pied de la lettre et manqué de peu de trancher la gorge d'un officier. Un petit moment de flottement eut lieu quand le pauvre homme fut enfin relâché, hurlant et vomissant des insultes, il se rua épée à la main et traversa la grande porte pour assassiner le seigneur des lieux. Deux des cinq maitresses périrent, les autres fuirent. Derak leva la lame familiale, lorsqu'il l'abaissa le serf n'était plus. Père et fils se toisèrent alors à travers la porte enfoncée. L'un était cachée dans l'obscurité d'un couloir sans clarté, l'autre siégeait au milieu du sang dans une chambre aux innombrables bougies dispersée dans l’opulence et le luxe.
"Auriez-vous perdu la raison Grendel Numeritor ?" "Ne l'avez-vous jamais tenue entre vos mains ? Cher père."
Derak offrit un son ainé le sourire carnassier du monstre qu'il était.
"Vivre si longtemps pour ne trouver que la mort." "Vivre si longtemps sans jamais trouver la moindre once de sagesse."
Les deux vampires se ruèrent l'un sur l'autre. Si Grendel était en proie à la fureur de celui qui n'a plus rien à perdre, son père était entrainé par une éternité de guerre et de maniement d'arme. Il était plus fort, plus rapide et son arme bien trop efficace. L'acier frappait l'acier, le père insultait le fils et les statues de marbre d'Oshury et de Seda semblait se moquer sous la lueur des bougies. A chaque fois que Grendel pensait prendre l'avantage, à chaque fois qu'il tentait de passer à l'attaque, la lame du père entaillait sa chaire. La lutte des damnés dura plusieurs minutes jusqu'à ce Derak n'utilise son sortilège. Une lueur écarlate s'échappa de l'une de ses mains pour envelopper les bras de Grendel, puis son corps entier. Le vampire commença par lâcher son arme devenue trop lourde, puis bascula en avant, frappant le sol de ses paumes pour ne pas poser le genoux à terre. Crispé mais résistant, comme pesant plus de dix fois son poids, il ne put lever sa tête vers son père, son bourreau, jusqu'à ce que celui-ci ne le fasse lui même du bout de sa lame.
"N'avez-vous donc rien appris ? Je vous ai offert l'ombre de ma gloire et les faveurs de notre souverain. Que désirez-vous de plus ? Êtes-vous si minable au point que votre jalousie ne vous mène à pareil stupidité, fils ?"
Grendel aurait put perdre tête et vie ici sans l'intervention providentielle d'une alliée sincère insoupçonnée par Derak qui n'avait d'amis que dans l'or et les flatteries. Bluheim d'un mouvement ample, fit danser une langue de flamme frappant sol et meuble, relâchant Grendel de l'emprise pesante du sortilège.
"Folie !" "Justice !"
Les deux enfants se jetèrent sur leur père, le faisant par la force de leurs conviction, basculer au travers d'un sombre vitrail donnant vers un balcon inutilisé. Les rayons du soleil s'engouffrèrent dans la pièce incendiée. Alors que frère et sœur reculaient, protégeant leur regard de l'astre cuisant et impitoyable, le père lui hurlait de douleur en sentant ses rétine s'embraser et ses paupières s’affaisser. Il y avait bien longtemps qu'il n'avaient pas vu leur géniteur à la lumière naturelle. Il paraissait bien plus vieux, insignifiant, presque pathétique. Le vampire aveugle se leva tout de même et s’apprêta à relancer son maudit sortilège. Grendel attrapa son épée et la lança droit vers son ennemi qui se laissa tomber au sol après l'illusion d'un dernier souffle. Yeligar pénétra à ce moment-la dans la pièce, portant dans ses bras le cadavre de sa sœur muette. La fratrie observa Belleza attristée de la perte de leur membre le plus innocent, Yeligar leur fit ainsi comprendre que Sokar était mort. Les yeux finirent logiquement leur chemin sur le cadavre du père empalé, Bluheim aurait juré apercevoir une larme sur la joue de son ainé. Celui-ci quitta cependant l'endroit en premier, d'un pas sur et rapide avec une simple phrase en guise d'adieu.
"Nous sommes libres."
Le règne des Inculpa
Maitre absolu du domaine familial, Grendel fit procéder dans les jours qui suivirent le patricide à une purge parmi les habitants. Annihilant le nom de son père de toutes les lèvres. Fort de la présence d'éléments fidèles de la garde dragon et d'une milice reformée, il ne prit pas le temps de se reposer sur son succès. En compagnie de Yeligar, il marcha armé vers Pyroung pour soutenir activement un allié de la noblesse fort d'un soutien populaire sans précédents, Huberard dans sa conquête du trône ardent pourrait compter sur son appui inconditionnel.
C'est ce nouveau souverain, cette fois-ci soutenu par toute la famille sans exception, qui en reconnaissant ses alliés donnera le nom d'Inculpa aux Akul. Ce nom tiré de leur langue ancestral signifie irréprochable, il les nettoie de leur crime aux yeux du royaume et leur promet une renaissance glorieuse au service du nouveau roi. Continuant d'officier au sein de la garde dragon à un rôle bien plus scientifique contrairement à son frère dont la lame reste tachée de sang quoi qu'il arrive, Grendel relance l'économie du domaine à l'aide de sa sœur et entame une longue et faste période de prospérité noyée dans les excès en tout genres, nourrit par la fin de la famine et l'ouverture de routes commerciales. Période durant laquelle il manque de peu de se marier lui même, tuant au final celle qu'il avait repoussé, s'attirant les foudre d'une famille de la bourgeoisie locale.Sensibles au difficultés du trône bien qu'écarté, la famille toute entière entra dans un long sommeil en l'an -45. Le domaine ferma ses portes et fut peu à peu déserté, comme si les vampires qui régnaient ici ne se réveilleraient jamais.
A la gloire de nos reines
Le peuple mit un certain temps à se réinstaller au domaine Inculpa, par peur ou par superstition. Il était toutefois une rumeur qui courrait dans cette région du royaume, un bruit courant sur le réveil des Inculpa alors que la fille d'Huberard récurerait son héritage par le sang et les armes du peuple ardent. C'était bel et bien le cas même si les grandes portes du manoir restaient closes et silencieuse.
Alors que les exploitations étaient reprises par les opportunistes et que les fils revenaient prendre les parcelles de leurs pères, les Inculpa trop absents de ce monde tenait un conseil restreint. Pas de serf, pas de nobles, pas d'alliés ni d'adversaires, juste la famille. Ils étaient revenus depuis longtemps, avaient entamé un exil vers Charmon, assisté au couronnement d'Adrietha mais comme s'il étaient liés au règne de feu Huberard, ils demeuraient silencieux, une présence spectrale aux frontières de la région ardente, attendant l'heure de se faire à nouveau entendre. Nous étions alors en l'an 6 et à l'heure du changement, il fallait faire un choix. La légitimité de l'héritière ne mis que quelques minutes à s'installer, seul Yeligar semblait réticent, le soutien des Inculpa à la fille de leur allié historique mit plus de temps à être accepté. En effet, si la famille prévalait, il était de mauvaise augure en ces temps de meurtres et de mystérieuses disparitions de sortir de l'ombre. Yeligar, encore une fois, fut le premier à quitter le conseil. Le seigneur de guerre était déçu par l'aspect réducteur de décisions basés sur la politique nationale quand repousser l'échéance d'un conflit certain menaçait l'équilibre du monde entier. Le vampire fut le premier à ouvrir les portes du manoir, sombre cavalier à la chevelure argenté quittant l'endroit pour gagner Charmon et enquêter personnellement sur la disparition d'Adrietha. Quand Bluheim et Esther décidèrent de rester en retrait, la tache de relancer l'économie du domaine leur fut attribué, il serait donc du devoir de Grendel de se rendre jusqu'à Pyroung pour présenter ses hommages à la nouvelle reine et lui jurer fidélité.
Le couronnement d'Elia Lorim:
Le sombre carrosse avait longuement frappé puis caressé le sol de la région ardente pour arriver àla formidable Pyroung, Chargé de présent pour la reine, il escortait également Grendel Numeritor Inculpa comte de Manor Odihnă ainsi que le prêtre du domaine. Le noble était nerveux, l'histoire s'était répété, le sang d'Huberard avait soulevé le peuple pour atteindre le trône, cette-fois sans lui. Il connaissait l'héritière et inversement, nul n'aurait put dire si elle sanctionnerait une telle absence.
"Vous avez surement fait le meilleur des choix possibles mon seigneur."
Grendel ne répondit pas. Il se présentait seul quand il aurait dut faire prosterner l'ensemble de sa famille, tout les cadeaux qu'il avait fait venir ne seraient surement pas suffisants pour regagner la confiance d'Elia Lorim. Il la croyait morte, il s'était désintéressé du trône. Émeraude n'était pour lui qu'une simple rumeur populaire qui peinait à traverser les frontières de la région ardente, il craignait aussi le jugement d'autres nobles, le jugement d'Anathor, seigneur de guerre durant toute sa carrière au sein de la garde dragon.
"Un Inculpa se doit d'assumer chacun de ses choix, d'embrasser le destin choisi par les dieux." "Vous semblez extrêmement nerveux, d'autre que moi le remarqueront." "D'autres que vous ne m'inspire pas le respect que j'ai à votre égard."
Le vieux religieux ne répondit pas, sa barbe argentée se mêlait à un collier composés de nombreux métaux issus des forges de Manor Odihnă. Habillé simplement d'une soutane écarlate, il était le confesseur et l'ami de son seigneur depuis bien des lunes. Le véhicule stoppa sa progression, Grendel couvrit son visage d'une épaisse capuche et posa le pied à l'ombre d'un porche menant vers la destination tant appréhendée et le moment fatidique. D'un geste simple, il aida le prêtre à le rejoindre.
"Les traces de la batailles sont toujours présente, l'odeur du sang est omniprésente." "Vous êtes mieux placés que moi pour la reconnaitre, il nous faut nous hâter à présent. La nuit ne saurait tarder et nous avons beaucoup à faire." "Vous avez raison.
S'il eut put être plus pâle, Grendel aurait malgré lui montré les traces d'une angoisse croissante qu'il tentait d'apaiser par la joie d'un retour à une vie plus active après une longue errance loin de chez lui.
Il sorti de sa torpeur vouée à la contemplation des reflets de la lune dans les vitraux de la cathédrale lorsqu'enfin elle arriva. Présenté au premier rang non loin de visages issus du passé, vieillis par le temps pour certains, il observa l'héritière légitime du trône, la fille de son défunt ami foulé la douceur écarlate d'un tapis qui la menait vers un prêtre de Pyroung sous le regard d'Oshury. Son propre prêtre semblait absorbé par la scène, ses lèvres remuaient silencieusement comme s'il eut souhaiter officier à la place de son confrère. Amateur de la beauté sous toutes ses formes, Grendel ne pouvait détourner les yeux du vampire en splendide présentée sous une splendide robe d'ébène et de sang, d'or et de pureté étoilée. Comme tous, il s'abandonnait à un spectacle si rare et si beau qu'une éternité ne serait pas suffisante pour le revivre. Jamais les absents n'auraient put savoir, jamais ils n'auraient put être touchés par la grâce divine de celle qui transformait le sang en lumière. Terrifiante et magnifique, inquiétante et sublime reine, du boléro enflammé de la révolution à la douce sérénade du couronnement, c'est l'intensité émotionnelle d'un requiem aux enfants d'Oshury qu'elle jouait si près de leur cœur.
Comment avait-il seulement put douter de la légitimité de son geste ? Lorsque le prêtre acheva son discours, elle posa un genou au sol et accepta les signes physiques de son ascendance royale. En levant le spectre du feu, c'est toute l'assemblée qu'elle anima, étendant son aura dans toute la capitale. Cet instant semblait emprunt de magie, d'un mysticisme sans pareil. Grendel avait oublié toutes ses peurs, tout ses doutes, tout ses tourments. Comme si son corps lui même, comme si le moindre de ses muscles avaient reconnu la reine, il se prosterna le sourire au lèvre. Esperant au fond de lui que jamais ne cesse la magie d'un moment, pourtant l'enchantement éphémère suit la guerre en annonce souvent une autre.
S'il ne récupéra pas son poste au sein de la garde dragon, Grendel demeura plusieurs lunes à Pyroung, briguant un poste de conseiller auprès de la reine. A force de persévérance et de talents évident, il put renouer avec un élitisme certain en tenant la charge de représenter la région ardente auprès des autres royaumes.
Généalogie :
Votre personnage dans le monde
Que pense-t-il de l’œuvre de la reine Adrietha ? Satisfaisante.
Si la guerre et la paix ne sont que deux façon différentes d’appréhender un conflit permanente et quoi qu'il arrive inévitable, les actions d'Adrietha ont eut le mérite d'organiser une forme d'ordre, une soupape à un chaos qui n'aurait put qu'engloutir les quatre royaumes.
Que pense-t-il de la politique de votre nation ? Satisfaisante -
Bien qu'il ne soit pas aussi impliqué dans la politique de sa reine qu'il le fut pour celle de son père, à l'image de sa famille et par respect, il soutiens le trône. Il reste à la "jeune" vampire reste selon lui, à affermir d'avantage son autorité sur un peuple chaotique par nature, et ce pour le bien de tout le royaume.
Quelles sont les races ou les peuples que votre personnage aime particulièrement ? Pourquoi ?
N'ayant réellement découvert les mœurs et même les autres races dans leur façon d'être que très tard, Grendel favorise l'individu au peuple. Il reste cependant très à l'aise avec les vampires et la plupart des démons ainsi que certains elfes, spectres et humains, il voue également une certaine passion envers la région des cascades qui ne se reflète pourtant pas dans tout ses habitants.
Quelles sont les races ou les peuples que votre personnage hais particulièrement ? Pourquoi ?
Comme expliqué précédemment, il favorise encore une fois l'individu au peuple ou à la race. Naturellement méfiant envers les drows, les anges sont également, a ses yeux, accompagnés d'une connotation particulièrement négative. Il n'apprécie pas non plus les goules pour des raisons qui lui sont propres, incapable d'apprécier un être qui selon lui est incapable de reconnaitre la beauté où elle se trouve.
Où habite votre personnage ?
Spoiler:
Manor Odihnă
Domaine de la région ardente cédé à Derak Akul par le roi Albros II, il s'étends sur plusieurs hectares des flancs du volcan aux berges du lac des Limbes. Ces terres sont légués à ses enfants, la famille Inculpa avec la benediction du roi Huberard. Composée d'une majorité d'humains et de démons, elle abrite aussi une minorité de draconiens et de vampires. L'économie locale est basée sur le travail des métaux et la recherche d'eau et de gaz précieux.
Description
Le manoir. Véritable petite forteresse de pierre noire et brillante, elle parait issu du sol lui même. Il abrite la famille Inculpa, seigneurs de ces terres.
La chapelle. Tour sous la direction de la guilde religieuse, les quatre dieux y sont priés. Un grand cimetière comportant la dépouille de Derak Akul s'y trouve.
La caserne. Bâtiment rénové à de nombreuses reprises, on y trouve les membres de la garde dragon en faction mais aussi quelques représentants de la guilde des mercenaires.
Les habitations. Divisées en deux petits quartiers, résidentiel et commerçant, bourgeois, paysans et même quelques nobles de passage entretiennent leurs intérêts ou vivent ici à plein temps.
Abattoir. Sinistre bâtiment, vestige de l'époque du seigneur Akul. Le sang d'animaux ou de condamnés est ici extrait pour différents usages. Cet endroit comporte également une petite prison directement reliée à la caserne.
Hors RPG
Comment t'appelles-tu ? Matthieu Quel âge as-tu ? 25 ans
Quelles sont tes passions ? Lire aux WC, le toilettage de balrogs et le championnat de natation d'Ysyra. Est-ce ton premier forum RPG ? Non.
Comment as-tu connu le forum ? Via un topsite. Ton avis dessus C'est tip-top
Finion Sereë
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Age : 27 Messages : 228 Messages RP : 31 Localisation : Adrietha.
Sujet: Re: Grendel Numeritor Inculpa Dim 23 Mar - 19:58
Merci vous deux !
Louise Vernay
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Age : 26 Messages : 253 Messages RP : 157 Localisation : Tu vois la maison là ? Hé ben j'y suis pas ! ;p
Feuille de personnage Race: Métamorphe animal Métier: Assassin|Soldat Guilde: Aucune
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Sujet: Re: Grendel Numeritor Inculpa Dim 23 Mar - 21:16
Je te souhaite également la bienvenue, même si j'ai cru comprendre que tu était là par le passé. J'aime bien ton histoire bien que je ne comprenne pas toujours tout. ^^'
Grendel N. Inculpa
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Age : 35 Messages : 110 Messages RP : 87 Localisation : Région ardente
Sujet: Re: Grendel Numeritor Inculpa Lun 24 Mar - 14:27
Merci Louise, pour l'histoire c'est qu'il manque encore plein de morceaux.
Maître du jeu
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Age : 27 Messages : 3130 Messages RP : 347 Localisation : Adrietha
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Sujet: Re: Grendel Numeritor Inculpa Lun 24 Mar - 21:58
Re-bienvenue
Alors je me suis assez bien amusée de la description physique, il faut le dire ^^ Sur le caractère rien à redire, un Drew/Crey en plus *oh non fuyons tous il a mangé des chiantos* *Je me calme XD* Je trouve la manoir (une mini-ville) assez bien faite, si tu veux l'intégrer aux lieux de RP il faudra juste détailler correctement chaque lieu avec image.
J'ai gardé l'histoire pour la fin Elle est complète, par contre je n'ai trouvé à aucun moment un passage sur la découverte de son don. C'est la seule chose manquante pour une validation
Roklem Khaz-Aluë
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Age : 35 Messages : 111 Messages RP : 45 Localisation : Charmon
Sujet: Re: Grendel Numeritor Inculpa Lun 24 Mar - 22:09
J'ai ajouté un petit résumé dans le spoiler patricide, au moment ou il use du sort pour envouter le serf de son père.
Maître du jeu
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Age : 27 Messages : 3130 Messages RP : 347 Localisation : Adrietha
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Sujet: Re: Grendel Numeritor Inculpa Lun 24 Mar - 22:14
Je t'ouvre donc les portes de ce monde !
Voici quelques liens utiles pour la suite : - Où faire une demande de RP bien amusante ici - Pour poster tes fiches pour ton personnage ici - Des missions qui recherchent de jeunes aventuriers à faire seul ou à plusieurs ici
En cas de questions ou soucis hésite pas à mpotter un membre du staff
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Sujet: Re: Grendel Numeritor Inculpa
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