Nom : Solhál Prenom: Shodraän Surnom: Le Baleor, L'Ecarlate Sexe: Mâle Age : Douze cycles Solaires depuis son "éveil". En unité mortelle, il aurait près de deux cent ans. Ville de naissance: Indéfini
Capacités
Sort: Transe écarlate ► La poursuite de Shodraän est celle de la quiétude, la maîtrise de l'essence habitant certains Djinns ... Une quintessence que les Ifrits nomment la flamme intérieure. Un flux qui consumé par un fort empire psychique, devient une monture et un support pour la perception. Cette force primale une fois chevauchée et contrôlée, altère la perception du temps pour son utilisateur, participant à l'amélioration de sa coordination et de ses réflexes. Du moins tant que cette condition spirituelle est entretenue par une concentration poussée. Arme(s): Une paire de Shamshirs.
Informations
Race : Djinn Peuple : Oshury Métier : Derviche
Spoiler:
Errants et ascètes, les Derviches placés sous l'office de Vhalathressï, sont des moines-guerriers chargés de protéger les antiques savoirs du feu. Ils gardent ainsi les arcanes divines de la corruption mortelle. Faisant voeu de pauvreté, ces errants ne gardent pour seule richesse, que la connaissance et l'intégrité spirituelle. Ils sont généralement formés au combat rapproché (Katars) ou au maniement des lames (Shamshirs), ils se caractérisent lors de batailles, par les danses martiales qu'ils exécutent en état de transe mystique.
Cette entité abrite une harmonie singulière, un lien si fort entre la chair et l'âme, que l'esprit peut prendre substance quand la matière devient incorporelle. Cet oriflamme de la transparence, arbore moult facettes, un corps au derme opalin, irisé de reflets prismatiques. Une peau chatoyante qui semble s'adapter aux lumières environnantes ; tantôt radiante d'éclats chauds, tantôt moirée de lueurs froides. Les plus attentifs verront se dessiner sur cette base organique, quelques sillons luminescents. Une kyrielle d'hypnotiques et dansantes arabesques cinglant ce Derviche aux seules lueurs du Zénith. Nimbé d'immatérielles brumes, le Boleor expose une haute charpente, fuselée de muscles ciselés et puissants, souvent ceints de drapés écarlates. Il doit sans doute l'un de ses sobriquets à cette livrée monastique, portée en mémoire de son ordre dissolu. Sur ses contours éthérés se dessine, parfois même, se devine, un visage. Un faciès anguleux et oblong, d'avantage étiré par une barbe immaculée, en accord avec sa virginale crinière échevelée. Un masque iridescent tavelé de deux mires d'un azur pur, des orbes fendus d'iris longilignes, éveillant tranquillité de l'âme et pacification. Du moins quand ils ne s'enflamment pas d'éclairs ardents, imposant mutisme et contrition. Les traits de ce Djinn sont d'une "singulière conformité", un oxymore qui caractérise fort bien l'ambivalence de ce personnage. Au delà de ses élémentaires frusques, l'Errant ne porte pour seule marque d'opulence, qu'un baudrier de perle de Jaspes rouges, un chapelet parachevé de deux écrins bistrés, celant ses lames jumelles effilées.
L'essence
L'inorganique se mêle au corporel, souvenez vous de cet équilibre. L'on pourrait affirmer que Shodraän est insaisissable, il n'en est pas moins accessible. Ce paradoxe il le doit sans doute à son affliction, un don empoisonné qui semble avoir édifié toute son existence : L'Objet dont il est Captif … Cette entrave qu'il tente de cacher aux vues et sus de tous est l'instrument de son éternelle servitude, ce qui fit de lui l'outil d'ambitions démesurées et de forfaits effroyables. Le destin, cruel ou désireux d'éprouver ce pèlerin en quête de transcendance, a jugé bon d'ancrer à ce monde, celui qui voulait voir par delà le royaume tangible et jusqu'aux confins des réalités. Ce derviche ne se souvient pas des temps anciens où la liberté lui permettait d'influer pleinement sur son destin, sans menace ... Sans autre emprise que la sienne. Il se remémore simplement ces instants éphémères, où délesté d'acquéreur, il errait à la recherche de son salut. Une paix qu'il trouva en développant une attention singulière pour, ou envers, la "corruption". Cette "flamme impure" dont il se déleste pour consumer l'essence corrompue des impies. Certains voient en ce Djinn, une nature docile et pacifique quand le vengeur est en vérité clairvoyant et pacificateur, plus dévoué à sa cause qu'à ses 'devoirs'. Il en résulte que le Baleor est rusé, retors et que sa capacité "d'interprétation" est plus que poussée, il trouve aux mots autant de significations que de maux. Pour ceux qu'aucun mal ne gangrène, il est un allié pragmatique, plaisant et apaisant, une rencontre constructive et fertile. Pour les propriétaires visionnaires et les coeurs purs, il peut-être un affidé loyal et un soutient.
Le Pèlerinage
I- " Vhalathressï, refusant de dévoiler aux mortels les arcanes du feu, dont elle était la gardienne ; scella le foyer de ses connaissances dans un Myrte. Les moines-guerriers officiant pour la préservation de ce pouvoir, honorèrent la Dame rouge en pavoisant ses mystères des éons durant … Récompensés par les savoirs portés dans la Mhyrre, ces exaltés alimentèrent par leur grande sagesse, nombre de convoitises. Mais ce qui aurait dû rester ignoré de tous et de tout, tomba entre les mains d'un mortel avide et insatiable, un inférieur qui embrasa et absorba l'essence même des vérités divines. Ivre de colère, la Gardienne jeta l'opprobre sur le profanateur, punissant son arrogance en piégeant son âme dans l'encensoir, qu'il avait utilisé pour voler les occultes savoirs. Le privant de son propre vécu, elle inséra en lieu et place de ses souvenirs, d'amer ressentiments et un vide impossible à combler. La dévorante faim du maudit devint une humble attrait, celui de la mémoire.
Faisant pénitence dans sa prison d'airain, le blasphémateur ne reparut plus mais l'on raconte que les fureteurs lisant les mots de pouvoir inscrits par la main de Vhalathressï sur ce porte-myrrhe, sont évalués par son gardien. Les dignes connaissent l'exaltation, les corrompus ... L'éternelle damnation. "
II - Là, étendu entre ciel et terre, entre cendres et pierres, Eshnûn semblait se reposer. Les yeux grands ouverts, la respiration lente, il donnait l'impression d'être perdu dans une contemplation émerveillée de la voûte. Le ciel noirâtre du Verger de charbon n'avait pourtant rien de plus qu'à offrir qu'une vision de désolation. Découpée sous les nuées ombreuses et les nuages denses, une ombre inconsistante se tenait dressée face à lui. Prenant enfin conscience de ce qui venait de lui arriver, l'oeil de l'humain s'illumina, dépossédé par l'hébétude et alors qu'il tentait malhabilement de se relever, les manifestations de la fin se firent sentir. Cela commença par un puissant arc de douleur ondulant le long de ses côtes, agrémenté de frissonnements contrastant avec la chaleur qui serpentait sur son abdomen. La tiédeur poisseuse de son sang, sirupeux, s'écoulant à flux condensés de son ventre fendu. Sur les nuances obscures du paysage consumé qui l'entourait, seul l'éclat écarlate des draperies habillant son bourreau, était visible. Toujours plus enhardi, inapaisé, le seigneur de guerre Oshury, à présent meurtri, pensait avoir entamé la route vers l'ascension. Depuis qu'il était entré en possession du Porte-Mhyrre, amananti par son nouvel esclave Djinn, il était devenu dépendant bien malgré lui de la volonté d'une légataire céleste. Une entité pure animée par sa seule dévotion pour le Dieu du feu. Son maudit fut peut-être une promesse pour Eshnûn, il n'avait cependant pas deviné qu'elle puisse être de mauvais augure.
Personne ne peut se soustraire aux lois édifiées par les déités.
L'être encapé se voûta alors sur l'humain lardé, appuyé sur un croissant d'acier souillé, un genou posé à terre en ultime signe d'allégeance pour ce périssable mortel.
- Pourquoi ?
Voilà le seul mot que parvint à balbutier Eshnûn, alors qu'aux abords de sa bouche déformée, éclataient quelques flocons carminés. L'ombre rouge ne répondit pas tout de suite, elle demeura immobile et silencieuse un moment. Le gisant, lui, sentait venir d'autres funestes manifestations, l'ankylose de ses muscles et la froidure intense, qui étouffait lentement la vacillante flamme de son existence. Ses halètements saccadés étaient autant alimentés par la peur, que par les courants méphitiques, charriant le parfum soufré des entrailles incandescentes de ces lieues.
- Tu es mon vassal, mon esclave … Tu … Ne … Cela ne … Se peut …
Mais cette fois, l'abrieur de mort apposa une main sur le plastron de sa victime, en lieu et place de son coeur. La seconde manicle pâle du serf, index brandi, vint sceller les lèvres du condamné alors qu'une voix profonde et apaisante, brisa enfin le silence :
- Vous avez ordonné, j'ai écouté. Vous avez fait le serment de me libérer une fois vos adversaires tombés et des arcanes de la Dame rouge révélées. Votre plus grande ennemie fut votre dévorante ambition, elle est une sournoise compagne qui vous aurait inéluctablement amené à votre perte. Or on ne peut abattre un appétit ayant déjà dévoré l'homme. Je vous libère donc de cette sombre altération ... Voilà la vérité que je peux vous révéler, du moins si elle vous permet de gagner le repos. Par votre sacrifice, vous m'affranchissez … Nous sommes au final, tous deux, des hommes d'honneur. Peut-être survivrez vous, par la volonté des quatre et si cette grâce vous est accordée, j'accepterais faillite et ruine. Pour l'heure, faites face à leur jugement …
Se relevant lentement, le Baleor s'éloigna de celui que l'on avait qualifié de Fel, l'homme dont l'extinction, inspira plus de soulagement que de tristesse. Le corps de l'exécuteur devint simulacre, une lueur balayée par les souffles furieux des courants chauds, qui s'éteignit de concert avec l'étincelle d'Eshnûn. Le faciès figé sur une expression sereine, le cadavre tenait fermement en son poing moucheté de sang, la chaîne d'un encensoir dont les gravures semblèrent un court instant, luire d'éclats dorés.
Hors RPG
Comment t'appelles-tu ? Bor Quel âge as-tu ? 26 ans
Quelles sont tes passions ? Littérature, écriture, Jdr (papier, fo etc), musique, entre autre. Est-ce ton premier forum RPG ? Loin de là.
Comment as-tu connu le forum ? Partenariat Ton avis dessus Encore en construction, donc je me réserve. Prometteur cependant.
Orianna
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Age : 29 Messages : 40 Messages RP : 3 Localisation : Dans une rivière.
Age : 27 Messages : 642 Messages RP : 416 Localisation : Charmon
Feuille de personnage Race: Ange Métier: Officier - Corps des armées céleste Guilde: Mercenaire | Archer
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Sujet: Re: Shodraän, l'écarlate. Mar 20 Aoû - 10:15
Bienvenue ici !
Bonne chance pour finir ta fiche
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Sujet: Re: Shodraän, l'écarlate. Mer 21 Aoû - 2:36
Fiche terminée ^^
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Age : 27 Messages : 3130 Messages RP : 347 Localisation : Adrietha
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Sujet: Re: Shodraän, l'écarlate. Mer 21 Aoû - 10:17
Bienvenue sur Adrietha.
Ton histoire est forte intéressante. Cependant, je n'ai pas trop compris qui était Eshnûn ?
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Sujet: Re: Shodraän, l'écarlate. Mer 21 Aoû - 11:06
L'un des "acquéreurs" de Shodraäl en fait, c'est peut-être "trop suggéré", si cela est nécessaire je peux étoffer. : )
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Sujet: Re: Shodraän, l'écarlate. Mer 21 Aoû - 11:09
Si tu pouvais donner une petite précision pour mieux comprendre cela serait parfait.
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Sujet: Re: Shodraän, l'écarlate. Mer 21 Aoû - 13:21
Voilà donc ^^ j'ai porté les quelques corrections nécessaires. Pour vous épargner une recherche laborieuse voici le passage concerné :
Cela commença par un puissant arc de douleur ondulant le long de ses côtes, agrémenté de frissonnements contrastant avec la chaleur qui serpentait sur son abdomen. La tiédeur poisseuse de son sang, sirupeux, s'écoulant à flux condensés de son ventre fendu. Sur les nuances obscures du paysage consumé qui l'entourait, seul l'éclat écarlate des draperies habillant son bourreau, était visible. Toujours plus enhardi, inapaisé, le seigneur de guerre Oshury, à présent meurtri, pensait avoir entamé la route vers l'ascension. Depuis qu'il était entré en possession du Porte-Mhyrre, amananti par son nouvel esclave Djinn, il était devenu dépendant bien malgré lui de la volonté d'une légataire céleste. Une entité pure animée par sa seule dévotion pour le Dieu du feu. Son maudit fut peut-être une promesse pour Eshnûn, il n'avait cependant pas deviné qu'elle puisse être de mauvais augure.
Personne ne peut se soustraire aux lois édifiées par les déités.
L'être encapé se voûta alors sur l'humain lardé, appuyé sur un croissant d'acier souillé, un genou posé à terre en ultime signe d'allégeance pour ce périssable mortel.
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Sujet: Re: Shodraän, l'écarlate. Mer 21 Aoû - 13:24
Merci d'avoir rajouté le passage, je te valide donc. Bonne aventure ici =)
Liliarym
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Age : 33 Messages : 303 Messages RP : 28 Localisation : derrière toi~