Description physique Creysakk a l’apparence d’un gros corbeau mais il est impossible de le confondre avec ses semblables : Certaines plumes de ses ailes sont de couleur cramoisie, Creysakk s’assure de toujours les gardé bien visible et adore recouvrir les autres de sang. Ses pattes son rouges en tout temps, comme si il venait de les planter dans la chair tendre d’un imprudent pour les en couvrir de sang, mais ses serres son noir et luisante telle des griffes d’obsidienne, sauf quant il lacère vraiment une personne. Ses yeux carmin et son bec cramoisie semblent en permanence se moqué narquoisement des êtres qui lui font face. Ce qui ne saurait être loin de la vérité. Sous forme humaine il ressemble à un homme assez maigre et de petite taille, ses cheveux sont noirs avec des reflets carmin et ses yeux sont rouges avec un iris noir. Ses ongles ressemblent à des griffes de couleur noir, mais il préfère les cacher dans les manches d’amples vêtements sombres qu’il affectionne équipé d’une large capuche.
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Description mentale « Rien n’est plus beau qu’un champ de bataille couvert de sang et d’entrailles », Creysakk aime voir la mort, il adore sentir l’odeur du sang chaud qui gicle hors du corps de leur propriétaire, son plus grand plaisir est de se vautré dans les entrailles fumantes des morts, voir même des blessés. Mais il n’est que rarement capable de donner lui-même la mort. Ces seule victimes son généralement des personnes agonisante ou à la capacité de mouvement restreinte, dans ce dernier cas Creysakk prendra son temps pour donner la mort, torturant lentement sa victime avec son bec et ses serres. Il adore commencé par arracher les yeux. La plus part du temps, ce vil corbeau manipule, corrompt, et monte les hommes les uns contre les autres. Il est bien plus simple pour lui de venir ensuite profiter du carnage une foi qu’il est fini. Il est cruel, sans honneur, sans pitié, soumis à la plus part des péchés. Pour lui, les morts sont des objets, et il compte bien percer les secrets de la nécromancie pour en prendre le contrôle.
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Histoire Un œuf noir :
Dans un bosquet à la limite des frontières d’Oshury, un couple de corbeau fut relativement surpris de trouver un œuf noir et non blanc, plus habituel. L’oisillon qui en sortit était tout aussi étrange : au lieu d’être noir de plumage comme ses parents, il arborait par endroit des plumes cramoisies. Au fur et à mesure des semaines suivantes, ces différence chromatiques ne firent que s'accroître, son bec devint couleur bordeaux, ses yeux et ses pattes prirent des tintes carmins. Il devint rapidement plus gros que ses parents. Mais sa différence n’était pas seulement d’ordre physique. Il se rendit rapidement compte que son univers actuel lui semblait obtus : picoré, réparer le nid, chercher sa nourriture. Aucune ouverture d’esprit, le carcan que les limites du monde animal lui imposaient devinrent rapidement insupportable. Se nourrir d’insectes ne lui convenait plus, il voulait quelque chose de plus ….saignant. Mais il allait rapidement découvrir un monde fascinant, un monde sauvage et cruel, celui des être humains et de leur semblable.
Le marchant se tordait au sol, il était tombé du siège de sa charrette après avoir pris une flèche dans le bas du dos, son gagne pain s’était arrêté une cinquantaine de maître plus loin sur la route. Il avait eu l’espoir de pouvoir échapper aux brigands, hélas pour lui il avait eu tort. Creysakk observa donc les trois gredins s’approché du pauvre homme. Après une rapide discussion, le marchand fut achevé malgré ses supplications, puis dépouillé de ses objets de valeur. Les trois hommes s’extasièrent devant la découverte d’un anneau d’or serti, que l’un d’eux mis aussitôt dans sa poche. Le corbeau pencha la tête en les observant, leurs actions l’amusaient beaucoup. Il voleta jusqu'à une branche basse non loin du trio, et une idée lui vint à l’esprit.
-"Quel dommage qu’il garde cette objet pour lui."
Les trois brigands furent surpris d’entendre quelqu'un parler, leur premier réflexe fut de reprendre leur arme et de chercher l’origine de la voie.
-"Ici, c’est moi que vous cherchez ?" La surprise était palpable sur le regard des bandits.
-"Comment ce fait-il qu’un oiseau parle ?"
Creysakk ne broncha pas et conserva un ton mielleux :
-"Je suis un esprit de vérité, et je trouve dommage qu’il ai choisit de garder cet objet et de ne pas le partager."
Les deux hommes observèrent leur compagnon qui avait pris la bague. Celui-ci ce défendit :
-"Mais ?! Ce n’est pas vrai !"
-"Hmm, aussi vrai que le fait que celui-ci ne risquait rien quant vous l’avez tué." Fit le corbeau en désignant le corps du marchant.
Quelque minute plus tard, le possesseur de l’anneau gisait dans son sang, une dague plantée dans la poitrine, et les deux autres achevaient de s’entretuer. Le plus grand tentait d’étrangler son ancien compagnon mais celui-ci lui fracassa le crâne avec une pierre qu’il avait ramassé au sol. Il se releva en haletant après s’être extirpé de sous le corps de son ancien camarade. Creysakk avait suivit le combat avec une beaucoup de plaisir, c’était décidé, il quitterait cette stupide forêt pour trouver d’autre de ces êtres si belliqueux. Le corvidé s’envola pour ce posé non loin du rescapé et lui désigna la bague taché de sang :
-"Tu as eu raison de le tuer, comme tu as pu le voir ton ami n’aurait pas hésité à t’éliminer pour garder le butin, je savais que tu serais le vainqueur, laisse moi t’accompagner pour te prodiguer mes conseils. Tu devrais prendre la place de celui que vous avez tué et poursuivre son chemin, tu y trouveras ce que tu cherche."
-"Je serais riche et célèbre ?" Le brigand lorgnait sur la charrette du commerçant, elle devait contenir de nombreux autres objets de valeur.
-"C’est exactement cela." Minauda le corbeau. Creysakk était satisfait de la crédulité du bandit, il profita d’un moment d’inattention de sa part pour becter la chaire de l’un des corps, c’était bien meilleur que les larves et les insectes. Il aurait bien voulu rester encore un peu pour profiter de ce festin, mais l’homme allait partir sans lui s’il restait là. Le corbeau vint se placer prêt du bandit, ne cessant de le conforter dans ses idées de richesse et de gloire. La forêt laissa place aux champs, puis le chemin les mena à un village. Plusieurs paysans s’attroupèrent près de la charrette, le marchant était beaucoup attendue ici. Hélas, beaucoup connaissait le visage du vrai marchant, et le pauvre brigand fut incapable de fournir une explication. Désespérer, il se tourna vers le corbeau dans l’espoir qu’il l’aide à ce sortir de se mauvais pas, mais celui-ci choisi de retourner sa veste :
- "Cet personne est un meurtrier ! Il a tué le marchand et volé ses biens ! Allez sur la route dans la forêt et vous le saurez !"
L’usurpateur tenta bien de démentir mais sans effet, on envoya un petit groupe d’homme vérifier les dires de l’étrange corbeau. A leur retour, le sort du bandit fut scellé, il fut décidé qu’il soit pendu le soir même, et la sentence était irrévocable. Creysakk fut aux premières loges, tout au long de la pendaison il resta perché sur la branche où la corde avait été fixée. Il n’attendit pas que le pauvre homme meurt pour venir lui crever les yeux et se repaitre de leur pulpe. Creysakk fut particulièrement violent dans les traitements affligés au condamné, l’odeur, la vue, et le goût du sang le rendait complètement fou. Il avait besoin de pratiqué le plus de lacération possible, il voulait se couvrir de sang et le répandre partout aux alentours. La boucherie ne fut pas au goût des villageois qui chassèrent le volatile hors des lieux de la pendaison. Creysakk avait fait sa première rencontre avec la civilisation, il avait encore beaucoup à apprendre, mais ce monde lui plaisait déjà.
Quatre ans déjà que Creysakk vivait parmi les hommes, il avait découvert qu’il était capable de prendre une forme humanoïde lui aussi, mais il n’aimait pas trop cette apparence. La région d’Oshury l’avait rapidement séduit, la terre y était sombre et le sang y coulait régulièrement. Il avait trouvé refuge au palais de Pyroung en temps qu’animal de compagnie de l’un des conseillé du roi Huberard, celui-ci avait été séduit par les couleurs peut commune de l’animal, ainsi que part l’opportunité de dialoguer avec lui. Le corvidé n’appréciait pas son maître, mais il lui permit de trouvé plus facilement des corps pour ce nourrir et lui offrit également l’accès à la connaissance. Il ne perçu la venue au pouvoir d’Adrietha que comme un incident mineur, Creysakk ne s’intéressait pas vraiment aux histoires de politique et d’économie des différentes régions, du moment que l’on continuait d’exécuter des gents et qu’on le laissait savourer leur carcasse. Mais le pouvoir que pouvait exercer ces hommes et ces femmes à la tête des nations le rendait jaloux. Il fut en revanche bien plus loquace pour ce qui était des sciences occultes, tout le temps qu’il ne passait pas avec le conseillé ou à décortiqué une carcasse, il l’utilisait pour accroitre ses connaissances sur la magie. Il désirait le pouvoir, le pouvoir de faire tomber la mort où il le souhaitait et quant il le voulait. Après une année de recherche il finit par localiser un ancien traité de magie noir conservé dans les archives du palais. C’était lors de l’une des ses rares transformation en humain, il avait constaté que les archives comportait une partie interdite, ce qui attisa aussitôt sa curiosité. Usant de sa forme animal pour s’y rendre discrètement, Creysakk mis la main sur un ouvrage épais à la couverture de cuir noircie, ses pages étaient pour la plupart couvertes de symboles ésotériques représentant des rituels occultes et anciens. Il le dissimula soigneusement et entrepris de l’étudier sans en parler à quiconque.
Un jour, la nouvelle de la disparition de la reine fut portée au palais, même si il n’avait jamais aimé ça Creysakk avait saisi la plus part des notions et concept de la politique, et pour lui l’absence de la reine était de bonne augure. Sa disparition allait crée des tensions entre les nations, des temps de crises surviendrait surement, et avec eux la misère et le malheur qui pousse le gents à devenir des voleurs et des brigands qui viendraient grossir les rangs des exécutés. Pour le corvidé, le malheur des autres était des plus délectables. Creysakk finit par être de moins en moins présent dans les appartements du conseillé, et celui-ci ne manqua pas de manifester son mécontentement en chassant le volatile. Le corvidé n’en avait cure, il avait déjà sorti le grimoire hors des murs du palais. Tant pis pour le luxe qu’il perdait, il avait déjà suffisamment survolé Pyroung pour ce trouvé un nouveau repaire.
La chance fut avec lui ce jour là, car quelque jours plus tard le roi et ses conseillés furent assassinés par la régente. Son règne ne fut pas des plus apprécié par la population, révolte et exécutions flottèrent dans les rues de Pyroung pendant plusieurs mois. Mais Creysakk n’en s’en mêla pas, ce contentant d’apprendre l’utilisation de la magie noir et survolant la ville à la nuit tombée pour localiser une victime délaissée par ses agresseurs, le plus souvent il trouvait son bonheur sur les potences et les gibets devant le palais. Vint un moment où le livre noir ne pouvait plus lui apprendre grand-chose, il maîtrisait déjà la nécromancie, mais c’était là de faible performance qui ne satisfaisaient pas ses ambitions. Ses créations ne tenaient que peut de temps et étaient peu nombreuses, il lui fallait sans cesse déployer en ingéniosité pour se procurer de nouveau cobaye, les cadavres ne courait pas les rues, et si un corbeau qui s’en repait n’est pas choquant, un corbeau qui fait marcher les morts sera tout de suite plus perturbant. Non, il devait à nouveau s’intégrer dans les hautes sphères de la ville, c’était frustrant de devoir dépendre de quelqu’un, mais il n’avait guère le choix. Il du cependant attendre un peu car le révolte contre la régente devenait chaque jour plus présente, une mystérieuse personne se fessant appelé « émeraude » appelait le peuple d’Oshury à se rebeller contre la régente. Ce n’était pas le moment de rejoindre le palais, à la place Creysakk propagea lui aussi le blâme contre le pouvoir actuel. Il aimait entendre la colère du peuple, voir la haine qui couvait dans le cœur de chaque citoyen s’embrasé. Ils étaient si facilement manipulables, si aisément corruptibles, mais cette fois ci ce n’était pas un mendiant qu’il poussait à voler, ce peuple avait vraiment ses chances de renverser la régente.
Le grand jour arriva enfin, la foule c’était réunie devant le palais. Le corvidé s’était posté sur un toit non loin, épiant la progression des événements. Emeraude se montra enfin et révéla être la fille du roi Hurebard, quel coup de théâtre, mais le véritable spectacle qu’attendait Creysakk était encore à venir. L’assaut du palais débuta enfin, la population très peu armé ainsi que quelques gardes rebelles fauchèrent les premiers défenseurs avec toute la sauvagerie d’une bande de fauves affamés. Le corbeau ne tenait plus sur place, il survola les remparts du palais et suivi la progression de la horde des révoltés, croassant de plaisir devant les vies fauchés des protagonistes, s’enivrant de l’odeur du sang qui s’épandait sur le sol. Profitant d’une fenêtre ouverte, Creysakk parvint jusqu'à la salle du trône où l’ancienne reine affrontait la régente, leur affrontement endiablé était un spectacle des plus délectables et le corbeau savourait d’avance la défaite de l’une des deux. L’ancienne reine finit par décapiter son opposante, la bataille était finit et le camp victorieux se retira pour célébrer sa victoire. Profitant que la salle soit déserte, le corvidé plana jusqu’au corps sans tête de la régente.
-"Mes hommages ma reine." Puis après une courte révérence, Creysakk commença à arracher des lambeaux de chaire sanguinolents du cou de la régente. Le pouvoir venait de changer de tête, il était probablement temps de revenir dans l’ombre des grands de ce monde.
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